La France sur le chemin de Canossa : un voyage entre intérêts et valeurs

Tebboune Macron
Entre les présidents Tebboune et Macron, rien ne va plus. D. R.

Une contribution du Dr A. Boumezrag – Dans un contexte géopolitique en pleine mutation, la France se retrouve face à des choix complexes, notamment en ce qui concerne ses relations avec le Maroc et l’Algérie. La récente reconnaissance par la France de la marocanité du Sahara Occidental, en dépit de la position de l’ONU qui défend le droit à l’autodétermination, soulève des questions sur l’intégrité des principes qui ont longtemps guidé sa diplomatie.

Le soutien clairement assumé de la France au Maroc reflète un pragmatisme qui semble, cependant, faire fi des idéaux de justice et d’égalité. En choisissant de favoriser Rabat dans ce conflit, Paris privilégie ses intérêts économiques et stratégiques au détriment d’une position cohérente avec les valeurs de décolonisation qu’elle a défendues par le passé. Ce choix, bien que rationnel dans un monde où les alliances stratégiques sont primordiales, peut être perçu comme une forme de négligence des luttes historiques pour la souveraineté.

L’Algérie, membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, persiste dans sa défense des droits des peuples à disposer d’eux-mêmes. Par la voix de son Président, elle rappelle à la France qu’elle n’ira pas à Canossa, refusant toute forme de soumission face aux pressions. Cette déclaration souligne la détermination d’Alger à défendre son héritage anticolonial et à contester le soutien français à la position marocaine.

Dans ce contexte, l’Algérie apparaît comme un éclaireur, rappelant à la France ses propres promesses de justice et de souveraineté. Alors que l’Algérie continue de fournir à la France une part significative de son approvisionnement énergétique, elle lui offre également un débouché pour ses produits manufacturés. Ce paradoxe souligne les tensions sous-jacentes entre les relations économiques et les principes politiques.

La France, en naviguant dans ce paysage complexe, se confronte à une dissonance historique. D’un côté, elle continue d’affirmer son rôle de défenseur des droits de l’Homme et des luttes pour l’indépendance mais, de l’autre, elle semble prêter moins d’attention aux aspirations légitimes de l’Algérie en matière de souveraineté et de dignité nationale.

En fin de compte, ce voyage entre intérêts et valeurs pourrait conduire à un retour sur soi de la France, alors qu’elle cherche à redéfinir son rôle sur la scène internationale. Le Sahara Occidental devient ainsi un symbole de l’ambivalence française, où les décisions d’aujourd’hui pourraient avoir des répercussions durables sur ses relations avec ses anciennes colonies. La France doit donc choisir avec soin la voie à suivre, entre la préservation de ses intérêts immédiats et le respect des valeurs qui ont façonné son histoire.

Il appartient à la France de se rappeler qu’un véritable leadership international repose non seulement sur le pouvoir économique, mais également sur la capacité à défendre des principes universels de justice et de liberté. Le chemin de Canossa, loin d’être un simple acte de soumission, pourrait devenir un voyage de réévaluation des valeurs qui sous-tendent les relations franco-algériennes dans le monde d’aujourd’hui.

Ce voyage de réévaluation est d’autant plus crucial à l’heure où les défis mondiaux se multiplient, notamment ceux liés à la sécurité, à la migration et à la transition énergétique. La France, en tant que puissance européenne, se doit de jongler avec des réalités multiples, mais cela ne doit pas l’amener à renier son passé colonial ni à ignorer les souffrances qu’il a engendrées. En effet, les cicatrices laissées par la colonisation demeurent vives, tant en Algérie qu’au sein de la société française elle-même.

La position française vis-à-vis du Sahara Occidental ne fait pas qu’alimenter les tensions avec l’Algérie ; elle est aussi perçue comme un affront à l’ONU et à l’ordre international établi. En soutenant un statu quo qui ignore les droits des Sahraouis, la France risque de perdre en crédibilité sur la scène mondiale. Cela crée un déficit moral qui pourrait avoir des conséquences sur ses relations non seulement avec l’Algérie, mais également avec d’autres pays en Afrique et au-delà, qui scrutent attentivement son comportement.

La nécessité d’une politique étrangère plus cohérente et éthique est d’autant plus pressante. La France doit réfléchir à la manière de conjuguer ses intérêts économiques avec un engagement sincère en faveur des droits humains. En ce sens, elle pourrait adopter une posture qui favorise le dialogue et la négociation plutôt que le soutien inconditionnel à un des belligérants dans le conflit du Sahara.

Un changement de cap pourrait également offrir à la France une occasion de réaffirmer ses valeurs et de se repositionner en tant que leader moral sur la scène internationale. En soutenant les droits des Sahraouis à l’autodétermination, la France montrerait qu’elle est capable d’apprendre des leçons de son passé colonial et de travailler vers un avenir où la justice et la paix prévalent.

Dans un monde où les relations internationales sont de plus en plus marquées par des alliances stratégiques, il est essentiel pour la France de naviguer avec sagesse. En choisissant de reconnaître le droit à l’autodétermination des peuples, elle pourrait non seulement améliorer ses relations avec l’Algérie, mais aussi renforcer sa position au sein de l’Union européenne et sur la scène mondiale.

Il est donc impératif que la France sorte de l’obscurité de son pragmatisme économique et embrasse une lumière plus authentique, celle qui provient de la défense des valeurs d’autodétermination, de justice et de respect mutuel. Le chemin de Canossa n’est pas uniquement une métaphore de la soumission, mais aussi un appel à l’introspection, à la réconciliation et à un engagement renouvelé envers les principes qui devraient, en toute logique, guider sa politique étrangère.

Alors que l’histoire continue de façonner les relations franco-algériennes, il appartient à la France de choisir une voie qui embrasse les aspirations légitimes d’un avenir partagé. Les défis sont nombreux, mais les opportunités le sont tout autant. La France peut, si elle le souhaite, devenir un catalyseur de changement positif, éclairant le chemin vers une diplomatie plus juste et équitable. En choisissant cette voie, elle pourra non seulement réaffirmer son rôle de leader sur la scène internationale, mais aussi honorer la mémoire de ceux qui ont lutté pour la liberté et l’autodétermination, des valeurs essentielles à tout avenir durable.

Ce nouvel engagement pourrait également ouvrir la porte à des relations bilatérales plus équilibrées avec l’Algérie, basées sur le respect mutuel et la compréhension des préoccupations de chacun. La France a l’occasion de mettre en place des initiatives qui favorisent le dialogue et la coopération dans des domaines d’intérêt commun tels que la sécurité, le développement économique, la lutte contre le terrorisme et les enjeux environnementaux. En se positionnant comme un partenaire véritablement engagé, la France pourrait restaurer une image de confiance et de respect auprès des pays africains.

La question du Sahara Occidental ne doit pas être isolée des autres problématiques régionales. La stabilité de toute la région du Maghreb est en jeu, et la France, en tant que puissance historique, a un rôle crucial à jouer dans la facilitation de la paix et de la réconciliation. Cela nécessite un changement de paradigme, où l’engagement de la France ne se limite pas à des intérêts à court terme, mais s’étend à une vision à long terme qui intègre la justice sociale et les droits humains.

Dans un monde où la dynamique du pouvoir évolue rapidement, il est également vital pour la France de considérer les implications géopolitiques de ses choix. La montée en puissance d’autres acteurs, tels que la Chine et la Russie, en Afrique, montre qu’il existe une forte concurrence pour l’influence dans cette région. En faisant preuve d’une vision éthique et humaniste dans sa politique étrangère, la France pourrait non seulement renforcer ses alliances traditionnelles, mais également attirer de nouveaux partenaires qui valorisent une approche basée sur les droits humains.

Le dialogue entre Paris et Alger pourrait également favoriser des initiatives sur des questions telles que la mémoire coloniale, qui continue de hanter les relations bilatérales. Une approche de réconciliation, axée sur la reconnaissance des injustices passées et la volonté de construire un avenir commun, pourrait contribuer à apaiser les tensions historiques et à créer un climat de confiance.

En résumé, la France se trouve à un tournant critique. Le chemin de Canossa, loin d’être un simple acte de soumission, peut devenir une occasion de redéfinir les relations internationales sur des bases plus solides et respectueuses. En choisissant de reconnaître les aspirations légitimes des peuples à disposer d’eux-mêmes, la France ne fait pas que répondre à un impératif moral, mais elle positionne également son pays comme un acteur visionnaire, capable de naviguer dans un monde complexe en préservant à la fois ses intérêts et ses valeurs.

Ce changement de cap pourrait non seulement redorer le blason de la France sur la scène internationale, mais également inspirer d’autres nations à adopter une posture similaire, favorisant ainsi une dynamique mondiale où les principes d’égalité, de justice et de respect des droits humains deviennent la norme. A l’heure où le monde est confronté à des crises multiples, cette quête de sens et de valeurs dans la politique étrangère apparaît plus que jamais comme une nécessité. La France a l’opportunité de montrer que l’histoire ne se répète pas inévitablement et que le courage politique peut conduire à un avenir meilleur pour tous.

En définitive, la France se trouve à un carrefour où elle doit choisir entre le confort d’intérêts économiques immédiats et la réaffirmation de ces valeurs. Le chemin de Canossa, métaphore d’un voyage vers l’introspection et la réévaluation, offre une occasion unique de transformer les relations franco-algériennes et de promouvoir une politique étrangère fondée sur la justice, l’équité et le respect des droits des peuples.

Reconnaître les aspirations légitimes de l’Algérie et soutenir le droit des Sahraouis à l’autodétermination ne serait pas seulement un acte de responsabilité morale, mais aussi une stratégie éclairée pour restaurer la crédibilité de la France sur la scène internationale. Dans un monde interconnecté, où les valeurs de respect et d’humanité sont plus importantes que jamais, il appartient à la France de faire preuve de leadership et d’initiative en favorisant le dialogue et la coopération.

A travers une politique étrangère renouvelée, la France peut non seulement corriger le tir d’un passé colonial complexe, mais aussi jeter les bases d’un avenir où les intérêts économiques et les valeurs humaines coexistent harmonieusement. Cette approche ne sera pas sans défis, mais elle représente une voie vers une réconciliation authentique, propice à la paix et à la prospérité dans la région.

Ainsi, le chemin que choisira la France pourrait bien déterminer non seulement son avenir, mais aussi celui de toute une région en quête de stabilité et de respect mutuel. En embrassant cette opportunité, la France a la chance de redevenir un modèle de responsabilité et d’engagement envers les valeurs universelles qui transcendent les intérêts nationaux. C’est un moment décisif qui pourrait redéfinir son rôle en tant qu’acteur respecté sur la scène mondiale, prouvant que l’histoire n’est pas un fardeau, mais une leçon précieuse pour construire un avenir meilleur.

Le véritable leadership ne se mesure pas seulement par la puissance économique ou militaire, mais par la capacité à défendre les valeurs universelles de justice et de dignité humaine.

De la France des valeurs à la France des voleurs : une alliance géostratégique qui sacrifie les principes sur l’autel des intérêts.

A. B.

Comment (32)

    Laissez le Maroc tranquille
    11 octobre 2024 - 22 h 13 min

    Les pauvres Marrokis ont tout abandonné à la France et même à d’autres…
    .
    Il faut que Paris arrête d’alimenter le Rêve du Sahara Occidental 🇪🇭 “marokki ” dans les
    Esprits Faibles de marocains
    Les Marrokis ne peuvent pas donner à la France un Territoire qui ne leur Appartient pas !

    Ouchen azguar
    11 octobre 2024 - 20 h 21 min

    Je rappelle à cette auteur que la diaspora n’est pas propre et unique seulement à la France . On entend jamais pourtant Algériens(nes) cadrer ce genre de discours envers les nombreux pays ou ils vivent. Je rappelle également que quantités n’est pas non plus synonyme de qualité.

      Excellent commentaire
      11 octobre 2024 - 22 h 55 min

      Synthétique et perspicace.

    Lucifer
    11 octobre 2024 - 12 h 23 min

    Il est clair qu’il s’agisse d’avantage de destins personnelles dans cette forme de chantage affectif entre ceux qui ont décidés souvent égoïstement de quitter le territoire national Algérien et ceux je le rappelle en grande majorité rester à travailler sa terre pour nourrir sa famille.
    C’est sur ces derniers que l’état Algérien doit avant tout se focaliser ou sinon c’est la berezina. Je ne vois pas que puisse faire cette accord à la noix quand je casse une noix cultivé avec soin pour la manger .

    Perkut
    11 octobre 2024 - 11 h 56 min

    65 pour cent des demandes de visa recalés vont directement dans les poches des fonctionnaires français. Un système rodée et bien huilée . Certains vont j’usqu à priver leurs rejetons en préférant donner sans rien en retour comme des imbéciles .
    PS: Ne pas répondre à ce message avec le pourquoi veulent ils parrir en France mais plutôt pourquoi existe t il autant de crétins.

    Anonyme
    11 octobre 2024 - 9 h 10 min

    la France a fait son choix, et, ce ne sont pas les valeurs de justice universelle et de droits des peuples à disposer d eux-mêmes.
    Donc, une visite à Paris de Tebboune serait effectivement faire le chemin de Canossa.
    L Algérie s est assez faite humiliée du temps de fakhamatou.
    Le peuple attend une position plus ferme envers la France et, au moins de la réciprocité.
    Si la France un jour montrera de la sincérité envers l Algérie, elle commencera à reconnaître son passé colonial criminel. Là alors, on pourra penser à des relations apaisées.
    Mais, en ce moment on voit pas en France les hommes d état capables et de bonne volonté pour bouleverser les choses dans le bon sens.

    Chaoui
    11 octobre 2024 - 7 h 47 min

    La France nous a répondu ces tous derniers jours : elle nous a envoyé à nos portes son sous-marin nucléaire d’attaque….C’est une Première ! (la provoc’ ici à notre encontre est encore plus flagrante et édifiante que celle que font les sionistes Usraéliens à la Russie, la Chine et à l’Iran…).

    L’Algérie si elle veut survivre demain se doit d’entreprendre immédiatement la mission de renforcer sa défense, sanctuariser son territoire. Après-demain, ce sera trop tard.Entendez le vent de la haine anti-Algérienne qui se répand en France…Même l’ancien Premier Ministre Dominique De Villepin vient de publiquement le dénoncer. Que nous faut-il de plus ! Juste se dire que « Un homme avertit en vaut deux ».

    Brahms
    11 octobre 2024 - 5 h 18 min

    La France a fait le plus mauvais choix ?

    Avec le Maroc, elle n’aura aucun avantages car c’est un pays de cas sociaux et de vendeurs de drogue.

    Le Roi des pauvres du Maroc gère ses pauvres et leurs faits les poches en les dépouillant de leurs propre droits légitimes et ensuite de la masse nait sa propre richesse soit 10 milliards d’€ magazine FORBES

    La moindre des choses serait donc de rayer la France d’Algérie car nous n’avons pas à enrichir la France qui ira ensuite investir au Maroc notre propre argent pour y faire « une pierre, deux coups ».

    Anonyme
    10 octobre 2024 - 22 h 03 min

    Xavier l ancien ambassadeur de France en Algérie vient de faire une interview à valeurs actuelles journal facho que l Algerie avait peut de perdre la poule aux oeufs d or concernant l accord de 68.

      Poker menteur
      11 octobre 2024 - 11 h 48 min

      Driencourt doit être cité à comparaître pour détournement de fonds , corruption passive et j’en passe.

    Kadour El Vingtquatre
    10 octobre 2024 - 21 h 37 min

    Mr Boumezrag, votre appel à la France me semble problématique pour plusieurs raisons que j’estime nécessaires de soulever pour nos compatriotes.
    Premièrement, il me semble que vous ignorez le poids de la Realpolitik dans la stratégie internationale des grandes puissances, notamment la France. L’idée que la France pourrait réorienter sa politique étrangère en fonction d’un sursaut éthique ou moral relève d’une naïveté sidérante. Quid de la réalité historique et empirique des actions de la “vertueuse” France? Depuis des décennies, la France privilégie ses intérêts économiques, géopolitiques et stratégiques, bien avant toute considération morale ou de justice. Votre appel à la France de « réévaluer ses valeurs » et de privilégier les droits humains semble ignorer la manière dont cet État a toujours opéré sur la scène internationale.

    Deuxièmement, en tant qu’Algérien, cet appel à la France vous place dans une position de faiblesse et d’impuissance (ça manque de nif mon cher ami). Cela reflète une dépendance historique à l’égard d’une ancienne puissance coloniale (pour ne pas utiliser une catégorie benabienne, trop dure à encaisser), et une incapacité à envisager une alternative autonome pour défendre les intérêts de l’Algérie… et des Sahraouis. La France, comme toute puissance impérialiste, ne changera pas son comportement simplement en réponse à des appels moraux ou à des injonctions éthiques. Compter sur un changement de cap de la part de la France, c’est faire fi de son cynisme et de la nature « pragmatique » de sa diplomatie. C’est aussi oublier que la France d’aujourd’hui n’est plus celle d’hier. La France n’est plus qu’un vassal d’une force impériale et sionisante.

    Enfin, je trouve regrettable que vous donniez de faux espoirs à nos compatriotes (surtout les jeunes) en laissant croire que la France pourrait être sensible à cet appel à l’introspection. C’est ignorer les données empiriques de son histoire : de la colonisation à ses interventions en Afrique, la France a constamment agi pour protéger ses intérêts immédiats, au détriment des droits des peuples qu’elle prétend soutenir. Il est illusoire de croire que cette puissance changera ses priorités parce qu’on lui rappelle les valeurs de justice ou de liberté. En encourageant ce type de discours, vous risquez de détourner l’attention de la nécessité pour l’Algérie et ses alliés de trouver des stratégies plus réalistes et indépendantes pour faire avancer leurs causes. Un discours à des années lumières des leçons de nos révolutionnaires de novembre.

    En conclusion, l’idée que la France pourrait faire preuve de « leadership moral » sur la question du Sahara Occidental relève d’une mauvaise lecture de ses ambitions géopolitiques et de son statut dans le monde d’aujourd’hui. Il est temps de regarder la situation avec plus de réalisme et de comprendre que, pour des États comme la France, l’éthique ne viendra jamais avant les intérêts nationaux. Il appartient donc à l’Algérie de renforcer ses propres positions et de cesser d’attendre des changements de la part d’une ancienne puissance coloniale qui a prouvé à maintes reprises sa mauvaise foi avec l’Algérie.

    Salutations patriotiques quand même

    L'hermitte
    10 octobre 2024 - 20 h 48 min

    Pouvez vous s’il vous plait me référencer une date bien précise sur la France des valeurs après 1830 ? . L’or volé sur Alger as t il été restitué ?

      BEN
      11 octobre 2024 - 2 h 38 min

      Les rançons de 1515 à 1830 liées aux prises d’otage ont telles étaient restituées?

        Anis
        11 octobre 2024 - 18 h 55 min

        @BEN
        Quelle vaine tentative nous faites vous ici, une restitution de la vieille doxa colonialiste européenne?

        Pour votre gouverne, sachez qu’il ne s’agissait pas d’otages mais de prisonniers de guerre.

        BEN
        12 octobre 2024 - 2 h 59 min

        Il n’y a jamais eu de déclaration de Guerre !

    mansour
    10 octobre 2024 - 20 h 30 min

    Le positionnement radical et extremisre (la seule base) de la françe officielle dans le cas du sahara occidentalà surement été réfléchie et plutôt olusieurs fois qu’une. Les retombées possibles examinées à la loupe; puis est venu la décision ferme, irréversible liant la françe pour l’avenir moyen de 30 à 50 années sauf boulversements majeurs. il semble que l’auteur de l’exposé ci-dessus, développpe une argumention stérile qui n’ a pas lieu d’être. Tout au plus, en c qui concerne DZ d’en prendre acte, d’en tirer les conclusions objectives et non passionnées, et peut-être de redéfinir (si un jour elles ont été définies) et de clarifier ses relations avec l’ex puissance colonisatrice.

    Anonyme
    10 octobre 2024 - 18 h 52 min

    Imaginer une visite dans leur bantoustan sioniste
    est tout simplement une hérésie.

    Anonyme
    10 octobre 2024 - 16 h 36 min

    Comment je reconnais le harkis ou le complexe d infériorité devant son maître Blanc aujourd’hui, c’est qd ce premier humilie ou hagar les siens devant son maître ou autres chef blanc patrons voir même un gueux de gaulois alors qd vous observez ce genre de geste d un de vos collaborateurs ou d un des vôtres tt simplement alors sachez qu il est pas des vôtres mais un serviteur loyal à son maître Blanc dominateur. Ne prenez jamais pour argent comptant ce qu Ils disent. … mentir est leur métier en politique et pas qu en politique ?🇩🇿❤️

    DZ31
    10 octobre 2024 - 14 h 50 min

    La france est dirigée par le lobby sioniste et le maroc n’est autre qu’une colonie israëlienne,les sionistes ont imposé à Macron de se réconcilier avec la monarshit alaouite car il faut sauver le monarque au moment où ce dernier sombre dans la déliquescence,son royaume est au bord de l’implosion et son trône menacé.
    L’extrême droite française est devenue le fer de lance de l’entité sioniste ayant pour ennemi commun l’Algérie et les Algériens.Ne dit-on pas que l’ennemi de mon ennemi est mon ami? Ils encensent le royaume de la tomate et du hashish, un état narcotique qui pourtant innonde l’Europe toute entière de drogue sous la menace d’une mocro-mafia puissante et organisée,sans parler du chantage à l’immigration et de la corruption et du bakchich au sein des institutions européennes…

    lhadi
    10 octobre 2024 - 14 h 33 min

    Les tenants du quatrième pouvoir refusent aux algériens le droit d’exprimer leur opinion sur des sujets qui concernent la relation entre l’Algérie et la France, alors qu’ils ne se gênent pas pour le faire en sens inverse.

    Qu’à cela ne tienne ! Nous devons dire ce que nous avons à dire, sans craindre les éventuelles et inévitables polémiques savamment entretenues que nous avons constaté récemment sur tous les médias sous tutelle des idéologues qui fomentèrent le coup d’Etat populaire contre le général de Gaulle.

    Pour autant, Il est indispensable de sortir la relation entre l’Algérie et la France d’une Histoire dont nous ne pouvons rester indéfiniment otages et qui est, trop souvent, instrumentalisée.

    Il est temps de reconstruire un partenariat renforcé sur des valeurs nouvelles, notamment dans le domaine politique et économique ; il est temps de poser les bases d’une relation organisée et assainie sur laquelle nous ne devons pas lâcher la main.

    Refonder la relation entre l’Algérie et la France, sans complaisance ni fermeture mais respectueux des sensibilités de l’autre, est une condition indispensable qui nous fera prendre pleinement conscience que nos deux peuples ont un avenir commun à inventer et à partager.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

      Anonyme
      10 octobre 2024 - 18 h 54 min

      On ne veut pas de partenariat avec le Diable.
      Relisez Faust.

    Anonyme
    10 octobre 2024 - 13 h 14 min

    Le royaumes des pervers l’attire comme lui convient !

    Matelot
    10 octobre 2024 - 12 h 58 min

    Je vou fais le Pari ici que d ici la Fin de l Année on va Nous parler de «  » réchauffement des relations Algero Française «  »

      Anonyme
      10 octobre 2024 - 14 h 26 min

      On compte sur vous pour mettre des bûches dans la cheminée…

        Matelot
        12 octobre 2024 - 12 h 22 min

        Et toi de brasser du Vent

          Anonyme
          12 octobre 2024 - 20 h 59 min

          Redescend dans la mine pour ramener du charbon.

    Sprinkler
    10 octobre 2024 - 12 h 21 min

    Sans vouloir vous froisser Docteur Boumezrag, vous semblez avoir revêtu la toge d’un avocat commis d’office par cette « plaidoirie » qui absoudrait presque la France de ses « péchés coloniaux » et…de ses « tentations néocoloniales » qui l’ont conduite à « confesser » publiquement sa « foi » en la « légitimité » des velléités annexionnistes de son narco-protectorat sur le Sahara Occidental…Pour faire court, ce que la France « universelle » – de De Gaulle à Macron – n’a jamais pu « transcender » c’est sa…haine de l’Algérie ! Foi de BARNIER et RETAILLEAU qui, sous le mandat de MACRON, lui ont déjà frayé un chemin vers l’Élysée…

      👍
      11 octobre 2024 - 22 h 43 min

      Excellent commentaire et perspicace.
      L’auteur n’en est pas à son premier coup d’essai !

    Luca
    10 octobre 2024 - 11 h 37 min

    L’auteur de ce texte peut le rallonger encore ou le raccourcir , même avec tout le talent du monde il ne pourra parvenir qu’à cette conclusion,… La France est un pays qui utilise exclusivement le mensonge l’hypocrisie et les cabinets glauques, et un pays qui se complet dans cette tactique devient fou mentalement et sa sa mue est impossible, tout au plus un peu de plumes comme le diamant à longue queue de Heck

    Etrange titre
    10 octobre 2024 - 10 h 42 min

     » La France sur le chemin de Canossa ».

    En ce moment, la France est Canossa, en se comportant ainsi envers la quasi totalité des pays du monde, principalement l’Afrique. Tebboune n’est pas le seul à penser cela, mais parmi ceux qui le disent, d’une manière ou d’une autre.

    Dottor MB semble être le seul à inverser la chose dans un exercice bien douteux de dialectique bien douteuse.

    Dottor, voulez-vous dire que Tebboune se trompe en désignant la France de Macron et c° comme Canossa?

    Redondance à revendre............
    10 octobre 2024 - 10 h 17 min

    La lecture complète de cette contribution est impossible, car elle répète les mêmes choses sous des formes différentes, et au bout d’un moment on se dit : je viens de lire la même chose.

    Le texte peut être réduit de 3/4, il sera plus lisible.

    Sur le fond, on a l’impression de lire un bon Français qui se lamente douloureusement de la chute fatale de la France, et qui essaie de proposer des moyens pour l’arrêter.

    Mission qui semble impossible.

      Ouchen azguar
      10 octobre 2024 - 21 h 03 min

      Excellent commentaire !

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