Bashar Ja’afari : « La résolution de l’AG de l’ONU ne résoudra pas la crise »

« Dans ce contexte, nous tenons à attirer l'attention sur le fait que toute résolution partiale ne fera que transmettre un mauvais message à l'ensemble des extrémistes et des terroristes, un message selon lequel leur actes de violence et de sabotage ont le soutien et l'encouragement des Etats membres de l'ONU », a-t-il ajouté, estimant que « l'adoption d'une telle résolution ne fera que conduire à une détérioration de la situation et à davantage de violence, au lieu de résoudre la crise d'une manière pacifique ».
Il a fait remarquer que la Syrie était très inquiète quant aux véritables intentions de certains des pays responsables de la nouvelle résolution proposée à l'Assemblée générale de l’Onu. Il a indiqué que certains partisans de cette résolution ont nié l'existence de groupes armés commettant des actes de violence en Syrie, et ont refusé d'ajouter au projet de résolution des amendements exhortant l'opposition syrienne à se dissocier des groupes armés.
Ce qui inquiète particulièrement la Syrie est que ces pays « se livrent à une agression politique et médiatique contre la Syrie, en fournissant un soutien logistique, financier et politique aux groupes armés terroristes », tout en ignorant délibérément les efforts du gouvernement syrien, a-t-il poursuivi.
La Syrie a l'intention de tenir le 26 février un référendum sur une constitution, qui « permettra de créer un Etat syrien moderne et démocratique, un Etat de droit où tous les citoyens jouiront de droits égaux, un Etat basé sur le pluralisme politique, la séparation des pouvoirs, la protection des libertés civiles, et le contrôle démocratique du pouvoir par les urnes », a déclaré Bashar Ja'afari.
Messaoud Mekhlaf

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