L’opposition syrienne infiltrée par Tel-Aviv ?

Le site The Arabe Digest a révélé des accointances très graves des membres du Conseil national syrien, fer de lance de la «rébellion syrienne», dirigé par Burhan Ghalioun, confortant la thèse selon laquelle les événements qui continuent à secouer la Syrie sont l’œuvre de forces étrangères, dont l’objectif ne se limiterait pas à imposer des réformes politiques et un changement démocratique. Le site indique ainsi qu’un certain nombre de membre du CNS sont des cyberdissidents travaillés en amont par le puissant lobby israélien, à travers notamment l’institut Adilson des études stratégiques, dont le siège est à El-Qods occupée, et son site internet spécialisé dans la formation de cyberdissidents arabes financé par un homme d’affaires proche du Premier ministre Benyamin Netanyahu, et dont un membre connu du Conseil national syrien, Ramy Nakhla dit Maladh Amrane, faisait partie du conseil d’administration.
The Arab Digest met en lumière le cas d’un autre affidé syrien, Maamoune El-Himci, et d’un Libanais, Elie El-Khoury, proche des Forces libanaises de Samir Djaadjaa, connu pour son passé pro-israélien, et d’autres activistes arabes qui ont participé à l’élaboration d’un plan en 2004, pour obtenir le retrait de l’armée syrienne du Liban, suite à l’assassinat de l’ex-Premier ministre Rafic Hariri, à travers ce qui fut dénommée «la révolution du Cèdre».
Sur le même registre, le lobby israélien aux Etats-Unis a réussi à enrôler, à travers l’Institut des études du Proche-Orient de Washington, deux membres actuels du CNS : Ammar Abdelhamid et Oussama El-Mounjid, lesquels ont déjà pris part à plusieurs rencontres organisées par ledit institut, au lendemain même du déclenchement des événements en Syrie. La même source précise même le nombre des contacts que ces deux activistes auraient eus avec des membres importants de l’establishment américain proche du lobby sioniste et des néoconservateurs.
Ces révélations s’ajoutent aux nombreuses informations distillées par certains organes médiatiques, mais systématiquement censurées ou ignorées par les médias dominants en Occident et au Moyen-Orient, faisant état de l’arrestation, il y a quelques semaines en terre syrienne, d’une vingtaine d’agents français et de hauts officiels turcs, dont un colonel des renseignements, dans les rangs des «rebelles».

Ghania B.

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