Tennis : Nadal menace de ne pas revenir à Madrid et a le soutien de Djokovic

L'Espagnol Rafael Nadal a laissé entendre jeudi, après son élimination en 8e de finale du Masters 1000 de Madrid, qu'il y «aurait un tournoi de moins dans (son) calendrier» en 2013, si la direction du tournoi madrilène persistait dans son choix de le faire jouer sur terre battue bleue. Il a reçu dans la soirée le soutien du n°1 mondial Novak Djokovic. Le Serbe, qui s'est lui qualifié pour les quarts de finale, a indiqué qu'il avait la «même» position que son rival.

L'Espagnol Rafael Nadal a laissé entendre jeudi, après son élimination en 8e de finale du Masters 1000 de Madrid, qu'il y «aurait un tournoi de moins dans (son) calendrier» en 2013, si la direction du tournoi madrilène persistait dans son choix de le faire jouer sur terre battue bleue. Il a reçu dans la soirée le soutien du n°1 mondial Novak Djokovic. Le Serbe, qui s'est lui qualifié pour les quarts de finale, a indiqué qu'il avait la «même» position que son rival.
«J'ai essayé de préparer du mieux possible le tournoi. Je n'ai pas été assez bon pour m'adapter à ce court. Si les choses continuent comme ça, ce sera triste, mais l'an prochain, il y aura un tournoi en moins dans mon calendrier», a déclaré Nadal, après sa défaite face à son compatriote Fernando Verdasco (6-3, 3-6, 7-5).
«Si vous mettez Cincinnati sur gazon avant l'US Open, est-ce que vous pensez que les gens seront très heureux ? Alors, c'est une situation similaire ici», a ajouté le n°2 mondial dans une conférence de presse.
Après sa victoire sur le Suisse Stanislas Wawrinka (7-6, 6-4), Djokovic s'est vu demander quelle était sa position quant à la menace de Nadal de ne pas revenir à Madrid dans de telles conditions. «La même», a-t-il déclaré.
«Ils disent que les courts sont exactement les mêmes qu'avec de la terre ocre, ce qui n'est pas vrai, a-t-il développé. Il y a une grosse différence. Vous trébuchez, glissez tout le temps. Je pense que le vainqueur à la fin de la semaine sera celui qui ne se sera pas blessé.»
«Beaucoup de joueurs tombent, a-t-il remarqué. Cela demande des efforts très intenses au niveau du jeu de jambes, surtout pour des joueurs qui glissent beaucoup comme Rafa, moi ou (Gaël) Monfils.»
Ion Tiriac, le directeur du tournoi madrilène, a obtenu cette année de l'ATP que les courts soient recouverts d'une terre battue bleue, censée offrir un confort visuel supérieur aux spectateurs.
Cette initiative avait été dénoncée, avant même le début du tournoi, par la plupart des meilleurs joueurs mondiaux, qui avaient regretté de ne pas avoir été consultés sur le sujet.
Nadal, en particulier, s'était dit attaché à la tradition, avec l'ocre, et avait aussi déploré que ce changement intervienne à quelques semaines du début de Roland-Garros.
Et depuis le début de la semaine, les critiques n'ont pas cessé. Quasiment tous les joueurs se sont accordés à trouver cette terre bleue très glissante. Mardi après son premier match, Djokovic s'était déjà plaint que ce ne soit «pas du tennis» et s'était demandé s'il ne devrait pas jouer en «chaussures de football».
R. S.
 

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