Les prix du gaz subissent les effets de la crise économique

Les prix du gaz naturel continuent de subir les effets de la crise économique mondiale, rendant incertaine la reprise de l’industrie gazière, a déclaré, lundi à Kuala Lumpur, le président de l’Association internationale du gaz (AIG), le Malaisien M. Abdul Rahim Hashim, à l’ouverture des travaux de la 25e Conférence mondiale du gaz. Il a indiqué que l’industrie gazière a repris avec l’amélioration de l’économie mondiale mais «la crise est loin d’être finie, rendant la reprise de l’industrie incertaine». Trois ans de crise ont changé d’une façon dramatique le scénario de l’énergie mondiale avec une chute du prix du gaz qui est passé de 11 dollars à 4 dollars le million BTU. «L’image du gaz naturel comme une ressource a été affectée», a fait observer le président de l’AIG, pour qualifier l’impact de cette crise.
Les prévisions à long terme de la demande énergétique mondiale font état d’une progression de 30 à 40%. La part du gaz dans le mix énergétique mondial est appelée à augmenter, du fait qu’il contribue à réduire les émissions de CO2, dira-t-il en substance. Les événements mondiaux récents, comme l’accident de Fukushima en 2011 au Japon ou les bouleversements en Afrique du Nord et au Moyen-Orient sont autant d’arguments en faveur du gaz naturel qui continue à jouer son rôle dans l’approvisionnement des marchés par les quantités nécessaires et à des prix abordables.
R. E.

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