Les matières premières gagnent du terrain, portées par un dollar affaibli

Les cours des matières premières échangées dans les principaux marchés mondiaux ont évolué dans leur ensemble en légère hausse la semaine dernière portés par les inquiétudes persistantes sur la zone euro, ainsi que sur la vigueur de la reprise économique américaine.

Les cours des matières premières échangées dans les principaux marchés mondiaux ont évolué dans leur ensemble en légère hausse la semaine dernière portés par les inquiétudes persistantes sur la zone euro, ainsi que sur la vigueur de la reprise économique américaine.
Les cours du pétrole ont fini la semaine en légère hausse portés par la décision de l'Opep de maintenir ses quotas de production inchangés, et alors que le billet vert était affaibli par des spéculations sur de nouvelles mesures d'aide à l'économie américaine.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août, dont c'est le premier jour comme contrat de référence, échangé sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, valait 97,57 dollars contre 97,97 dollars une semaine plus tôt.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour la même échéance s'échangeait à 83,92 dollars contre 82,86 dollars vendredi précédent.
Les cours des matières premières alimentaires ont dans l'ensemble gagné un peu de terrain, profitant d'un affaiblissement du dollar dans un marché toujours incité à la prudence par les inquiétudes persistantes sur la santé économique de la zone euro.
Les cours du sucre sont resté orientés à la hausse cette semaine, le marché étant toujours soutenu par des pluies au Brésil qui continuent de perturber la récolte et le chargement dans les ports.
Sur le Liffe de Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en août valait 571,20 dollars vendredi contre 572,20 dollars le vendredi précédent.
Sur le NYBoT-ICE américain, la livre de sucre brut pour livraison en juillet cotait 20,18 cents contre 19,83 cents sept jours auparavant.
Les cours du café ont amorcé un rebond, les investisseurs profitant des bas prix pour faire quelques achats à bon compte.
La faiblesse du billet vert rend plus attractifs les achats de matières
premières libellées en dollar pour les investisseurs munis d'autres devises.
Sur le Liffe de Londres, le prix de la tonne de robusta pour livraison en septembre valait 2.108 dollars vendredi contre 2.095 dollars pour l'échéance de juillet le vendredi précédent .
Sur le NYBoT-ICE à New York, la livre d'arabica pour livraison en septembre valait 152,30 cents contre 155,55 cents pour l'échéance de juillet sept jours auparavant.
Les prix du cacao ont poursuivi leur net rebond cette semaine, toujours portés par des inquiétudes sur l'offre, du fait du niveau très élevé (environ la moitié) des ventes déjà effectuée pour la prochaine récolte (2012-2013) en Côte d'Ivoire. Sur le Liffe de Londres, la tonne de cacao pour livraison en juillet valait 1.579 livres sterling vendredi contre 1.520 livres sterling le vendredi précédent. Sur le NYBoT-ICE américain, le contrat pour livraison en juillet valait 2.250 dollars la tonne contre 2.185 dollars un semaine plus tôt.
Les cours du blé, du maïs et du soja ont reculé cette semaine à Chicago, plombés par des incertitudes croissantes sur le front de la demande européenne et par des conditions météorologiques plus favorables que prévu dans le centre des Etats-Unis, dans un marché très volatil. Le boisseau de blé à même échéance a terminé à 6,0950 dollars contre 6,3025 dollars vendredi dernier (-3,3%). Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en juillet a terminé vendredi à 5,7950 dollars contre 5,9800 dollars la semaine précédente à la clôture (-3,1%). Le contrat sur le boisseau de soja pour livraison en juillet a terminé à 13,76 dollars contre 14,2625 dollars une semaine plus tôt à la clôture (-3,7%).
Les cours des métaux précieux ont gagné un peu de terrain cette semaine, mais leur hausse restait timide alors que les investisseurs optaient pour la prudence du fait des inquiétudes persistantes sur la zone euro.
 

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