L’Algérie participe activement à l’enquête annuelle sur la politique euro-méditerranéenne

Un total de 844 personnes, leaders d’opinion, experts en affaires internationales et acteurs significatifs du monde méditerranéen, ont répondu à l’enquête de l’Institut européen de la Méditerranée (IEMed) sur le bilan et les enjeux de la politique euro-méditerranéenne dans le contexte des bouleversements provoqués par le «printemps arabes». D’après un communiqué rendu public par l’IEMed, ce haut degré de participation «témoigne de l’intérêt que suscite la façon dont la région méditerranéenne a évolué suite aux changements survenus durant les deux dernières années». D’après l’IEMed, les pays les plus représentés, à l’occasion de la conduite de cette enquête, sont le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, l’Egypte et la Turquie et, pour l’Europe, la France, l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne et la Grande-Bretagne. Parmi les personnes ayant répondu à l’enquête, qui s’est déroulée entre le 8 janvier et le 8 mars, 53% sont issues de l’UE et 45% des pays partenaires méditerranéens. Quant aux catégories, 47% des participants sont des experts et des universitaires, 27% appartiennent au milieu institutionnel et politique et 26% sont des représentants de la société civile. Les résultats de l’enquête, qui seront publiés prochainement, selon l’institut, ont pour objectif de contribuer à l’orientation de politiques visant la région. L’enquête est réalisée par l’IEMed dans le cadre du programme cofinancé par l’Union européenne. A rappeler que les précédentes enquêtes avaient obtenu un nombre de réponses inférieur à celui de la présente édition, à savoir 695 (2011), 598 (2010) et 371 (2009).
Amine Sadek
 

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