Comités de soutien à Bouteflika : «Le Président a pris la décision de ne pas se représenter»

Abdelghani Touhami, animateur général de la campagne d’Abdelaziz Bouteflika lors des précédentes élections, affirme que le président de la République a décidé de ne pas se représenter pour un quatrième mandat. Dans un communiqué parvenu à Algeriepatriotique, le coordinateur national des comités de soutien déclare qu’il se trouve «contraint de sortir de son silence face à l’impudence de l’imposteur politique Amar Saïdani qui fait pression, avec l’appui des lobbies de l’argent sale, de certains partis politiques et de personnalités, sur le chef de l’Etat pour l’obliger à se représenter, alors que Saïdani et ses soutiens sont parfaitement au courant de la décision du chef de l’Etat de ne pas briguer un autre mandat». Touhami souligne que «la décision de Bouteflika a été prise bien avant sa maladie et précise que le chef de l’Etat lui a fait part, ainsi qu’à des membres du comité de soutien, de sa volonté d’adopter une position neutre en s’efforçant de veiller à l’organisation d’élections transparentes et démocratiques, de réhabiliter la voix du peuple et d’ouvrir la voie à l’édification de la deuxième République en mettant un terme à la légitimité révolutionnaire». Selon Abdelghani Touhami, le président Bouteflika a d’ailleurs entrepris de nommer des hommes qu’il considère comme dignes de confiance aux postes de ministres de la Justice de l’Intérieur et à la tête du Conseil constitutionnel, respectivement Tayeb Louh, Tayeb Belaïz, et Mourad Medelci, en vue de la préparation des prochaines élections et d’une nouvelle ère pour l’Algérie. Selon l’ancien animateur général de la campagne de Bouteflika, Amar Saïdani et les lobbies occultes qui le soutiennent veulent à tout prix préserver leurs intérêts et font tout ce qu’ils peuvent pour pousser le Président vers le quatrième mandat, en laissant croire que son retrait constituerait «un grand danger pour le pays» et en estimant que les grands partis qui le soutiennent risquent d’éclater, provoquant une grande anarchie politique qui aboutirait «à la perte de contrôle sur la gestion des affaires de l’Etat». Alors que selon Abdelghani Touhami, «ce sont justement ces menaces insidieuses et ces méthodes indignes qui font peser des risques sur la stabilité et la sécurité du pays».
Meriem Sassi

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