Entre un mensonge qui rassure et une vérité qui blesse

Depuis le fameux «Tab djnanna» à Sétif, beaucoup ont cru que l’heure de la transition pacifique et civilisée vers la deuxième République algérienne avait sonné ! Les prétendants potentiels à la magistrature suprême devraient «normalement» s’atteler à préparer un programme digne de ce nom et de ce rendez-vous décisif, afin de le présenter au peuple qui aura à faire son choix. Tous sans exception, ou presque, ont opté pour l’attaque du pouvoir en place en mettant l’accent sur des affaires qui ne relèvent pas de la politique voulue par le peuple au pays, mais de la justice que le peuple exige «à juste titre» des responsables. Dans cette cacophonie, le peuple, habitué déjà à ce genre de spectacle ennuyeux et répétitif, décida de continuer à vaquer à ses occupations quotidiennes sans trop donner d’importance aux verbiages des uns et des autres. Un AVC contraint le chef de l’Etat actuel «déjà absent» à se téléporter au Val-de-Grâce pour se faire soigner, et rester absent jusqu’à cet instant même.
Pendant ce temps, le monde est en effervescence : la Syrie l’Egypte l’Ukraine en plus de l’Iran font la Une des médias. Entre-temps, chez nous au sud, là où tout était calme et paisible des troubles commencent à se produire. A l’ouest, notre «meilleur» ennemi, le Makhzen, multiplie les provocations contre notre pays, et suite aux coups portés à ses narcotrafiquants par notre armée et nos GGF, en plus de notre diplomatie, cerise sur le gâteau, le Makhzen choisit la date symbole pour nous autres Algériens pour rassembler une meute de bestioles vêtues en humains devant notre ambassade afin de souiller notre drapeau national le jour de notre fête nationale. Une décennie de sang et de violence inouïe que nous avons vécue contre les hordes de meurtriers islamistes, et non pas musulmans, nous a appris à rester vigilants vis-à-vis de tout ce qui est susceptible de menacer notre sécurité, quelles que soient son origine ou ses prétendus intentions. Les attaques contre les tares réelles du pouvoir en place par les opposants ont fait naitre par un certains discours la peur d’une ingérence étrangère dans nos affaires internes, possibilité à ne pas exclure, mais à ne pas gonfler aussi.
Le chef de l’Etat actuel maintenait le suspense sur sa candidature, au point que nos augustes opposants ne savaient plus sur quel pied danser, des alliances «impensables» se sont faites sans aboutir à rien du tout, excepté des déclarations sur fond de conditionnel : si… Cela est la preuve d’une incompétence qui révèle une inaptitude flagrante à gérer un pays comme l’Algérie et être prêt à prendre les décisions qu’il faut au moment qu’il faut dans l’intérêt de notre peuple et notre pays. Le chef de l’Etat actuel a positionné ses pions sur l’échiquier : la tour Medelci au Conseil constitutionnel en prévision de l’appel à l’article 88, le fou dit drabki Saïdani dans son rôle de bouffon et le cheval Sellal dans une précampagne qui n’a pas dit son, nom depuis son retour de France, qui dit mieux. A quelques jours de la clôture des dépôts de candidature à la présidentielle, le cheval Sellal à Oran, entouré de Terminator Schwarzenegger et Nicolas Hulot, osa, alors qu’il n’en avait pas le droit, annoncer publiquement la candidature pour un quatrième mandat du Président encore malade et normalement sortant. J’ai nommé Fakhamatouhou Abdelaziz Bouteflika. Bien joué, votre excellence ! Il est vrai que vous n’avez pas des Kasparov pour adversaire, mais c’est très bien joué comme même, la partie est presque gagnée. Boycott ! Boycott !, commencent à crier les éternels déçus sans suite dans les idées, mais que se passera-t-il ensuite après ce boycott ? Le savez-vous, l’imaginez-vous au moins ? Depuis le fameux discours de Sétif, je savais en tant qu’Algérien lambda que le mot facile je devais l’exclure de cette étape aussi décisive que dangereuse, et voilà, nous y sommes presque à portée de cette date où tout va changer certainement, vers le pire ou le meilleur, tout dépend du niveau de conscience et d’action/réaction de chacun (e) de nous. Un choix doit être fait et assumé pour l’avenir de notre pays et les générations futures. Nous en sommes tous et toutes responsables qu’on le veuille ou pas, et advienne que pourra.
Antisioniste
 

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