L’ODH dénonce la répression des manifestants à Tizi Ouzou

L’Observatoire des droits de l’Homme de Tizi Ouzou dénonce avec vigueur la répression qui s’est abattue sur les manifestants qui ont organisé une marche pacifique aujourd’hui 20 avril 2014 à Tizi Ouzou pour commémorer l’anniversaire du Printemps berbère. Dans un communiqué parvenu à la rédaction, l’Observatoire des droits de l'Homme de Tizi Ouzou relève que c’est là une première fois que la police «empêche les citoyens de marcher à Tizi Ouzou pour célébrer le Printemps berbère depuis 34ans», ce qui a «provoqué des émeutes et des affrontements entre les marcheurs et les services de police». L’observatoire affirme que «les manifestants ont été brutalement matraqués». et rappelle que «plusieurs citoyens ont été blessés et d’autres interpellés». il s’insurge de ce fait contre ce qu’il qualifie d’«atteinte à la liberté d’expression, à celle de manifester pacifiquement et contre des libertés garanties par la Constitution algérienne et les textes internationaux ratifiés par l’Algérie». L’Observatoire des droits de l’Homme de Tizi Ouzou indique que c’est «un collectif des anciens détenus d’Avril 80 et des anciens militants du MCB et le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie qui a appelé à la manifestation qui a été sauvagement empêchée par les services de sécurité», et appelle «les autorités algériennes à protéger et à promouvoir les libertés collectives et individuelles au lieu de les transgresser et à respecter l’identité amazighe et la mémoire des martyrs de la revendication identitaire en Algérie».
Meriem Sassi
 

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