La LADDH dénonce la pression exercée sur les syndicats autonomes

La Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH) dénonce «énergiquement» la «pression exercée sur les membres des organisations syndicales autonomes». Elle affirme, dans une déclaration rendue publique aujourd’hui, avoir pris connaissance de plusieurs cas de harcèlements subis par des cadres syndicaux. La LADDH cite comme exemple le Snapap qui «compte parmi ses délégués et adhérents de nombreux syndicalistes touchés par des mesures iniques et arbitraires telles que les suspensions, mutations et radiations dont la dernière est celle du président du syndicat Rachid Malaoui. Mais pas seulement. D’autres syndicats autonomes sont également visés par ces mesures répressives, indique cette Ligue de défense des droits de l’Homme. Il s’agit, entre autres, du Syndicat national autonome des travailleurs de la poste (SNAP) auquel on refuse toujours l'enregistrement et qui a vu son président, Mourad Nekkach, tout simplement suspendu et son chargé de la communication, Tarek Ammar Khodja, licencié. La LADDH évoque aussi le cas du président du Syndicat national autonome des travailleurs de l’électricité et gaz (SNATEG), syndicat enregistré, Abdellah Boukhalfa, qui a été licencié. 37 délégués du même syndicat ont été, quant à eux, touchés par des mesures allant de ponction sur salaire à la rétrogradation et même le licenciement. La LADDH condamne ainsi ce qu’elle qualifie de «campagne de répression des syndicalistes» et considère cela comme «des mesures de représailles contre ceux qui refusent de renoncer à leur autonomie et à leur liberté». Elle se solidarise «avec les syndicaliste tout en demandant à tous les militants et défenseurs des libertés de renforcer les rangs des syndicats autonomes afin de conquérir par la lutte l'autonomie syndicale».
Rafik M.
 

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