Epson a reporté sa conférence de presse sur demande des autorités

On apprend de sources concordantes que la filiale française du géant japonais de l’industrie électronique a décidé de reporter à une date ultérieure la tenue d’une conférence de presse à Alger, prévue pour dimanche 28 septembre, sur une demande des autorités algériennes de surseoir à l’organisation de cette activité, suite à l’annonce de l’assassinat d’un ressortissant français par un groupe terroriste en Algérie, le 24 septembre dernier. Cette mesure de prévention n’est pas imposée exclusivement à Epson, mais à tous les acteurs économiques étrangers activant en Algérie, précise notre source. Dans un communiqué adressé samedi dernier à tous les titres de presse, Epson Algérie évoquait des «raisons de sécurité imposées» par «les derniers événements survenus en Algérie» pour justifier un «report» à une date ultérieure. La rencontre programmée pour le lendemain prévoyait plusieurs interventions de responsables et de consultants d’Epson France et d’Epson Algérie, et une présentation de la dernière solution technologique de vidéo-projection destinée au secteur de l’éducation en Algérie. On ignore cependant quand cette mesure sera levée et si les entreprises étrangères activant en Algérie sont soumises à d’autres mesures restrictives liées à cette conjoncture, née des derniers événements, autres que les conseils de voyages qui sont régulièrement mis à jour par plusieurs ambassades étrangères à Alger, dont celle de la France, depuis l’assassinat de l’alpiniste français dans le Djurdjura. Il va sans dire que cette mesure ne réduit pas substantiellement l’activité de ses acteurs économiques, puisque seules les activités publiques sont concernées.
R. Mahmoudi