Le syndrome des Jacobins : le patriotisme algérien perd-il ses valeurs ?

La plupart des médias privés en Algérie et journaux électroniques qui s’autoproclament algériens ont démontré à l’occasion de l’anniversaire de la Révolution du 1er Novembre leur démission du patriotisme, et certains même leur trahison aux chouhada. Un site électronique est parti plus loin en défiant les Algériens martyrs en écrivant : «Le 1er Novembre, c’est de la merde.» Ces enfants de harkis et traîtres continuent en toute liberté, à l’intérieur du pays comme à l’extérieur, en particulier en France, à sévir, notamment en brouillant la piste révolutionnaire et son tracé à la nouvelle génération. Des résidus des décharges de l’Histoire, dont les parents et arrière-parents sont présents dans la mémoire des patriotes comme des familles très dévouées à la cause française. Des commerçants de la presse dont certains versent dans la subversion, indignes à une Algérie qui a sacrifié ses meilleurs enfants tombés au champ d’honneur et ses combattants vivants désignés aujourd’hui par le clan X et le clan Y, par ces mêmes manipulateurs de la presse. En sillonnant les villes et villages d’Algérie, cette semaine, nous avons constaté que l’amnésie a fait son travail. Ce Premier Novembre, qui avec tous les honneurs est pris comme référence par les mouvements de liberté à travers le monde, est oublié par ses propres enfants atteints d’une amnésie flagrante par le syndrome de la propagande négative. Constatant que les magasins, ruelles, maisons, autobus et quartiers n’étaient point décorés par l’emblème national, comme il a été le cas à chaque rencontre du football. Une preuve que population, responsables et partisans des assemblées populaires n’avaient pas assumé leur devoir et leur mission. Le vert blanc a disparu de la vue en ce Premier Novembre. Certes, le marasme social existe, le marasme politique existe, le marasme économique existe, mais il ne devrait en aucun cas être un facteur de délaissement de l’amour de la patrie ni d’abandon ! Car il ne peut y avoir de patriotisme que si nous avons conscience à la fois d’être les héritiers d’une histoire commune, celle de l’Algérie combattante et si nous combattons un ennemi commun hostile à la nation. Certains Algériens, malheureusement, adoptent le «patriotisme-jacobinisme», comme l’avait fait de Gaulle, qui était connu pour ses positions ultra-jacobines. Il était un Jacobin parmi les plus radicaux et a laissé ses adeptes en Algérie. C’est pourquoi il avait laissé dire au sujet de l’indépendance de l’Algérie sa phrase : «Nous verrons dans trente ans !» C’était juste pour dire que depuis 1992, l’Algérie fait face aux Jacobins terroristes dans tous les domaines. Certainement, le combat serait long, mais viendra le jour de l’assainissement, ils payeront tous leur trahison.
El-Djazaïri
 

Pas de commentaires! Soyez le premier.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.