Pays en liquidation

Les aventuriers obstinés du pouvoir sont-ils en passe de réussir dans leur entreprise de mise en faillite de notre pays, commencée il y a seize ans ? Apparemment oui.
Cela s'est fait à travers :

Les aventuriers obstinés du pouvoir sont-ils en passe de réussir dans leur entreprise de mise en faillite de notre pays, commencée il y a seize ans ? Apparemment oui.
Cela s'est fait à travers :
– La multiplication et l'expansion de maux et fléaux sociaux sciemment encouragés pour saper le moral d'une société et les fondements d'un Etat, qui avaient subi, pendant plus d'une décennie, un terrorisme barbare, qui avait sérieusement détruit les ressources humaines et les capacités productives du pays ;
– Une désindustrialisation au profit de l'import-import ;
– Une privatisation précipitée d'entreprises publiques économiques nationales et locales ;
– Une économie informelle dominante ;
– Une fraude et une évasion fiscales et un transfert illicite de capitaux à l'étranger ;
– Une mise sous anesthésie générale du peuple algérien avec une politique irresponsable de subventions tous azimuts, qui défie toutes les lois de l'économie et des finances, essentiellement destinées à acheter temporairement une paix sociale problématique ;
– Une fuite massive des cerveaux, facilitée par un chômage chronique et une marginalisation des cadres ou leur envoi à la retraite anticipée ;
– Une réconciliation nationale unilatérale boiteuse ;
Le processus de mise en faillite délibérée de l'Algérie a été mené par le pouvoir en place avec la complicité active de ses protecteurs étrangers et algériens, ses protégés, ses obligés et ses serviteurs zélés.
Le pillage et le bradage des ressources naturelles non renouvelables de notre pays et la dilapidation de ses ressources financières, qui a été quelque peu ralenti par la maladie qui a frappé le président Abdelaziz Bouteflika en avril 2013, sont en train de reprendre de plus belle, à un rythme endiablé.
En tout état de cause, après avoir sérieusement affaibli le pays avec une gestion chaotique, le pouvoir algérien et son président-alibi (voir article «L'alibi Bouteflika» in http://diplomatiealgerienne.centerblog.net) veulent décréter une amnistie fiscale générale avant de prononcer officiellement la liquidation du pays et la cession de ses actifs à l'oligarchie qui a prospéré à l'ombre de ce pouvoir auquel elle est liée organiquement.
R. T.

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