Le terrorisme au service du sionisme

Par Mohamed Benallal – «Le terrorisme est avant tout un acte politique, il cherche à provoquer un effet politique. Si, à cause de lui, nous changeons notre société, il est gagnant. Nous vaincrons les terroristes en vivant comme nous le voulons, et non comme ils le veulent, eux.»Tom Clancy.

Par Mohamed Benallal – «Le terrorisme est avant tout un acte politique, il cherche à provoquer un effet politique. Si, à cause de lui, nous changeons notre société, il est gagnant. Nous vaincrons les terroristes en vivant comme nous le voulons, et non comme ils le veulent, eux.»Tom Clancy.
Aujourd’hui, l’état des lieux de notre planète, et en l’occurrence l’état de la paix, est compromis pour diverses raisons politiques, économiques, religieuses et historiques tant entre les Etats, les peuples, qu’entre les civilisations et bien d’autres considérations que les oligarchies connaissent. Les causes apparentes et dormantes persistent et cela ne fait qu’aller de mal en pis. La volonté politique onusienne et celle d’autres organisations régionales ne sont pas en mesure de combiner les efforts utiles et nécessaires dans l’intérêt de l’humanité, l’intérêt de tous pour faire face et pour parer au choc annoncé. D’autant plus que l’amalgame entre la résistance armée de libération et le terrorisme est préconisé pour mettre fin à toute résistance légale et légitime. Un héros de la révolution armée algérienne disait aux généraux français : «Donnez-nous vos avions et nous vous donnerons nos couffins», dans le but de mettre fin à cet amalgame. De l’Orient à l’Occident, l’histoire de l’humanité s’est faite à coups d’épée, de canon, de pierres ou autres dispositifs pour faire valoir la culture du grand, du supérieur, du maître, du fort et de l’égocentriste. Dans l’Orient, le berceau de tous les illuminismes historiques partant de la Palestine jusqu’en Irak, histoire, civilisation et religion se sont côtoyées à des degrés de forces physiques, morales et bienfaisantes pour un système de société plus juste et moins juste, plus équitable et moins équitable, et plus prospère et moins prospère. En regardant dans le rétroviseur historique, le monde n’a jamais été aussi compliqué qu’aujourd’hui. Cette complexité nous demande des efforts au niveau de la pensée économique, sociale, spirituelle et de la morale dans le but de mieux cerner les causes et leurs inductions et déductions ainsi que leurs conséquences pour ne pas se tromper sur les fausses évidences. Aujourd’hui, lorsqu’on constate la barbarie au sens de l’horreur qui est affectée au terrorisme avec la spécificité «islamique», ce ne sont n’est en fin de compte que des paravents dressés pour cacher une multitude de causes diverses et leur origine. Le circuit va du social au religieux en passant par le politique dont les services secrets et de renseignements sont les auteurs qui préparent les ingrédients de la recette pour faire fructifier le terrorisme. Des informations montrent que beaucoup de jeunes Occidentaux sont allés se battre en Syrie et en Irak, ils ont reçu une formation militaire ; le journal The Daily Starrelève que beaucoup de recrues ont rejoint Daech et Nosra. Par conséquent, l’implication directe des services secrets américains, britanniques, français et israéliens dans la création de cellules islamistes, dans le but d’affaiblir les Etats de la région et de là permettre à l’Occident de prospérer en faisant main basse sur les richesses pétrolières et gazières de ces pays, est avérée. Le temps commence, en tout cas, à donner raison à tous ceux qui exprimaient des soupçons sur cette implication et, donc, il faut dire que les armées occidentales servent de tremplin pour le terrorisme salafo-sioniste. Le terrorisme qui nous menace n’est pas né du néant. Lutter contre le terrorisme serait, d’abord, prendre conscience du rôle de la politique des Etats-Unis et leurs acolytes dans l’encadrement des pratiques de violence, et de changer les lignes politiques suivies par les pays dits «voyous»; la lutte par les armes classiques est devenue aujourd’hui inutile si elle n’est pas accompagnée d’une transformation qui puisse changer radicalement même dans le chaos la structure d’un Etat, exemple de l’Irak et de l’Afghanistan, et c’est à partir du chaos que jaillit l’ordre. Le problème du terrorisme ne relève pas seulement du phénomène social, il est devenu un cadre structurel, c'est-à-dire que tous les paramètres constitutifs d’un Etat sont en jeu. Les racines historiques et sociopolitiques de ces mouvements de violence à travers le monde nous ramènent à comprendre les difficultés incombant aux sociétés arabes qui appellent et provoquent ce besoin de destruction et de vengeance par des discours extrémistes, contre la société en général, dont ils ont subi l’influence et celles dont ils sont issus. Nous vivons une époque bien étrange, un mal qui se nourrit dans le temps avec une permissivité exemplaire, ce mal se cultive dans plusieurs parcelles de son champ, chaque parcelle lui a été attribuée pour les semences des graines idéologiques, économiques et monétaires, raciales, ethniques, confessionnelles, sociales, territoriales, religieuses. Ces parcelles de ce champ vont devenir par la suite des territoires de bataille que les oligarchies vont déclarer pour mieux accaparer la prébende gazière, pétrolière et autres. Cet assemblage de parcelles de ce même champ est bien miné, il est capable de provoquer la mort certaine et atroce par le biais du terrorisme (phénomène préfabriqué), alors, pour le bon sens, il faut empêcher par tout moyen cet assemblage de la machine de mort. A première vue, il faut mettre le paquet (politique-social-économique-religieux…) par la lutte sans cesse contre l’exclusion, le désespoir, les iniquités, les atteintes aux dignités humaines, pour tarir une bonne fois pour toutes la matière première qui est utilisée par cette machine de la mort, bien comprendre, c’est lutter les yeux bien ouverts. Les racines de ce mal sont multiples, les enlever une à une afin de pouvoir construire un monde vivable pour tous. Il s’agit d’identifier les objectifs et les stratégies de ceux qui planifient ces maux de société, connaître les moyens logistiques et financiers, et leurs capacités opérationnelles, et les paralyser une bonne fois pour toutes, c'est-à-dire empêcher cet assemblage pour que cette machine de la mort cesse de fonctionner. Il est inconcevable que des êtres humains soient transformés en engins explosifs pour être utilisés là où l’intérêt est en jeu. Dans cet Orient mystique, et devant cet Occident orgueilleux, c’est tout un symposium où se rencontrent tous les phénomènes ésotériques historiques où dans chaque étape historique se fond un état d’esprit nihiliste qui se produit suivant un objectif égocentrique de ceux qui ont ce pouvoir ou la mainmise du système. Le panarabisme et le nationalisme arabe étaient prônés par l’Egypte de Nasser au milieu de cet Orient pour que vive la Palestine arabe. L’Occident faisait tout pour abroger cette conception politique, briser ce mouvement, anéantir cette force… après tant de guerres sans paix. La Palestine reste la cause principale et le pivot de l’Orient et produit les effets allant de l’Orient jusqu’à l’Occident. Sadate le superman voulait aller à contre-sens ou contre nature pour ouvrir la voie à l’Occident arrogant, mais un gendarme des Etats-Unis tombe suite à une merveilleuse révolution populaire, pour laisser place à une nouvelle politique de la République islamique d’Iran qui avait comme objectif principal la libération de la Palestine suite à la nouvelle conception «conflit musulman-israélien».
Les amis d’Israël, l’Occident et les arabosionistes (roitelets) appliquent à la lettre la géostratégie néfaste élaborée par les «think tanks», dans le but de détruire la région de l’Orient par le biais de Daech-Nosra. Car le terreau fertile de la région pour la fabrique des groupuscules extrémistes existe et que le baril des pétromonarchies facilite aisément. Les néoconservateurs américains motivés par l’Aipac (American Israel Public Affairs Committee, un lobby sioniste) ont pu détruire l’Afghanistan, l’Irak, la Somalie, le Soudan, la Libye… Et tout ce qui s’en suit dans le but de soumettre tous les pays de l’Orient. Le concept du conflit «israélo-arabe» a été effacé pour un temps pour laisser place au nouveau concept du conflit «israélo-palestinien», ce passage est mis en relief dans tout ce qui se passe aujourd’hui en Syrie et les dépassements se font et vont jusqu'à cet Occident arrogant. Par conséquent, il ne faut pas trop s’alarmer, «la bûchette que tu sous-estimes risque de te crever un œil» selon un adage de chez nous. Les roitelets propagent le wahhabisme et le takfirisme et financent les organisations terroristes, ces roitelets qui sont décorés de la «Légion d’honneur» par la France des droits de l’Homme. Cet Occident qui ne tolère guère une opposition armée chez lui, mais il la permet et la soutient chez autrui ; cette nouvelle conception «d’opposition armée» est mise en relief en Syrie. Les valeurs de l’Occident se perdent dans la logique occidentale, devant les intérêts et deviennent un nouveau conte de fées. Le terrorisme a frappé récemment en France et en Belgique, l’Occident et le reste du monde condamnent vivement l’acte, par contre, en Syrie c’est du «djihad», de la «résistance»… Un soldat israélien tire à bout portant sur un Palestinien blessé sans que personne ne dise mot…
M. B.

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