L’ONG internationale WSAF appelle à faire pression sur le Maroc

The Western Sahara Action Forum (WSAF), une organisation de soutien au Sahara Occidental basée au Royaume-Uni, a lancé une campagne internationale pour exiger l’organisation, «le plus tôt possible», d’un référendum d’autodétermination au Sahara Occidental. Le WSAF invite les membres de la communauté internationale à utiliser «tous les moyens que les nouvelles technologies offrent» pour sensibiliser les instances internationales à «agir et très vite» en vue de mettre un terme à l’occupation par le Maroc du Sahara Occidental. «Il faut, souligne le communiqué du WSAF, écrire, téléphoner et envoyer des messages par email au Conseil de sécurité de l’ONU, pour exiger la tenue d’un référendum pour l’autodétermination du Sahara Occidental, sous occupation marocaine depuis 1975». Le Forum d'action pour le Sahara Occidental relève qu’au cours des dernières semaines, la question du Sahara Occidental est «désormais en tête dans l’agenda de l’instance onusienne» et «est très largement médiatisée, notamment depuis la dernière visite du secrétaire général de l’ONU dans les camps des réfugiés sahraouis et dans les territoires libérés». Un déplacement dominé par l’engagement solennel du premier responsable de l’instance onusienne à intensifier les efforts pour parvenir à un règlement du conflit. L’engagement de Ban Ki-moon a été motivé par le constat fait sur place des conditions de vie inacceptables du peuple sahraoui. Le dernier déplacement du secrétaire général de l’ONU dans la région a été marqué par un incident inédit dans les annales de la diplomatie internationale, caractérisé par «les insultes proférées par le Maroc contre la personne de Ban Ki-moon», s'indigne l'ONG. L’expulsion par Rabat du personnel de la Minurso a été qualifiée de «sérieux défi à la crédibilité et à la réputation du Conseil de sécurité de l’ONU». La WSAF exhorte les membres de la communauté internationale à exprimer «leur ferme condamnation de cette stratégie d’intimidation tactique adoptée par le Makhzen». Par ce geste, souligne le communiqué de la WSAF, le Maroc a «non seulement montré un total mépris a l’égard du secrétaire général et du Conseil de sécurité de l’ONU, mais cela constitue également un mépris du droit international». La WSAF, basée au Royaume-Uni, est très active sur les réseaux sociaux. Elle participe à la campagne de surveillance du respect des droits de l’Homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental et revendique l’élargissement du mandat de la Minurso pour intégrer la supervision du respect des droits de l’Homme à ses missions actuelles.
De Londres, Boudjemaa Selimia

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