«Maintien de tous les projets à caractère productif ou d’ordre infrastructurel» (Benkhlafa)

Le ministre des finances, Abderrahmane Benkhalfa, en visite dans la wilaya de Bejaia, a rassuré ce dimanche sur la volonté du gouvernement de maintenir dans son programme de développement «tous les projets à caractère productif ou d’ordre infrastructurel susceptibles de soutenir la croissance». «Tous les projets susceptibles de renforcer la croissance seront maintenus», a-t-il indique, soulignant, à ce titre la mise sur pied d’une commission spécialisée pour «faire le tri en l’espèce et décider des projets à favoriser par rapport à d’autres». Relevant que «le niveau insoutenable des investissements» effectué jusque-là, «peut-être le plus important du bassin méditerranéen», le ministre, a tenu à rassurer toutefois sur la détermination de l’Etat à persévérer dans cette dynamique, «malgré la réduction des ressources provenant des hydrocarbures». Pour ce faire, Benkhalfa a mis en exergue la nouvelle démarche, adoptée, qui repose essentiellement sur la mobilisation de nouvelles ressources alternatives, notamment les recettes fiscales ordinaires, hors hydrocarbures d’une part et d’autre part, une rationalisation des dépenses publiques et par conséquent une meilleure efficience aussi bien dans leur affectation que dans leur conduite. «Cette démarche ne signifie pas le non-recours aux recettes pétrolières, mais elle aura l’avantage d’épargner au pays les effets négatifs de la crise», a-t-il déclaré aux cadres de son secteur et aux commissaires aux compte réunis en séminaire à l’université «Abderahmane Mira», expliquant par ailleurs que «la mobilisation des ressources, y compris celles de l’informel, menée de par avec le lancement de l’emprunt obligataire va apporter ses fruits et contribuer au financement de la croissance et du développement en général». «A ce titre, nous avons demandé aux banques de bancariser les ressources, y compris les ressources du secteur informel et demandé également à l’administration des impôts d’aller vers les commerces, d’augmenter les immatriculations fiscales de sécuriser et de donner des garanties à ses usagers», a-t-il ajouté, indiquant que la mobilisation de la ressource ordinaire doit être en augmentation par rapport aux ressources pétrolière. «En 2016, la fiscalité ordinaire a représenté le double de la fiscalité pétrolière. Nous allons persévérer dans ce sens», a-t-il soutenu, misant par voie de conséquence, «sur la possibilité de réaliser en 2017, un taux de croissance de l’ordre de 7%».
 

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