Le pétrole se replie à moins de 53 dollars à Londres
Les prix du pétrole ont régressé mardi en cours d’échanges européens alors que le patron du groupe pétrolier russe Rosneft ne compterait pas geler sa production, selon des informations de presse. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre a perdu mardi 27 cents à 52,87 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange(Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour la même échéance a reculé de 27 cents à 51,08 dollars.
La veille, le Brent avait atteint un plus haut en un an à 53,73 dollars, tandis que le WTI avait plafonné à 51,60 dollars, à son plus haut depuis quatre mois, alors que le président russe Vladimir Poutine avait déclaré que son pays était prêt à se joindre à une limitation mondiale de la production de pétrole. Toutefois, les déclarations de M. Poutine ne convainquaient pas certains spécialistes. «La Russie est mal préparée à limiter sa production, qui atteint actuellement des niveaux records», ont noté des analystes. «Les doutes s’accentuent depuis que le dirigeant de Rosneft, qui produit40% du pétrole russe, a affirmé qu’il n’accepterait pas de geler ou de faire reculer sa production», ont-ils expliqué, citant des informations de presse.
Alors que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a annoncé il y a deux semaines à Alger avoir trouvé un accord pour limiter sa production et ainsi faire face à une croissance atone de la demande, les marchés s’interrogent sur la position des autres grands producteurs mondiaux, en particulier la Russie, qui a produit à un niveau record en septembre.