Le FFS exige l’extinction des poursuites judiciaires contre ses cadres

Mohamed Hadj Djilani FFS
Mohamed Hadj Djilani, premier secrétaire du FFS. D. R.

Par Hani Abdi – Le premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), Mohamed Hadj Djilani, exige l’extinction des poursuites judiciaires contre ses cadres à Ghardaïa. «Le secrétaire national du FFS chargé de la solidarité, Mosbah Hamou, des membres du conseil national, des cadres de la Fédération de Ghardaïa et des militants de la société civile comparaîtront devant le tribunal criminel près la Cour de Ghardaïa le jeudi 18 janvier 2018 pour répondre aux accusations de constitution “d’association de malfaiteurs dans le but de renverser le régime” et “l’incitation des citoyens à prendre les armes contre l’autorité de l’Etat” ainsi que “l’atteinte à l’intégrité territoriale du pays”», souligne Hadj Djilani dans un communiqué rendu public aujourd’hui, considérant que «ces militants qui ont contribué activement à ramener le calme et à la recherche d’une solution pacifique et durable à la crise qui a ensanglanté cette région du pays n’ont jamais dérogé à la lutte pacifique dans le cadre légal».

Le premier secrétaire du plus vieux parti de l’opposition dénonce ainsi un procès préfabriqué. «Ils seront jugés sur la base d’un dossier monté de toutes pièces par les services de sécurité», relève Hadj Djilani. «Est-il raisonnable que la justice poursuive des militants de notre parti pour des chefs d’inculpation aussi graves ? Encore plus, l’un des avocats de la défense, Me Nourreddine Ahmine, est poursuivi pour “outrage à corps constitué” et “présentation de fausses preuves concernant un crime”», poursuit-il.

«Le FFS dénonce avec la plus grande vigueur cette cabale judiciaire contre ses militants de Ghardaïa et met en garde contre toute pression, d’où qu’elle vienne, pour empêcher la justice d’exercer ses missions en toute indépendance», ajouté Hadj Djilani. Une forte délégation comprenant des membres de l’instance présidentielle, le premier secrétaire, le chef du groupe parlementaire, des membres du secrétariat national, des parlementaires et des élus et cadres du FFS se déplacera à Ghardaïa et assistera à ce procès. «Un important collectif d’avocats a été mobilisé pour assurer leur défense», conclut le premier secrétaire.

Le chef du groupe parlementaire a interpellé, au début de semaine, le ministre de la Justice, Tayeb Louh, en lui demandant la libération de ces détenus «politiques».

H. A. 

Comment (5)

    Anonyme
    18 janvier 2018 - 17 h 08 min

    I A RAISON MON GRAND LES POUSUITES C EST FAIT QUE POUR LES PETITS

    Anonyme
    17 janvier 2018 - 18 h 49 min

    Beau parti

    MELLO
    17 janvier 2018 - 17 h 12 min

    Il y a deux ans, l’Algérie a perdu l’un des hommes politiques les plus probes. Après une carrière militante de 70 ans, Hocine Aït Ahmed ( Allah irrahmou) a rejoint ses compagnons pour un repos éternel. Bien que ses idées soient combattues, par le régime en vue d’empêcher l’émergence de l’État de droit et par des faux démocrates pour ne pas disparaître de la scène politique, le dernier chef historique à avoir quitté ce bas monde est au moins irréprochable sur deux points : son engagement pour l’indépendance du pays et son combat pour l’instauration de la démocratie en Algérie. En dépit de toutes les divergences qui puissent exister sur ses idées, force est de reconnaître que son parcours mérite un grand respect.
    « Le FFS est né dans le giron du mouvement de libération nationale, ses racines politiques et éthiques plongent dans un anticolonialisme de conviction et non de circonstance… » disait il , mais au lieu de donner la chance au processus démocratique, le régime se lance dans une guerre sans pitié contre le FFS. Il est maintenant l’heure , le moment de se regarder face à face , car les algériens, qui se sont de longue date inscrits dans le combat pour la démocratie et le changement de régime, ont pour cela payé un prix très lourd, ça suffit.

    indigné
    17 janvier 2018 - 16 h 06 min

    Laissez le M’zab tranquille
    Vous voulez étriper le pays ou quoi?

      Anonyme
      17 janvier 2018 - 19 h 00 min

      Pauvre type, pauvre raciste et inculte à 2 balles.
      Le FFS est le digne héritier du FLN, à l »image de son chef historique, trainé dans la boue par des racistes de ton acabit et le pouvoir négationniste arabo-baathiste, mais que le peuple a toujours jugé à sa juste valeur, celui d’un nationaliste irréprochable Le Mzab a été agressé par un clan de ton pouvoir maffieux et le FFS était un témoin génant et a éteint le feu répandu par les tiens.
      La cabale monté contre ses militants est une combine grossière et connue, pour ne pas dévoiler les vrais coupables qui sont une honte, même pour ce pouvoir. Les mêmes mensonges sont utilisés, à chaque fois qu »un clan du pouvoir règle ses comptes avec d’autres clans.

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