John Kerry à Mahmoud Abbas : «Restez fort et ne cédez pas face à Trump !»

Palestine Kerry
John Kerry et Mahmoud Abbas. D. R.

Par Sadek Sahraoui – Selon le Jerusalem Post qui rapporte l’information, l’ancien secrétaire d’Etat américain John Kerry a conseillé au président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, de «rester fort et de ne pas céder face à Trump». John Kerry a, d’après la même source, fait passer son message à Mahmoud Abbas via Hussein Agha, un responsable palestinien qu’il a rencontré cette semaine.

Hussein Agha faisait partie des pourparlers secrets tenus entre 2010 à 2013 avec l’administration Obama visant à relancer le processus de paix israélo-palestinien, qui ont impliqué des diplomates des deux côtés et ont été supervisés par le diplomate américain Dennis Ross. Il est connu pour être un fervent partisan du processus de paix et de la solution à deux Etats.

A en croire le Jerusalem Post, Kerry aurait demandé également au responsable palestinien de «s’abstenir d’attaquer publiquement le gouvernement américain mais de s’en prendre plutôt à Trump lui-même». Kerry le tient pour responsable de la crise diplomatique actuelle au Proche-Orient.

L’ancien chef de la diplomatie américaine a également proposé d’établir un autre canal de communication pour «forger un processus de paix renouvelé» et affirmé que «beaucoup à Washington sont mécontents du bilan de Trump en tant que président, en particulier en matière de politique étrangère». A ce propos, John Kerry aurait également dit qu’il pense de plus en plus à se porter candidat à la présidentielle de 2020 pour mettre fin au désastre.

Ramallah a, rappelle-t-on, rompu tous les liens avec Washington suite à la déclaration du président américain Donald Trump, le 6 décembre dernier, reconnaissant Jérusalem comme capitale de l’entité sioniste.

S. S.

Comment (4)

    DZ family
    26 janvier 2018 - 13 h 03 min

    Attentuon a la recuperation politique ..le meme john kerry n a rien fait pour les palestiniens sous l ere obama …

      Hamid1
      28 janvier 2018 - 20 h 38 min

      C’est même pire que ça cher(e) ami(e), ils ont même laissé faire cette entité criminel si bien qu’ils se croient tout permis à présent, le président actuel ne fait qu’officialisé en public ce que tout le monde savait.
      Son prédécesseur maniait le levier économique pour calmer les ardeurs des ces criminels.
      Les nazis sont des enfants de chœurs à coté.

    Felfel Har
    25 janvier 2018 - 16 h 20 min

    Ce commentaire de J. Kerry est rassurant: c’est la preuve qu’aux USA, inconditionnel défenseur d’Israël, il y a heureusement des personnalités encore éprises de justice qui expriment de la compassion envers ce peuple meurtri depuis plus d’un demi-siècle. J’aurais tant aimé que de nombreux autres pays dans le monde expriment clairement leur solidarité avec le peuple palestinien. Il n’y a rien à attendre des régimes arabo-musulmans honnis. Il en est de même des pays africains dont le double jeu est plus qu’évident: on pleure avec les palestiniens et on festoie avec les Israéliens et les Américains. Un récent sondage de Gallup Organisation a révélé que parmi les 15 pays qui ont le plus approuvé les déclarations de Trump (« les pays de m… »), 11 sont africains. Il suffit d’entendre la récente déclaration du président ougandais pour le croire.

    Anonyme
    25 janvier 2018 - 9 h 32 min

    Au moins Kerry nous éclaire ce long tunnel interminable de ce vieux conflit planétaire.

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