Saïd Djellab : «Nous avons un système électronique de contrôle des prix durant le Ramadhan»

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Le ministre du Commerce, Saïd Djellab. New Press

Par Hani Abdi – Le ministre du Commerce, Saïd Djellab, a rassuré sur le contrôle des prix et la stabilisation du marché des produits alimentaires et maraîchers. S’exprimant en marge d’une réunion qu’il a organisée avec les directeurs régionaux, le nouveau ministre a affirmé que son département ministériel va renforcer le contrôle des prix durant le mois de ramadan et au-delà. «Nous allons garantir la disponibilité de tous les produits sur le marché à des prix raisonnables et combattre la spéculation à l’approche du mois de Ramadhan», a-t-il répondu à une question d’une journaliste sur le dispositif mis en place pour le mois de jeûne.

Saïd Djellab a ajouté que son département ministériel a mis en place un système électronique de contrôle des prix afin d’intervenir à temps contre les spéculateurs. «Nous allons assumer pleinement notre rôle de régulateur du marché et nous allons combattre sans pitié les fraudeurs», a-t-il affirmé, précisant qu’il y a un travail coordonné à travers toutes les wilayas afin de garantir la disponibilité des produits alimentaires et maraîchers partout en Algérie.

Le travail du département de Saïd Djellab ne s’arrêtera pas là. Il ouvrira bientôt des marchés pour la vente directe des produits agricoles par les agriculteurs. Un vieux projet de l’ex-ministre Amara Benyounès qui n’a pu être concrétisé. Saïd Djellab a également clarifié le point relatif à l’importation par l’Algérie de viandes rouges. Le ministre a souligné que les opérations d’importation se font sur la base d’un cahier des charges établi par une commission interministérielle. Ces opérations ne sont donc pas liées à un pays ou un fournisseur. Aussi, ce n’est pas l’origine de la viande qui est important, mais plutôt l’état des bêtes.

H. A.

Comment (8)

    slam
    26 avril 2018 - 10 h 09 min

    Suis bien curieux de connaitre le nom de ce logiciel qui contrôle « électroniquement » les prix de la zlabia et du qalb ellouz pendant le ramadan. Une opportunité de l’exporter partout dans le monde.

    nectar
    25 avril 2018 - 11 h 36 min

    Encore un qui vient ânonner les mêmes imbécilités que ses prédécesseurs. Nous savons pertinemment que tout subit une hausse durant la première quinzaine du mois de coma, du fait d’une boulimie nationale. Ensuite, une fois les panses et les poches bien remplies, c’est l’habillement qui réagit en hausse…
    Parce que 80% de nous autres croyants, nous ne respectons pas les préceptes de ce mois sacré (plus d’efforts au travail, partage des repas entre les familles aisées et les moins pourvues, aides aux familles nécessiteuses sous toutes les formes, visites aux malades, respect d’autrui quelque soit sa différence,et accomplir ses prières à Dieu, pour les pratiquants).
    Ya si Djellab, nous avons l’impression que vous êtes complétement déconnecté du peuple et vous n’agissez que pour le système.

    Zaatar
    24 avril 2018 - 6 h 37 min

    Voila l’exemple type de déclaration à l’image de tout ce qu’ont été nos responsables du pays depuis l’indépendance à ce jour… Une ineptie comme il ne peut y en avoir d’autres ailleurs, un mensonge aussi gros que l’ampleur de la bêtise de celui qui le rapporte, une couleuvre que le peuple avale goulûment car maintenue en état de perfusion depuis fort longtemps, depuis l’indépendance pour être précis. Ainsi on dispose chez nous d’un système électronique de surveillance et de contrôle des prix…mais uniquement durant le ramadan. Voila un fait qu’on devrait rattacher « aux miracles religieux » qui s’adapte à notre époque « évoluée »…

      Amcum
      25 avril 2018 - 17 h 51 min

      Ce n’est pas de la physique nucléaire.
      Les agents au lieu de rester dans les bureaux, ils sortent pour rapporter les prix pratiqués. Puis les données sont injectées dans un programme informatique (statistiques) et modélisation (prédiction) des prix. En gros, le nouveau ministre veut faire travailler ses salariés ! Puis ça coïncide avec le mois de ramadhan et l’engouement des gens à la consommation durant ce prix n’est pas à expliquer.

        Zaatar
        26 avril 2018 - 5 h 59 min

        Non bien sur, on est loin des coefficients de multiplication, du coefficient de trappe, du coefficient d’absorption, de celui du ralentissement…etc pour faire fonctionner un réacteur nucléaire (le produit de tous les coefficients étant égal à un pour le fonctionnement correct du réacteur). Donc, on a des agents qui sortent pour ramener les prix pratiqués (qui soit dit en passant sont faux car nos commerçants sont prévenus de la venue de ces agents et donc mettent des prix erronés pour berner l’administration), puis ces agents remplissent une base de données pour faire mouliner un logiciel et donner des explications et des conclusions… statistiques j’en sais trop rien. Simplement, je ne vois pas ou est le système électronique la dedans.. à moins que ça soit les composants de l’ordinateur qui mouline les données… peut être et dans ce cas j’apprend quelque chose…

          Slam
          27 avril 2018 - 19 h 31 min

          Parler d’électronique est déjà un signe qui ne trompe pas. Ce terme date de l’avant guerre où n’importe quel mécanisme qui agit sous impulsion électrique ou électromagnétique est qualifié d’électronique. A l’ère de la réalité augmentée et du Big Data, notre ministre est encore à l’âge du transistor dans son discours. Un système de surveillance des prix basé sur le travail manuel des agents sur le terrain ? mais ils ont quels instruments pour scanner des prix écris à la craie et comment transmettre tout ceci dans une base de données ?? Les commerçants ont ils tous obligation d’afficher un code barre sur les zlabias et les tomates afin de permettre le scan et la transmission des données ?? Tout ceci n’est que du vent, destiné aux khorotos qui vont croire ces inepties indignes d’un ministre.

    Anonyme
    22 avril 2018 - 20 h 21 min

    Ha bon seulement pdt le mois du ramadan et les 11 autres mois de l année ce système électronique ne fonctionne plus , voila un flagrant délit d inactions envers le peuple algérien ou sinon il a du toupet le ministre du commerce il nous prend vraiment pour des imbéciles? La spéculation faut la combattre tte l année c est votre rôle et votre mission au service du public donc du peuple algérien. Le ramadan les prix t triple et partout , c est un sacré et béni mais surtout pour leurs poches a ses grossistes et commerçants et spéculateurs?

    hami
    22 avril 2018 - 16 h 11 min

    C’est toujours la mème rengaine qu’on nous chante à chaque Ramadhan.Et à chaque fois c’est le mème échec.
    Sans vouloir être pessimiste,espérons que cette fois sera la bonne.
    De plus pourquoi devrait on associer le ramadhan (mois de piété ,de compassion,de partage,de privation) à un mois de BOUFF et de gaspillage.C’est honteux d’entendre des gens dire « je jeune donc je mange…« ,de constater un regain d’activités de nos gouvernants à la veille de Ramadhan avec leur chapelets d’assurance,de garantie à l’endroit des algériens comme quoi « bouffez,gaspillez,dormez,on s’occupe de tout!!!).On s’arrange mème pour importer de la viande,50 ans après notre indépendance afin d’agrémenter le plat de Ramadhan.C’est honteux,C’est honteux,C’est honteux«  Moi je jeune et je ne mange pas de viande quand elle est importée et pas à ma portée«  Dieu merci,je me porte bien et je me sens bien dans ma peau« .Pour remplir notre panse,on fait travailler et enrichir les producteurs étrangers.Tout est devoyéet importé dans notre cher pays.Le Ramadhan,la prière,nos fêtes religieuses.Rien ne ressemble au bon vieux temps.où se déroulait dans les règles de l’art et la modestie.On mangeait algérien et à la mesure de nos moyens,on partageait avec les plus démunis.

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