Départ du chef des forces terrestres : est-ce le dernier changement ?

Bouteflika Tafer
Bouteflika saluant l'ancien commandant de la 1re Région militaire. New Press

Par R. Mahmoudi –  Les informations données par Algeriepatriotique concernant respectivement le limogeage du chef de la IVe Région militaire, le général-major Abderrazak Cherif, remplacé par le général-major Hassan Alaïmia, et celui du chef des forces terrestres de l’ANP, le général  Ahcène Tafer, ont été confirmées par des sources d’habitude autorisées à diffuser l’information officielle.

Les mêmes sources précisent que le général-major Saïd Chengriha, chef de la IIIe Région militaire, est nommé à la tête des forces terrestres, en remplacement du général-major Ahcène Tafer.

Avec ce nouveau changement qui touche le poste le plus élevé au sein de la hiérarchie de l’ANP, après celui du chef d’état-major, la stratégie de réorganisation de l’institution militaire poursuivie jusque-là semble arriver à son terme. A moins de nouvelles surprises.

En l’absence d’explications officielles des motifs de ces changements successifs et allant crescendo, les observateurs ne peuvent que s’interroger sur les raisons mais aussi les conséquences de la mise à l’écart du commandant des forces terrestres dans la conjoncture actuelle, marquée par la persistance des menaces provenant de l’extérieur, à un moment où, le chef d’état-major lui-même a rappelé, dimanche, les consignes de vigilance et de mobilisation des unités de l’armée pour parer à d’éventuels dangers menaçant la sécurité du pays.

Ce limogeage du général Ahcène Tafer vise-t-il à assurer au chef d’état-major, le général Ahmed Gaïd-Salah, une longévité à son poste ou, au contraire, à choisir un successeur ? Car, il faut savoir que depuis plus de trente ans, tous ceux ayant eu à occuper ce poste de chef des forces terrestres sont quasi automatiquement propulsés à la tête de l’état-major général. De Khaled Nezzar à Ahmed Gaïd-Salah, en passant par feu Mohamed Lamari, la promotion des chefs successifs des forces terrestres dénote le caractère névralgique de ce poste.

R. M.

Comment (8)

    Anonyme
    28 août 2018 - 14 h 22 min

    Etant donner que boutef est en suisse pour des soins, disons un contrôle Médical. Il est facile de déduire qu’il n’avait pas tous ses facultés physiques et intellectuelles pour se chamboulement au sein de l’armé.
    La question donc se pose, mais qui signe les décrets de limogeage des généraux ???

    Tarass Boulba
    28 août 2018 - 13 h 21 min

    Maintenant, je pense qu’on peut l’affirmer sans se tromper : l’affaire de la cocaïne n’a rien à voir avec les limogeages et les changements dans l’armée et les services de sécurité qui se sont succèdent depuis quelques semaines ! Il s’agit de tout tout sauf de la question de la cocaïne, qui va d’ailleurs être oublié complètement ! Affaire classée !

    Zaatar
    28 août 2018 - 13 h 18 min

    depuis le temps qu’on fait des changements, rien ne change en définitif et au final. On est toujours à la même case départ…le plus souvent on passe par la case prison. Mais du reste, ceux qui opèrent le changement ont tous acheté à rue de la paix, boulevard malherbe, faubourg saint honoré…etc

    Anonyme
    28 août 2018 - 11 h 57 min

    Comment peut-on qualifier un pays ou la seule actualitè depuis l’affaire de la cocaine est faite de bruits de bottes et de bousculades de militaires qui jouent a la chaise musicale : pousse toi de là que je m’y mette c’est mon tour dalti
    Eh bien ce n’est plus une republique qu’il pretendait avoir sauvèe mais tout simplement une JUNTE militaire qui ne veut rien lacher depuis 56 ans!!!!

    Anonyme
    28 août 2018 - 8 h 51 min

    Le chagement dans une caserne n’est pas ce qui est important. Le régime a crée une caste de riches illégitimes et le ministere de l’injustice feint de ne rien voire. Le colonialisme intérieur est plus nefaste.

    anti khafafich
    28 août 2018 - 8 h 32 min

    Changriha est la bête noire des sionomokokos, il mérite bien ce poste pour le futur. pour ma part, je préfere que l’on s’occupe de la crasse boulitique, des administrations civiles et l’irresponsabilité collante, qui est devenue la seule caractéristique de tout incompétent. donc en d’autres termes, il faudrait meme ne plus doner de noms des changement au sein de l’ANP pour fausser tout calcul de la part de nos « frères » surtout zarabes, mokokos et frenchy.

      Gatt M'digouti
      28 août 2018 - 10 h 53 min

      Le général Said Changriha à la tête des forces terrestres est un signal positif ! Maintenant il faut laisser l’ANP et commencer à nettoyer le monde politique civil en commençant par ceux qui ont acheté de sièges parlementaires à coups de milliards, ceux qui leur ont vendu ces sièges , les walis, chefs de daira et président APC défaillants, les fonctionnaires véreux, les magistrats corrompus, les indélicats, ceux qui travaillent pour l’ennemi, les indélicats, les opportunistes, les faux anciens moudjahidine et ceux qui ont contribué à leur donner ce statut, les faux docteurs, les vrais escrocs, les charlatans, les directeurs de wilaya qui ont permis l’irrigation des cultures avec les eaux usées, qui ont permis le commerce informel, qui ont permis la commercialisation de produits cancérigènes, et la liste est longue !!!!!!!!

        Anonyme
        28 août 2018 - 11 h 43 min

        Bien dit.

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