Quand Mohamed Aïssa refuse de commenter une décision de Nouria Benghebrit

commenter
Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa. New Press

Par Hani Abdi − Le ministre des Affaires religieuses, Mohamed Aïssa, refuse de commenter la décision de sa collègue au gouvernement, Nouria Benghebrit, relative à l’interdiction de la prière des élèves dans les classes. Interrogé sur le sujet, Mohamed Aïssa estime qu’en tant que ministre, il ne pouvait pas commenter ce qui circule sur les réseaux sociaux, laissant entendre que Mme Benghebrit a été victime de manipulation. «J’ai déjà été victime des réseaux sociaux et je refuse d’en faire une autre victime», a-t-il répondu aux journalistes.

Par son attitude, le ministre évite donc tout propos qui pourrait être interprété comme un acte de désolidarisation ou de démarcation avec un autre membre du gouvernement. La ministre de l’Education nationale fait face depuis quelques jours à de nouvelles attaques des islamistes qui l’accusent cette fois-ci de vouloir interdire l’islam à l’école. Ce qui est, bien sûr, totalement faux. Et il suffit de consulter le programme scolaire pour constater le volume extrêmement important des cours relatifs à l’islam.

La ministre de l’Education nationale n’en est pas à son premier clash avec les islamistes qui n’ont jamais accepté qu’une femme soit à la tête de ce secteur longtemps abandonné par l’Etat et livré aux forces régressives et obscurantistes qui l’ont transformé au fil des années en un lieu d’enseignement idéologique. Certains islamistes à la solde des Frères musulmans veulent ainsi rééditer ce qu’ont fait les taliban en Afghanistan qui ont «chassé» le savoir de l’école au profit de l’obscurantisme. Le résultat est là. L’Afghanistan, qui était une grande civilisation, a été renvoyé à l’âge de pierre.

Ce qui est plus ou moins rassurant, c’est que beaucoup de commentateurs sur les réseaux sociaux ont dénoncé cette volonté des islamistes de faire de l’école un lieu de prière, rappelant que cela est le rôle de la mosquée.

H. A. 

Comment (6)

    A toi H.A
    7 février 2019 - 15 h 08 min

    A toi H.A mais vraiment tu pareles comme un (…) juif
    L’islam pour toi c’est de l’obscurantisme, ecoute (…) juif c’est l’islam qui a libere l »Algerie pour que tu puisse etudier et avoir ce sale boulot que tu as donc reflechies avant de faire (…)par la bouche espece de sous developppe

    Anonymeplus
    6 février 2019 - 16 h 00 min

    Un quart de siècle de benbouzid à l’éducation nationale à suffit à noyauter cette dernière par toute la racaille islamiste qui a conduit beaucoup de nos enfants au terrorisme.
    L’école mais également l’université étaient considérés alors comme le terreau fertile des tangos.
    Benbouzid l’arabisant débilisant, a réussi à nous produire des islamistes mais des islamistes cons comme des ballets. Toutes les académies du pays, toutes les directions de l’éducation nationale à travers les wilayas mais pire encore, l’écrasante majorité des profs du primaire, du collège mais également du lycée sont ceinturés par des islamistes qui conditionnent les enfants à devenir naturellement des islamistes en herbe.
    Benbouzid à été un (…) dans ce sens là, il a été un pyromane qui a mis le feu à nos établissements en fermant les yeux sur l’obscurantisme.
    Mme Benghabrit est venue en pompier pour éteindre la catastrophe qu’elle a trouvé, et depuis qu’elle est là, elle ne fait qu’éteindre le feu.
    Voilà encore un exemple de non intelligence dans la gestion des affaires de l’état, tout le monde sait qui a maintenu 25 ans durant, un incompétent dans un secteur aussi névralgique que sensible qu’est l’éducation nationale.
    Qui s’assemble se ressemble.

    Anonyme
    6 février 2019 - 15 h 42 min

    Certains ont fait des écoles les annexes des mosquées comme disait un directeur d’école d’Alger.Rendez l’école au Savoir et la mosquée à la prière.Je me souviens qu’en 1978 lorsque des étudiants fanatisés par islamistes venus du moyen orient,étaient recrutés en masse dans l’enseignement l’un d’eux s’est improvisé imam et voulait que les élèves avant de rentrer en classe à 13h fassent d’abord la prière.Nous nous sommes opposés fermement à cette pratique qui nous aurait menés loin.Mais « l’imam » n’a jamais été sanctionné par la hiérarchie malgré son impair.C’était l’année où est apparu dans notre école de Belcourt (Alger) la première fille portant le « hidjab ».Je dis à Mme Benghebrit ,tenez bon et ne vous laissez pas intimider par les tenants de l’obscurantisme,responsables de la décennie noire et de l’assassinat de plus de 200 000 Algériens.On ne veut pas de cette école qui forme des zombies mais d’une école qui produit le savoir et la science.Il faut redresser la barre et appeler,un chat,un chat.

    Argentroi
    6 février 2019 - 14 h 49 min

    Quand les algériens débattent de l’avenir de leur pays, d’autres leurs créent de faux problèmes basés sur du mensonge crasseux pour les dévier de leurs véritables préoccupations. Cette affaire de prière n’a rien à voir avec ce qui se passe en Algérie et dans ses établissements scolaires. L’affaire a été concoctée à Paris, plus précieusement à l’école algérienne de Paris, où une élève a été interdite de prier en pleine cour par la directrice de l’établissement.
    Comme on connait depuis belle lurette les agissements et les manipulations de certains, il ne faut pas être grand clerc pour deviner qui est derrière, surtout quand c’est Arribi, actionné pour la circonstance, et l’astroturfing des réseaux sociaux qui prennent le relais.

    Kenza
    6 février 2019 - 13 h 58 min

    Ce qui est grave ce n’est pas la décision de Nouria Benghebrit d’interdire la prière des élèves dans les classes. Ce qui est grave c’est d’avoir cédé aux obscurantistes à l’origine de l’abrutissement de toute une génération, en laissant les islamistes imposer la prière des élèves dans les classes…

    Anonyme
    6 février 2019 - 12 h 25 min

    Il n a pas a intervenir dans la gestion du ministere de Mme Benghebrit… L Education, le savoir la Science sont de son role. pas d interpretaions SVP

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.