Le général Ali Ghediri veut rebondir sur la scène après ses déboires

présidentielle Ghediri
Ali Ghediri. D. R.

Par R. Mahmoudi Le candidat à l’élection présidentielle reportée, le général à la retraite Ali Ghediri ne désespère pas de réinvestir le terrain politique, après ses sorties ratées avant et après l’annonce de sa candidature. Sa détermination à aller jusqu’au bout, en refusant d’écouter la rue qui rejetait alors le cinquième mandat, achèvera de l’exposer à la vindicte populaire.

Deux semaines après avoir été hué dans la rue, Ali Ghediri prépare donc son retour, en multipliant, cette fois-ci, les interviews dans la presse internationale. En deux jours, il a accordé deux grands entretiens à deux agences de presse étrangères.

Ghediri se revendique désormais de la cause du peuple. «On m’a demandé sur qui je m’appuyais pour soutenir ma candidature. J’avais répondu : ‘’Je m’appuie sur le peuple’’ parce que j’y crois. Certains y ont vu de la naïveté politique. Mais moi, je croyais à la vivacité de ce peuple, alors que d’autres ont décidé de sa mort et l’ont enterré.» Pour lui, les manifestants ont repris ses deux principales devises : une deuxième République et la rupture avec le système qui a prévalu jusqu’à ce jour.

Interrogé sur les spéculations sur un départ imminent du Président, Ali Ghediri a eu cette réponse : «Si le pouvoir a en vue l’intérêt de l’Algérie, le mieux est qu’il parte, qu’il respecte les dispositions constitutionnelles, sans prolongation de mandat, pour éviter de mener le pays vers une issue qui ne saurait être souhaitable.» Avant d’ajouter : «Ce que je souhaite, c’est qu’il entende raison et qu’il parte dans les meilleurs délais, pour laisser les choses suivre leur cours dans la légalité. Au-delà du 28 avril, le mandat qui lui a conféré une certaine légitimité populaire ne sera plus de mise. En vertu de quoi continuera-t-il à se maintenir ?» s’interroge-t-il.

A propos des visites qu’effectue le chef de la diplomatie, Ramtane Lamamra, à l’étranger, Ali Ghediri estime que ce n’est rien d’autre que ce dont le pouvoir a lui-même toujours accusé les opposants : «La main de l’étranger.»

Plus prudent en parlant du rôle que doit être celui de l’armée dans la conjoncture actuelle, le général Ghediri juge que l’institution militaire n’est pas obligée de contraindre directement le chef de l’Etat à se retirer mais déclarer que «la Constitution doit être respectée». «Et c’est un peu, enchaîne-t-il, ce qui a été fait et qui a engagé le pouvoir à aller vers des élections, parce qu’au début il s’est prononcé sur la prolongation par des artifices anticonstitutionnels.»

R. M.

Comment (45)

    Le peuple a dit
    23 mars 2019 - 21 h 15 min

    Général Ali Ghediri, le peuple a définitivement tranché et sa sentence est irrévocable: la révocation de tout le système actuel et sa réclusion dans les oubliettes de l’histoire. Toute personne ayant eu une quelconque accointance de près ou de loin avec le régime mafieux sera récusée. La jeunesse algérienne qui compose la majorité du peuple exige pour sa nouvelle république du sang nouveau, du sang propre pas infecté ou vicié.
    A bon entendeur , Salut.

      Khodja
      24 mars 2019 - 2 h 56 min

      Le peuple a dit, La démarche du genral à la retraite Dr Ghediri, qui se veut originale, consiste à privilégier la réponse aux préoccupations du peuple algérien. Pour remettre notre pays en marche, il faut une révolution, celle de la dignité du peuple. Le citoyen algérien est le grand absent dans la « démocratie » algérienne. absent de l’espace public et de l’expression. Le general Ghediri sait que nous sommes dans une déprime longue de 20 ans, une sorte de « dépression algérienne », une inquiétude sur l’avenir, une difficulté à trouver notre place chez nous et dans la mondialisation.

    Anti khafafich
    23 mars 2019 - 21 h 04 min

    Mon frère Ghediri, je te conseille de prendre des cours sur comment parler aux foules et aux opportunistes manipulateurs. Aussi, je te conseille de varier tes moyens de communication: Facebook Instagram YouTube …… pour touche un Max de personnes. Bonne chance ????

    Anonimaoui
    23 mars 2019 - 20 h 09 min

    Mais pourquoi ce bonhomme se plaît à se présenter toujours comme général alors tout le monde sait que ce grade n’a plus aucune valeur depuis longtemps d’autant que Ghediri a été mis en retraite, donc il n’est qu’un citoyen algérien avec des droits et des devoirs. Il doit au contraire mettre en avant ses capacités et ses compétences pour diriger et gouverner un pays de la taille et de l’envergure de l’Algérie, s’il en a bien sûr.

    Bouzorane
    23 mars 2019 - 19 h 45 min

    @ Lyes Oukane – 23 mars 2019 – 9 h 23 min
    Beau plaidoyer!!
    Mais la grande inconnue chez Ghediri, reste son idéologie.
    M. Ghediri parle en effet de rupture et de 2ème république, mais on ne sait pas ce que cela veut dire concrètement.
    Personnellement, je suis pour un Nationalisme pur et dur. Et je n’ai pas été rassuré quand j’ai entendu M. Ghediri parler de l’appartenance « arabo-musulmane » de l’Algérie!!!
    L’Algérie n’a aucune appartenance à part son Algérianité!
    L’Algérie ne doit plus être assimilée à un groupement régional quel qu’il soit : ni monde musulman ni monde arabe, ni Maghreb, ni Afrique du nord, ni MENA… L’Algérie doit s’inspirer du modèle américain qui a su opérer une rupture totale avec l’Europe (guerres contre l’Angleterre, la France, l’Espagne) s’est libéré de «l’appartenance européenne» et a évolué d’une manière autonome. Et le résultat est là : ce n’est plus les USA qui sont sous tutelle européenne, c’est l’inverse.
    Après la décolonisation de 1962, l’Algérie doit consolider son indépendance et sa souveraineté. Elle doit se libérer des peurs et des sentiments d’insécurité qui la poussent jusqu’à aujourd’hui à se chercher des «alliés», des «frères»,…Nous devons refuser d’etre sous tutelle. Soyons courageux et pragmatiques pour pouvoir évoluer dans ce monde avec autonomie, défendre nos intérêts et nous imposer (non pas en tant que musulmans, arabes, berbères, nord africains, axe de la résistance,….mais en tant que NATION ALGERIENNE tout simplement). Les alliés de l’Algérie sont son peuple et son armée!

    SaidZ
    23 mars 2019 - 18 h 36 min

    C’est bien d’avoir de l’ambition, la volonté et de l’abnégation mais il faut que ça soit dans une structure politique avec projet de société expliquant les grands axes et même certains détails. Il s’agit d’un travail d’équipe et de longues années de militantisme. Fini le temps de l’homme providentiel, ça n’existe pas en fait!
    La bonne nouvelle, c’est que nous avons beaucoup de militants sincères qui veulent que du bien pour notre pays. Il faut faire en sorte de se rassembler pour en discuter et former une nouvelle force politique qui s’imposera forcément par ses idées et ses hommes et femmes propres.
    De grâce, travaillez tous et toutes pour construire une nouvelle Algérie forte, démocratique et populaire. Non à la guerre de leadership, l’homme qu’il faut à la place qu’il faut et l’Algérie ne sera que plus forte.
    Gloire à nos martyrs de tous les temps

    Chelabi
    23 mars 2019 - 18 h 04 min

    Nous ne sommes pas devant une élection présidentielle imminente. Le départ du système n’est pas acquis. Il faut se battre jusqu’au bout pour le faire aboutir.
    L’histoire de la révolution algérienne nous apprend que pendant que les maquisards se battaient pour vaincre le colonialisme, les politiques préparaient le pouvoir en Égypte. Cela ne se passerait pas comme ça, cette fois-ci. Chaque chose en son temps!
    Quand viendra le temps de l’élection présidentielle, Ghedira pourra présenter sa candidature, au même titre que d’autres prétendants et les gens voteront en toute liberté sur le candidat de leur choix. Personnellement, je ne voterai pas pour Ghediri. Non pas que j’ai quelque chose à lui reprocher mais ce n’est, à mon avis, pas l’homme de la situation. En outre, ces accointances avec l’armée ne sont pas un avantage bien au contraire!

    Zazounsalima@gmail
    23 mars 2019 - 15 h 23 min

    Je pense que nous avons en la personne de Mr Guediri un homme honnête et sincère qui est prêt à se lancer dans un combat dur et âpre pour servir son pays. Je pense qu’ il a les compétences voulues .alors que les algériens et algériennes reconnaissent un politicien d’un politicard

    Tyrageosaure
    23 mars 2019 - 14 h 53 min

    Je pense que Ghediri, la fois proche du peuple et proche de l’institution militaire, est l’homme qu’il faut pour assurer une transition douce vers une nouvelle république, pourvu qu’il tienne parole et ne se transforme pas en cours de route en un nouveau fakhamatouhou.

    Nasser
    23 mars 2019 - 13 h 53 min

    EXTRAIT de lecture
    __
    Sputnik: Pour parler plus précisément de votre candidature, elle avait été annoncée bien avant la naissance de ce mouvement de contestation. À l’époque, vous croyiez vraiment à vos chances de l’emporter sur le candidat sortant du pouvoir?

    Ali Ghediri: «Vous faites bien de me poser cette question maintenant. Je me rappelle qu’on me l’avait posée début février, quand je tenais ma première conférence de presse. On m’a demandé sur qui je m’appuyais pour soutenir ma candidature. J’avais répondu: « je m’appuie sur le peuple » parce que j’y crois. Certains y ont vu de la naïveté politique. Mais moi, je croyais à la vivacité de ce peuple, alors que d’autres ont décidé de sa mort et l’ont enterré.
    J’avais dit que je croyais en ce peuple et dans mon programme résumé en deux mots: une deuxième République et la rupture avec le système qui a prévalu jusqu’à ce jour. Force est de constater que j’avais eu raison. Maintenant, je constate que même le pouvoir a repris à son compte les slogans de deuxième République et de rupture. Je m’en félicite.»

      Ali
      23 mars 2019 - 16 h 05 min

      Vous dites « proche du peuple »
      Qu’est ce que vous en savez?
      Le peuple sait reconnaître les siens

    Anonyme
    23 mars 2019 - 12 h 55 min

    Il ne faut pas dire Général Ghédiri, il n’est plus en fonction, il a pris sa retraite et est revenu à la vie civile, ce grade n’est valable que pour les militaires en fonction. Il faut dire MONSIEUR Ghediri, et tout le monde sait qu’il était militaire avec grade de Général. le général Eisenhower s’est présenté au elections présidentielles en tant que Monsieur Eisenhower.

      Anonyme
      23 mars 2019 - 16 h 09 min

      Ne parlez pas de choses que vous ne connaissez pas!

      Nasser
      23 mars 2019 - 16 h 11 min

      Et le Gle De Gaule on l’appelait comment lorsqu’il était Président?

      Khodja
      24 mars 2019 - 3 h 10 min

      anonyme, « general » est un grade et non une fonction. Le general à la retraite Dr Ali Ghediri a le mérite de son plus haut grade dans l’armée nationale ainsi qu’à l’Académie militaire de Saint-Petersbourg en Russie. Ce serait une chance pour nous, algériens, d’avoir enfin un président de ce profil et de surcroit Homme propre, humble et sans artifices.

    kaderette
    23 mars 2019 - 12 h 46 min

    Rebondir ,? mais c’est dans le vide ! aidez-le à ne pas tenter le suicide !
    sincerement vous n’avez aucun poids ! l’issue heureuse est de regagner le peuple à titre personnel comme l’avaient fait les messalistes, les centristes, les communistes au lendemain du déclenchement de la révolution de 1954. une sortie honorable.

    Ali Ghediri a raison !
    23 mars 2019 - 11 h 54 min

    Monsieur R. Mahmoudi auteur de l’article, il est absolument exacte que Ali Ghediri au moment où il avait, il présenté sa candidature, il a notamment déclaré le premier, ce qu’on a pas trop entendu chez d’autres partis politiques à savoir : 1/ que son seul et meilleur soutien c’est le peuple ; 2/- que son projet numéro « un » c’est une deuxième République 3/- que son projet numéro « deux » c’est la rupture avec le système qui a prévalu jusqu’à ce jour.

    Donc, il ne faut pas trop tirer sur le pianiste ! Si vraiment Bouteflika n’avait pas créé le chaos constitutionnel en reportant « sine die » l’élection présidentielle et s’il n’y a pas ces manifestations de rue, il a tout à fait raison de demander la poursuite de la prochaine élection le 18 avril avec le reste des candidats toujours en lice dans la mesure ou Boutef s’est désisté ! Au nom de quoi ,dans le cas où il n’y aurait pas eu cette sortie spectaculaire et inattendue du peuple dans la rue, il fallait suspendre les élections au motif que fakhamatou ne peut pas y aller ??? Non, mais des fois, il ne faut pas trop pousser le bouchon trop loin ou nous prendre pour des …. canards sauvages !

    Clovis
    23 mars 2019 - 11 h 42 min

    Mr Mahmoudi votre article est tendancieux. Les reproches que vous faites a Ghediri sont tres mal argumentes. Faites vous partie de ceux que la candidature de Ghediri gene ? Je ne vois pas, comme d’autres contributeurs, en quoi Ghediri a fautée. Il a eu raison de se presenter, de maintenir sa candidature et sera a mon sens un candidat serieux a la prochaine election. Je ne vais pas repeter ce qu’ont souligné avant moi d’autres contributeurs, et que j’approuve. Alors de grace “democratie” ne veut pas dire tentative de lynchage mediatique base sur des fake-news. Et le moment venu je persiste a penser comme beaucoup que Ghediri serait le bon choix.

      Kenza
      23 mars 2019 - 18 h 12 min

      Ne soyons pas aussi catégoriques que l’auteur de l’article .. Aussi, disons que Mr Ghediri serait potentiellement le bon choix

    Zaatar
    23 mars 2019 - 10 h 19 min

    Il semble qu’on veuille aller plus vite que la musique pour certains. On pose déjà la question du programme des candidats. D’abord le pouvoir est toujours en place et tant qu’il y sera le programme des autres n’a aucune chance. Ensuite, si par bonheur et par un coup du sort on arrive à déloger ce pouvoir, le plus dur restera à faire et ça ne sera les programmes de chacun qui seront une priorité. Ça serait le comment asseoir une démocratie en faisant en sorte d’abord et en premier lieu comment élire des responsables qui rendront des comptes au peuple. Ce que par la suite qu’on parlera de programmes de candidats. La route est vraiment longue et bien semée d’embûches.

    MusulmanAlgérienKabyle
    23 mars 2019 - 9 h 45 min

    il aurait pu être médecin, avocat, journaliste….., n’aurait pas réussi à attiré l’attention, et peut-être personne ne l’aurait écouter, mais sa plus grande marque qui lui à donné un grand coup publicitaire et ce faire connaitre en laps de temps record, c’est sa casquette et ces galons, oui Un général major doublé d’ un doctorat en science politique, qui a osé promettre ce que revendique l’opposition réel depuis toujours à savoir une nouvelle république et un nouveau système de gouvernance baser sur des institutions solide.

      elgat
      23 mars 2019 - 18 h 33 min

      Mais qui est l’opposition réelle?. Le docteur Ghediri est ,a mon humble avis, le premier qui a parlé de 2 eme république.

    Rachid, l'homme de la rue
    23 mars 2019 - 9 h 30 min

    Déboires, quels déboires ? Il est plutôt victime d’attaques pernicieuses qui viseraient n’importe quel patriote dont l’émergence n’a pas été prévu par…?
    En tout cas, le peuple algérien, une fois libéré, est en train de clamer tout haut ce que Guediri à eu le courage d’écrire en s’exposant à de sérieuses menaces! De grâce arrêtons de discréditer tout azimut, et avant de juger posons-nous la question de savoir qui sommes-nous pour le faire!

    Lyes Oukane
    23 mars 2019 - 9 h 23 min

    Bonjour à toutes et à tous . A bien y réfléchir que reproche t-on à cet homme ? D’avoir été militaire ,d’avoir présenté sa candidature à la magistrature suprême ,de ne pas avoir fait une campagne présidentielle époustouflante . Si c’est juste ça ,c’est maigre ,très très maigre comme argumentation ! Regardons de plus prêt le CV de cet homme .

    1 ) avoir été militaire /
    Est-ce une tare d’avoir servi son pays ? je n’ai pas encore vu ni lu une seule pancarte de manifestants reprocher quoi que ce soit à notre armée .Soyons honnêtes avec nous même des  » djich chaab khawa khawa  » j’en ai entendu par milliers dans toutes nos dernières manifs .

    Cet homme s’est fait tout seul . Issu d’une famille pauvre ( son père ouvrier mineur près de Tebessa ) il s’engage dans l’ANP à la fin du lycée ,à l’age de 19 ans . Commençant par une formation à l’Ecole Militaire interarmes de Cherchell ,il continu sa difficile ascension à la prestigieuse Ecole Navale de Saint – Pétersbourg puis à l’Académie Militaire de Moscou où est formée la crème des officiers soviétiques . Il complétera le tout à l’Académie d’Etats – Majors à Damas . Il est titulaire d’un magister en relations internationales . Aussi d’un doctorat en études stratégiques , spécialité  » politique de la sécurité nationale  » .Exactement ce qu’il nous faut par les temps qui courent .

    C’est un homme intelligent ,un battant et instruit . Comparé aux grenouilles qui actuellement nous tiennent la dragée haute y’a pas photo . C’est un chef d’orchestre ,mieux qu’un drakbi – danseur du ventre tunisien qui nous a volé en centaines de millions $ pour aller s’installer à Paris . Monsieur Ghediri aurait pu s’enrichir mille fois plus que tous nos actuels politicards de salon . Il aurait pu partir pour Las Vegas ou Tokyo s’il avait voulu . Non ,il est resté vivre en Algérie avec les siens . Comme Zéroual ,un autre général humble et patriote .

    2 ) présenté sa candidature à la présidentielle .
    Il a quitté l’armée en 2015 la tête haute et après 42 ans de bons et loyaux services pour le pays . Il est passé de nos forces navales ( sa formation initiale ) à l’armée de terre sans rechigner .Là où il a été décidé qu’on avait besoin de lui . Il connait la carrière de tous nos militaires et de tous leurs subordonnés civils . Gaid Salah ne l’aime pas ,je pense deviner pourquoi . Pas Vous ?

    3) Ne pas avoir fait une campagne présidentielle époustouflante /
    Perso je n’aime pas les beaux parleurs . Ceux qui nous vendent du vent . Je préfère un taiseux qui travaille et qui agit preuves à l’appui . Il peut s’entourer de bons communicants et de conseillers rigoureux puisqu’il sait qui est qui et qui est capables ou pas .On juge sur les actes et non sur la parlotte stérile .

    Ma longue plaidoirie plaide pour cet homme au chevet de la patrie . Tout le monde l’aura compris . Je reste persuadé qu’il a été énormément meurtri par nos manifestants qui l’on rejeté . Je suis sûr qu’il leur a pardonné d’avoir été incompris . Prenons le temps de la réflexion , jaugeons les hommes à l’aune de la sincérité . Regardons vers l’avant . Il faut vivre d’avenir et non de souvenir .

    Merci d’avoir pris le temps de me lire .

      Salim
      23 mars 2019 - 11 h 45 min

      Partage totalement ton analyse
      Contrairement à Ait Larbi Mokrane qui est pour une Algérie fédérée ( c’est à dire divisée) en régions il prône l’unité qui est constante fondamentale depuis 2 000 ans malgré toutes les invasions

      Seul point il semble qu’il ait été très imprégné par un islamisme qui dépasse l’islam tolérant et unificateur des Algériens depuis des siècles et qu’il devrait revoir sa copie
      de ce coté et surtout fermer toutes les portes aux Islamistes de tout bord à la solde des monarchies et de la Turquie

        firmus
        23 mars 2019 - 12 h 43 min

        Salim
        23 mars 2019 – 11 h 45 min Mr le nihiliste jacobin qui tend à mépriser et qui dénie le bon vouloir des Algériens à être eux même dans une une Algérie plurielle respectant ses spécificités par une strangulation uniformiste, centraliste sous couvert fallacieux d’ unité National, apprenez donc la définition de ce qu’ est le fédéralisme et non l’ explication de celle ci par un jacobin populiste. Sachez aussi que l’ Algérie était composée de ses 6 régions historiques coordonnées, spécifiques et différentes tant par leur culture traditions et langues pour sortir la france et qu’ il n’ y avais pas qu’ une seule région historique. Si ce que dis ghediri concernant le danger du fédéralisme et de la divison qu’ elle entraîne, comment se fait il donc qu’ avec les 6 régions Historiques fédéral durant la guerre de libération le fédéralisme ne nous a t’ il pas divisée ?? Vos arguments sont absolument nul etnon avenue en vue de ce qu’ est réellement le fédéralisme ou l’ autonomie des régions. Populisme jacobine et vu électoral, voila ce qu’ est ghediri, un homme inconnu, qui n’ a jamais fait ses preuves en politique et qui pense que le peuple Algérien est assez fou pour voter pour le premier venu tout juste débarqué de je ne sais quel chapeau.

          Kenza
          23 mars 2019 - 17 h 40 min

          « comment se fait il donc qu’ avec les 6 régions Historiques fédéral durant la guerre de libération le fédéralisme ne nous a t’ il pas divisée ?? »

          C’était un autre contexte. Ce qui nous réunissait en ce temps là allait au-delà de toute considération et nul ne pouvait diviser un peuple déterminé à se libérer du joug du colonialisme et recouvrer sa liberté. Exactement comme aujourd’hui où « le centralisme » n’a pas empêché un peuple déterminé à prendre son destin en main à s’unir et descendre dans la rue pour crier d’une seule voix: SYSTÈME DÉGAGE !

          Anonyme
          24 mars 2019 - 2 h 37 min

          Kenza
          23 mars 2019 – 17 h 40 min Ce n’ est pas le même contexte certes mais qui a dit que ça l’ était ? Je tenais à démontrer par là que le fédéralisme en lui même n’ est pas une cause de division bien au contraire il fédère peu importe le contexte et puis vous faites fausse route, car la détermination sans le fédéralisme régional dicté et régie par le congrès de la soummam, n’ aurait rien donné. Donc c’ est bien l’ organisation des régions fédérés qui ont permit à la détermination du peuple d’ arracher sa finalité. Certes le centralisme n’ a pas pu empêcher les Algériens de s’ unir car précisément si le peuple s’ est uni et est sortit aussi, c’ est aussi pour cette raison principal, à savoir : Se débarrasser de cette strangulation et de cette centralité étouffante pour réclamer une Algérie fédérée en autonomie régional ce qui explique le nombre de drapeau Amazigh dans les Manifestations à travers tout le pays ( ce qui enrage le mak d’ ailleurs qui voudrait voir un ostracisme envers ce drapeau afin de le reléguer à la kabylie seule pour une meilleur récupération indépendantiste) revendiquant d’ une part leur Algérianité et d’ autre part à vivre selon leurs spécificités régionale.

          Kenza
          24 mars 2019 - 10 h 57 min

          Anonyme
          24 mars 2019 – 2 h 37 min

          Je respecte votre point de vue mais je persiste à penser que le fédéralisme pourrait être, dans certains cas, une source de divisions.
          En fait, le problème, n’est pas « le fédéralisme » ou « le centralisme, Le problème est que nous sommes dans un pays totalitaire voire dictatorial en tout cas, faussement démocratique. Dans cette Algérie pour laquelle le peuple est en train de se battre, une Algérie libre et démocratique et où la devise  » Par le peuple et pour le peuple » aura tout son sens, la centralisme du pouvoir ne pourra aucunement étouffait la voix d’un peuple libre et fier de sa véritable identité multiculturelle et qui, en même temps, tend à l’universalité humaine.

          PS: On voit bien avec le Brexit les problèmes qui se posent par rapport à l’Ecosse ou l’Irlande du nord qui, ayant voté contre le Brexit, rendent difficile voire bloquent la sortie de la GB de l’UE.

          Kenza
          24 mars 2019 - 13 h 10 min

          Pour qu’il n’y ait pas de quiproquo ou un quelconque malentendu, il faut savoir de quoi on parle. Pour moi le fédéralisme est une sorte d’autonomie où l’état fédéral, comme aux états-unis, peut voter des propres lois. C’est un moyen adapté à l’histoire de ce pays où, à la base, il fallait fédérer des territoires et des populations pour construire une nation. Ce n’est pas le cas chez-nous qui n’avons pas besoin de fédérer puisque, à la base, nous sommes les habitants autochtones d’un même territoire et qui sommes une seule population et un seul peuple qui a libéré son pays du colonialisme …pour ne pas trop m’étaler, je cite le cas de la France, cette grande et vieille nation qui, si elle avait trouvé une quelconque vertu au fédéralisme, elle l’aurait adopté bien avant nous.
          Par contre, si vous parlez de décentralisation du pouvoir administratif qui va permettre une gestion des wilayas de façon plus autonome, là je suis entièrement d’accord avec vous.

    Elephant Man
    23 mars 2019 - 9 h 18 min

    Quand on fait initialement campagne électorale depuis l’étranger et de surcroît la France …. sur une chaîne du FIS et cie…
    Quand on est pour l’ouverture des frontières c’est RÉDHIBITOIRE !
    Quant à Lamamra c’est un vrai patriote et il fait et continue de faire ce qu’il a toujours fait pour son peuple et son pays.
    Il n’y a que les makhNazis sionistes pour taper sur Lamamra.

      Anonyme
      23 mars 2019 - 10 h 22 min

      L’ouverture des frontières aux marocains et aux subsahariens est une question capitale qui doit être impérativement tranchée. Moi je ne donnerai pas ma voix à quelqu’un qui fera de l’Algérie un pays de malheur offert en pâture au tsunami subsaharien et marocain, et croyez moi qu’ils ne vont pas se priver, les parasites avides de sucer les mamelles de l’Algérie.
      Il n’y a qu’à lire les courriers vivrant d’espoir des marocains qui rêvent de voir notre frontière ouverte à la faveur d’un changement de régime. Le Niger et le Mali nous considèrent comme leur banlieue et le déversoir naturel de leur folie génésique. Toute l’Afrique va se ruer sur nous cette fois ci en toute légalité parce que les ONG locales traitres leur auront ouvert les portes du pays en grand sur instruction de leurs maitres de l’Ordre Mondial.
      Ce sera aussi ça la  » démocratie « : la perte de notre pays et de notre identité. Belle victoire.

        Eradication de l'immigration clandestine en Algérie
        23 mars 2019 - 12 h 31 min

        STOP aux clandestins par centaines de milliers qui profitent de la générosité des algériens. Ces migrants ont eu des facilités d’accès au sol algérien par les membres de la haute sphère pour qu’on soit envahi ainsi par des mendiants et les soit disant chercheurs de job comme si l’Algérie avait les moyens pour accueillir toute l’Afrique.
        Le dossier de l’immigration clandestine est d’une très grande importance et on en reparlera dés les prochaines étapes à entreprendre, on ne cédera plus le pays à la démographie subsaharienne HORS DE QUESTION !!!! celui qui veut passer un séjour en Algérie qu’il le fasse légalement sinon dehors.

    dalGri
    23 mars 2019 - 9 h 11 min

    Moi un citoyen ,j aurai quelques questions qui on toute leurs importance , pour une démocratie dans le sens propre du terme Accepteriez vous l autonomie de la justice et de la cour des comptes ?
    La séparation de la religion La non gérance de l armer dans la politique ?
    En tant que président vous considériez vous comme 1ier chef d une administration sans autres privilèges que ceux qui vous revienne de droit y compris pour le membres de votre famille ?
    Accepterez le suffrage universel en cas d incapacités d exercer ou d être rejeter par le peuple au cour de votre mandat et les référendum si les circonstances l exige ?
    C est comme ça que je veut mon président soit et c est comme ça qu est la démocratie ,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,un citoyen

    El Kendy
    23 mars 2019 - 9 h 09 min

    je donne raison au commentateur anonyme, Ghediri á fait une erreur stratégique mais il est clean et doit jouer un rôle important au seni de la nouvelle génération qui viendra par les urnes au pouvoir.
    Par rapport à ceux qui nous gouvernaient hier et qui nous gouvernent actuellement , il est compétent et intègre comme la majorité du peuple algérien.

    nadia
    23 mars 2019 - 8 h 46 min

    je n’ai rien contre ce monsieur mais j’espere que Lamamra se presentera aux prochaines elections …

      Lyes Oukane
      23 mars 2019 - 10 h 36 min

      @ Nadia de 8h46 . Bonjour madame ou mademoiselle . Qu’as-tu comme arguments à faire valoir pour étayer ton soutient à monsieur Lamamra aux prochaines destinées du pays ?

    Si El Hawess
    23 mars 2019 - 8 h 46 min

    Mr Ghediri vous avez raté le bon train,il ne fallait pas maintenir votre candidature à la présidence,par ce fait le peuple Algérien à découvert que vous avez la même pathologie que les Bouteflika et ses proches, l’opportunisme et l’argent sale, personnellement je préfère Mr Benhadid Hocine

      Lyes Oukane
      23 mars 2019 - 9 h 37 min

      @ Si El Hawess . Ne pas maintenir sa candidature !

      1 )cet homme est un militaire de carrière ,un homme ca ne recule pas et un militaire Algérien encore moins . Il va au combat .
      2) l’élection présidentielle n’a pas à être annulée . C’est en se retirant que monsieur Ghediri aurait cautionné cet énième viole de notre Constitution .On l’aurait traité de lâche , de roue de secours ,de lièvre pour Boutef …

      Je respecte ton avis mais il ne faut pas reprocher à Ghediri l’irréprochable

    Djazairi Horr
    23 mars 2019 - 8 h 41 min

    En votre qualité de journal, vous devez être neutre, là nous remarquons à la première lecture votre parti pris contre ce candidat; que lui reprochez-vous? Ce qu’il a dit est vrai, il était le premier à parler de rupture et de deuxième république, que tout le monde répète à tout bout de champ maintenant. Depuis sa première apparition, il était le seul a avoir dit de se présenter aux présidentielles avec ou sans la participation de Bouteflika, et qu’il ne se retirerait pas pour quelque raison que ce soit, contrairement à d’autres qui n’ont pas eu le courage d’affronter Bouteflika et déclarer forfait; d’un autre côté il a dit qu’il n’avait ni parti ni sur quoi s’appuyer, son seul appui était le peuple, alors pourquoi cet acharnement contre cet homme?

    Anonyme
    23 mars 2019 - 8 h 32 min

    Ghediri ferait un bon président s’il aboutit à concrétiser ses idées, il faut lui donner l’occasion de faire le changement tant réclamé avec insistance par le peuple. L’ère de Bouteflika est strictement terminée, c’est l’évidence il faut que la famille Bouteflika l’admette.

    Anonyme
    23 mars 2019 - 8 h 24 min

    CE monsieur accessoirement ancien général major est le plus courageux qui a affronté le système au moment où il était fort seul maintenant les résistants de la deuxième heure pilulent , il est de bon temps de critiquer les premiers résistants, c’est notre seul porte de sortie pour empêcher les islamistes en embuscade de défigurer cette belle révolution , c’est la meilleur transition possible avec des élections libres une constituante ….si il faut même un premier ministre de la mouvance islamiste si le peuple le souhaite dans les urnes , mais ce monsieur pourra Eviter la bascule en étant garant des institutions

    Anonyme
    23 mars 2019 - 7 h 37 min

    AP vous êtes injuste … envers ce candidat. On a supporté avec une perte de temps considérable avec un homme qui veut s’imposer comme un cadre. Et là on devient capricieux et intolérant avec un homme qui veut dire des choses et se présenter. Je ne connais rien de Ghédiri, mais pourquoi supporter les abus de Bouteflika et son système pour ne donner aucune chance à ce candidat. Bouteflika était un autocrate, un narcissique, une personne malade du pouvoir. Ghédiri a le droit qu’on l’écoute et qu’on le juge sur pièce, mais de grace ne lui manquez pas de respect, il a eu un courage monstre de se présenter malgré les mises en garde de Gaid Salah. Cela a son pesant d’or. Cette action de Ghédiri de se présenter malgré tout est aussi un élément ayant joué dans le refus du Bouteflikisme par les algériens. AP soyez justes et ne méprisez pas un homme qui est peut-etre meilleur qu’on ne le pense. Beaucoup d’hommes politiques sont des acteurs. Ce qu’on aimerait savoir c’est : qui est Ghédiri ?

      Anonyme
      23 mars 2019 - 8 h 24 min

      Moi je ne m’intéresse pas à …qui est ghediri? Mais quoi son programme..l acteur ghediri est moins important que son programme… nuance faite

        Anonyme
        23 mars 2019 - 11 h 36 min

        Merci pour la précision. Je voulais dire par là que connaître l’homme c’est connaître le programme et bien-sur vice-versa. Un honnête homme ou une honnête femme n’ont qu’un visage, leurs actes parlent pour eux. J’ai peur avec notre colère légitime, nous ne soyons injustes envers des gens à qui on ne donne pas la possibilité de parler sans les accuser ad hominem. Être un militaire pour diriger un pays n’est pas une tare, nous ne devons pas faire de la politique avec les modèles occidentaux (hypocrites car ils envoient leurs armées fondre sur des populations civiles) mais faire de la politique sur NOTRE modèle. Moi aussi je veux connaître le programme de Ghédiri, car l’homme semble correct et posé. On en a marre des hystériques, on a eu notre dose avec Bouteflika, Drabki, et cie. De vrais malades du pouvoir.

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