Interview – Soufiane Djilali : «Gaïd-Salah se voit en sauveur de la nation»

Djilali
Soufiane Djilali, président du parti Jil Jadid. D. R.

Algeriepatriotique : Après la formation d’un gouvernement de transition, la Présidence vient d’annoncer la prochaine démission du président de la République mais précédée de décisions importantes. Serait-ce la fin de la crise ?

Soufiane Djilali : En effet, les événements s’accélèrent et viennent même de basculer vers une issue qu’avait indiquée le mouvement citoyen, soit le départ de Bouteflika en particulier et du régime en général. Le départ annoncé de Bouteflika ainsi que de ses proches signe la fin d’un premier acte. D’ici le 28 avril, nous aurons une idée des rapports de force qui orientent les événements. Nous saurons à quel point la rue aura réussi à imposer sa logique face au pouvoir et si l’un des deux clans en lutte ouverte maintenant saura récupérer la mise ou, au contraire, ce sera la fin de tous.

De quels clans parlez-vous ?

Il est évident aujourd’hui que nous avons face à face le clan présidentiel et le clan du vice-ministre de la Défense. Ce dernier a fait intrusion – j’allais dire – avec les gros sabots, dans la crise politique.

Il commence par demander l’application de l’article 102 de la Constitution. Puis, il recourt aux articles 7 et 8 pour atténuer les critiques des citoyens qui refusent la perpétuation du système sous couvert de la légalité constitutionnelle. Si l’article 7 se réfère au peuple comme source de souveraineté, l’article 8 l’annule en précisant que le peuple souverain s’exprime par le biais de ses représentants élus. Ainsi, Gaïd-Salah nous dit oui au peuple mais ce sont les députés qui fixeront les règles du jeu. C’est tout simplement un jeu de dupes. En réalité, le chef d’état-major se voit en sauveur de la nation. Il veut contrôler le processus de transition en gardant la main sur les futurs acteurs politiques tout en se débarrassant du clan présidentiel. Ses manœuvres sont pour le moins peu subtiles. Des communiqués ressemblant à ceux d’un «Politburo» se succèdent et rajoutent des couches à la confusion générale. Des accusations gravissimes sont lancées à la criée. A cette expression débridée s’ajoutent des manipulations de grande ampleur et de bas niveau avec la complicité de médias peu scrupuleux. Des figures préfabriquées lui apportent maintenant ostensiblement leur soutien. Pourtant, le subterfuge est visible et de loin. D’un côté, le chef d’état-major reconnaît la vacance du pouvoir et les médias qui le soutiennent affirment que le frère du Président a usurpé l’autorité présidentielle. Mais, de l’autre, il consent à être désigné par cette même autorité dans ce dernier gouvernement comme vice-ministre de la Défense.

Cette incohérence politique n’est que le reflet d’une grave incompétence politique. Mais, voilà, le sérail composé par Bouteflika est de nature à changer sa fidélité et ses convictions au gré de ses intérêts immédiats. Le retournement de vestes est leur spécialité.

Vous critiquez le chef d’état-major alors qu’il semble tout faire pour répondre aux exigences des Algériens et à vos propres propositions de voir le Président quitter ses fonctions…

A Jil Jadid, nous avons toujours été dans l’opposition au régime de Bouteflika. Gaïd-Salah en a été le protecteur zélé. Jusqu’à très récemment, il soutenait mordicus le 5e mandat et il était, semble-t-il, à l’origine du 4e. Maintenant que le peuple impose sa volonté, celui-ci veut récupérer le mouvement. Bouteflika et son clan sont finis. Mais il n’est pas question pour nous de tomber de Charybde en Scylla. Il n’est pas question que le peuple qui vient de sauver le pays des griffes d’un clan autocratique tombe entre les crocs d’une autre partie de ce régime de prédateurs. En un mot, Gaïd-Salah doit partir dans le même wagon que le reste des symboles de ce pouvoir. Il a été un complice actif dans les décisions politiques qui ont abouti à cette situation chaotique. Il serait mal venu qu’il se présente comme une alternative.

Avez-vous espoir pour une issue rapide à cette crise ? Et comment pourrait-elle être concrétisée ?

Vous savez, en à peine quelques semaines, l’échiquier politique algérien a été renversé. Le mouvement citoyen a été si puissant que le régime est en train d’être déraciné. Oui, j’ai très bon espoir que les choses évoluent rapidement malgré les secousses qui ne manqueront pas de survenir. Après l’annonce du départ du Président, il reste à acter la sortie de la vie politique du reste du régime par le biais d’une période de transition sous l’autorité de personnes dont la moralité politique devra être au-dessus de tous soupçons, préparer les conditions pour un retour rapide à la légitimité populaire et reconstruire, tous ensemble, la nouvelle République. La Constitution actuelle ne répond pas aux exigences de l’heure. Ses dispositions relatives à l’organisation politique du pays sont maintenant caduques. Il s’agit d’inventer de nouveaux mécanismes de gestion politique du pays. Le peuple veut choisir ses dirigeants. Il faut que la phase de transition réponde à cette volonté populaire en mettant en place les règles du jeu démocratique. Alors, les Algériens diront clairement et dans la transparence quels seront leurs représentants, à tous les niveaux de la responsabilité politique.

Entretien réalisé par R. Mahmoudi

Comment (48)

    mohamed
    3 avril 2019 - 15 h 26 min

    Soufiane Djilali Ali Benflis le p)ro-Marocain.. etc etc les pleureuses a la TV de France…
    Ses gens ne sont rien ou peut être des harkis..
    VIVE ZEROUEL LAMMARA..

      Anonyme
      4 avril 2019 - 14 h 34 min

      Désolé mais Soufiane Djilali est un homme sincère et mérite de faire partie des gens qui vont gouverner la deuxième république c est tout le contraire de Benflis…

        Anonyme DZ
        4 avril 2019 - 18 h 44 min

        nous ne voulons pas d’infiltré mokokos pour gouverner la 2eme république.
        chasser le naturel, il revient au galop.

    Anonyme
    3 avril 2019 - 12 h 52 min

    Cher Sofiane. Tu as le droit de voit comme tu l’entends. Si tu d’offres encore de myopie ou de strabisme (divergent, dans ton cas) tu ne dois t’en prendre qu’à ton opticien.
    Mais saches que la majorité des Algériens voient en toi un oiseau de mauvaise augure

    Vigil
    3 avril 2019 - 10 h 57 min

    Le peuple Algérien sait bien que la seule institution ANP est garant de la sécurité de la nation et son peuple, qui a acquis son indépendance et sa liberté par le sang des un million cinq milles chahide. Ils ne tomberaient jamais Dans les pièges des malveillants de l’intérieur et l’extérieur comme la décennie noir noir.

    Rayah
    3 avril 2019 - 10 h 29 min

    S.Djilali dit la verite. Il faut se mefier de ceux qui se presentent comme des heros a la derniere minute. Le general G.Salah a toujours ete loyal a la Presidence ce qui explique la longue duree de son coursi. Pourquoi G.S. a t’il attendu jusqu’a maintenent pour nous dire qu’il est proche du peuple, lui qui etait pourtant bien placé pour etre au courant de toute la corruption qui gangrenait l’economie du pays??? il n’a non seulement dit mot mais a meme ose interdire aux officiers de l’armee en retraite de faire des declarations ou donner leurs opinions. Le peuple aurait souhaite entendre ces militaires.
    La situation catastrophique de notre pays n’est pas d’hier, pouquoi alors ce general e n’a pas intervenu au moment voulu??… Le seul heros est le PEUPLE.

    icialG
    3 avril 2019 - 2 h 09 min

    LES PERSoNNES QUI CROIT QuE C EST GAID QUI A DÉMISSIONNER BOUTEF MOI LEUR DIS QU IL FONT ERREUR C EST LE PEUPLE A LA MANIF AVEC SA VOLONTÉ, GAID A EU LA SAGESSE DE L APPLIQUER S IL N Y A PAS EU DE MANIF BOUTEF AURAI EU SON 5ême MANDAT AVEC LE SOUTIENT ET LA SOUMISSION DE GAID PARCE QUE SI GAIG AURAI ETES DU COTÉ DU PEUPLE IL AURAI VIRER LE CLAN AVANT LA MANIF ALORS NE VOUS TROMPEZ PAS,,,, JE DIS VRAI

    Anonyme
    3 avril 2019 - 0 h 20 min

    Cet homme n’a plus de place dans notre pays à partir du moment ou il a participé avec les traitres de la chaine TV Amel. Cependant j’aimerai dire que ces hommes qui étaient hier dans le système et aujourd’hui sont assis dans les plateaux de télévision en train de critiquer L’ex président Bouteflika alors que ce sont des hommes qui ont occupé des postes importants proches de la présidence . Quel culot!

    icialG
    2 avril 2019 - 23 h 38 min

    je croit qu gaîd a la sournoise ambition usurper le pouvoir je me méfie de gaid et des militaires qui se mêlent a la politique

    MELLO
    2 avril 2019 - 22 h 43 min

    Dorénavant, il n’y aura qu’un seul clan , une Algérie unie et un seul parti , le parti du peuple.

      Syphax de Siga
      3 avril 2019 - 8 h 36 min

      C’est exactement ce que disait Ben Bella en 1962.Votre bonne foi et votre intention louable ne sont pas mis en doute, mais l’unanimisme a fait des ravages à travers le monde et pour nous en Algérie depuis 1962. Le seul unanimisme qui devrait exister c’est l’amour réel et sincère de de la Patrie. Tout le reste est négociable. L’unicité ne génère que l’écrasement de l’individualité et de sa Liberté de pensée et de conscience. La personne n’existe plus.

    Anonyme DZ
    2 avril 2019 - 22 h 13 min

    ya sousou (dimunitif employé par ces copains salonards de paris et casab……..); effectivement pour l’instant Gaid salah est un sauveur et un héros, il a évité et avorté ton plan diabolique du printemps kharabe concocté par tes parrains wahabbo-makhnézo-sioniste. Gaid salah a l’honneur de barrer la route aux charognards, prédateurs et vampires de ton espéce et avait su protéger les vies des innocents contestataires du hirak…….VIVE GAID SALAH ET VIVE NOTRE GLORIEUSE ANP ET GLOIRE A NOTRE HIRAK;

      Elephant Man
      3 avril 2019 - 20 h 13 min

      @Anonyme DZ
      Excellent commentaire

    Anonyme
    2 avril 2019 - 20 h 27 min

    Vous n’avez aucune crédibilité, et le meilleur conseil à vous donner, c’est faites vous oublier. Les appels à la haine et à la destruction de la nation que vous avez lancé avec les croupions des mouwatana on ne les a pas oublié.
    Cachez votre tête, elle est à l’image des traitres qui veulent vendre le pays.

    Droits Humains
    2 avril 2019 - 20 h 17 min

    Vous n’avez aucune crédibilité, et le meilleur conseil à vous donner, c’est faites vous oublier. Les appels à la haine et à la destruction de la nation que vous avez lancé avec les croupions des mouwatana on ne les a pas oublié.
    Cachez votre tête, elle est à l’image des traitres qui veulent vendre le pays.

    RODEO
    2 avril 2019 - 20 h 03 min

    ya Jilali ce n’est certaineent pas toi qui va la sauver alors laisse Gaid Salah faire son travail et tais-toi pour le moment , plus tard tu auras la parole

    226
    2 avril 2019 - 19 h 45 min

    ya si djillali,vous n’avais rien compris,qui est qui et qui est avec qui?

    Anonyme
    2 avril 2019 - 19 h 24 min

    ils doivent tous partir

    numi
    2 avril 2019 - 19 h 17 min

    Encore un spéculateur.

    La rue a été entendue. Gaid Salah et l’armée soutiennent le peuple.

    Qui a dit que Gaid Salah propose de s’occuper de la transition ? Le peuple n’en veut pas et il le sait.

    L’opposition qui à ce stade met de l’huile sur le feu alors que les choses avancent dans l’intérêt du peuple, parce que cette opposition se projete dans l’avenir et veut elle aussi in fine le pouvoir.

    Assis toi à table , discute et fait avancer les choses maintenant.

    La famille Bouteflika se casse, les autres vont le suivre. Mais pour qu’il le suivent on est à ce stade SOIT ACTEUR du changement où on PARALYSE LE PAYS avec des avis et analysent dignent des chibanis qui jouent au domino dans les cafés.

    C’est maintenant et demain l’avenir et pas hier.

    Anonyme Dz
    2 avril 2019 - 18 h 56 min

    @ALI Je comprend mieux maintenant pourquoi ce Djilali Sofiane a toujours revendiqué l’ouverture des frontieres du Haschich avec ce Marokistan.

    algerian
    2 avril 2019 - 17 h 57 min

    Soufiane Djilali est le poulain de Toufik, il repete ce que son son maestro lui souffle a l’oreille.
    Toufik et Said veulent imposer Zeroual a la tete d’une instance de transition pour couper l’herbe sous les pieds de Gaid et Soufiane Djillali et Zoubida Assoul se chargent de la vente du « produit. C’est aussi simple que cela.
    Quand on pretend ecouter et respecter la volonte populaire, on ne cherche pas un imposer une personne, en l’occurrence Zeroual, qu’on utilisera plus tard comme tremplin vers El Mouradia!
    Tiens, bizzarement, on entend plus l’autre groupie de Toufik, depuis qu’elle a annonce sur France 24, qu’elle aimerait que Zeroual preside la transition. Et le peuple dans tout ca!?
    Qu’on le veuille ou non, au risque de choquer les professionells du ‘ »Choquage »,
    le seul parti qui a eu une position coherente, courageuse et honnete c’est le RCD.

      GHEDIA Aziz
      2 avril 2019 - 18 h 56 min

      Il n’y a pas de position aussi courageuse que celle de Jil jadid. Ce parti n’a jamais fricoté avec le pouvoir. Dès sa création en 2012, il s’est mis d’emblée dans le camp de l’opposition au pouvoir et il est resté toujours fidèle à ses principes et convictions. Son chef, Soufiane DJILALI est très respecté par les algériens et algériennes et lui réservent à chaque fois un accueil chaleureux lors des manifestations du vendredi, contrairement à d’autres chefs de parti qui sont hués et même insultés par la foule déchainée.

    Anonyme
    2 avril 2019 - 17 h 51 min

    Une chose est certaine la transition sera faites par des éléments qui viennent du profond du peuple! pourquoi pas Moh training, Amar el tabla, tayeb le boulager etc…Pour vous dires on a des gens intellectuels qui trop intelligents et vivent dans le sociale, insupportable ce lamamra!

    Anonyme
    2 avril 2019 - 17 h 47 min

    ya si soufiane, avec toute le respect que l’on vous doit pour votre intégrité intellectuelle, votre honnêteté et votre engagement, vous vous trompez de cible….Gaid saleh est en ce moment la tenaille dont on a besoin pour enlever le clou présidentiel qui est enfoncé dans le corps de l’Algérie….SI gaid saleh s’était rangé du coté de said bouteflika, on serait dans de beaux draps aujourd’hui, alors il ne faut faire de la politique politicienne à deux sordi, mais être réaliste, pragmatique

      Momo
      2 avril 2019 - 18 h 21 min

      Personne ne peut prétendre connaitre la réalité du centre du pouvoir en Algérie. Celui qui prétend savoir tout est un menteur.
      le rapport de force au sommet résulte de l’existence d’une donnée X qui échappe aux observateurs aujourd’hui. Entre Saïd à qui on attribue beaucoup de fantaisies aujourd’hui, Toufik qui tire les ficelles depuis qu’il est parti et Gaïd Salah qui semble être le gentil du gang, il y a certainement à réfléchir avant de sombrer dans des troubles bipolaires.
      Le seul acquis qui mérite d’être pris en compte dorénavant c’est le peuple qui devient une certitude dans l’équation du pouvoir.

    elgat
    2 avril 2019 - 17 h 39 min

    ya sofiane , toi aussi tu fais parti de l’opposition en carton créée par le pouvoir pour faire semblant qu’on est en démocratie alors arhal!!!

    Mimi
    2 avril 2019 - 17 h 27 min

    Gaido- Islamo- Concervateur avancez en arrière.

    Ali 2
    2 avril 2019 - 17 h 00 min

    Mr Djillali ce que vous dites et vrai, mais qui assurerait la transition, le clan d’oujda ou les nouveaux Harkis qui mangent à toutes les sauces et ils retournent leurs vestes à la vitesse de l’éclair

      Smith
      2 avril 2019 - 17 h 50 min

      Des hommes politiques intègre et probe l’Algérie n’en manque pas maintenant la question est de savoir s’il les cherche réellement.Si l’on s’en tient à ce que les dépêches relatent, le pouvoir serait actuellement en position fœtale, sanglotant sous ses couvertures avec ses petits poings fermés. Et s’il serait de bon ton de garder de saines distances avec ce que cette presse nous explique compte-tenu du taux invraisemblable de calembredaines qu’elle colporte régulièrement avec gourmandise ,et ce d’autant plus qu’elle n’est plus en prise avec son lectorat depuis le soulèvement on peut cependant accorder quelques crédits aux déclarations officielles des pieds nickelés de l’exécutif qui expliquent à peu près tous en chœur :  » c’est pas ma faute « .ll n’en reste pas moins vrai qu’au final, c’est tout de même le grabataire Boutef qui donne son accord et détermine effectivement les impulsions politiques prises par ses pelles figues si tenté qu’il soit conscient et en vie.

    Anonyme
    2 avril 2019 - 16 h 23 min

    Sans le défense et sans y mm pas avoir passer mon service national, il est le seul qui parle face caméra et ne se cache pas derrière des courriers et lettres adresser au peuple…

    CHAAB
    2 avril 2019 - 16 h 15 min

    MERCI SOUFIANE DJILALI pour avoir été parmi les premiers à vous opposer au 5ème mandat et parmis les premiers à accompagner la révolution.
    La mafia de Boutef est quasiment à terre mais méfions nous de l’Etat Major. C’est lui la source de nos malheur depuis 62. Coup d’état contre le GPRA, prise de pouvoir de force après avoir assassinés les derniers moudjahidine de l’intérieur (bataille de Sidi Aissa qui a fait des milliers de morts, moudjahidine rescapés de l’armée française à l’armement dérisoire devant les tanks de l’état major). Dictature et coup d’état jusqu’à nos jours. GRAND RESPECT POUR L’ANP officiers, sous-officiers et hommes de troupe, enfants du peuple qui survivent comme nous tous et dont le coeur est plein.
    Aux défenseurs de ces generaux, on vous rappelle que c’est eux qui ont soutenu les 3éme et 4éme mandats de leur fakhamatouhou, ont voulu imposer un 5ème et nous ont menacé après le 22 février. Il ont adouci leur langage progressivement face à la déferlante populaire, mais essaient toujours de dribbler et contrôler la transition. CHICHE QU’ILS ANNONCENT QUE C’EST LE PEUPLE QUI VA DESIGNER LES HOMMES DE LA TRANSITION.
    QUANT A TOUFIK et ex DRS, il font parti comme beaucoup de généraux de l’état profond et sont partie intégrante de ce système qu’on veut dégager.

    Anonyme
    2 avril 2019 - 16 h 11 min

    ouach tu veux atkhalatha ya si Soufiane Djilali …il faut y aller tout doucement… on est entrain de gagner le régime commence à s’écroulé…et pour le moment la hiérarchie militaire peut garantir la fin de cette crise

    Mir
    2 avril 2019 - 15 h 59 min

    Gaid Salah ne veut pas faire de coup d’Etat car il sait qu’il sera définitivement grillé pour la suite.
    Il veut remplace Bouteflika !!!
    Regardez tous les chyatines de Bouteflika comment ils retournent leur veste et soutiennent Gaid Salah maintenant. Suivi des medias khobzistes comme Echorouk News et El Moudjahid.
    Un autre Clan est aux aguets et veur jouer à l’arbitre : le clan de Toufik (ou les décideurs de l’ombre).
    Et le peuple dans tout ça ? il marche chaque vendredi.

    SaidZ
    2 avril 2019 - 15 h 55 min

    J’apprécie bien ce Monsieur. Un vrai militant de la trempe de Bouchachi, Tabou, etc.
    Y en a marre des archives. Nous voulons des Hommes, compétence, intégrité et patriotisme.
    Aller les jeunes, il ne faut jamais abdiquer devant ces vieux égoïstes.

    DZA
    2 avril 2019 - 15 h 38 min

    Le sauveur de la Nation sera le peuple et rien que le peuple. C’est le peuple, qui tous les vendredis, depuis le 22 février, crie à qui veut bien entendre, sa volonté.
    C’est le peuple qui est en train de changer l’ordre des choses. Si ça ne devait tenir qu’à Bouteflika ou à Gaïd Salah, les choses pouvaient très bien rester là où elles étaient.
    C’est le peuple qui a son destin en main depuis qu’il s’est pris en charge. Plus besoin de tuteurs, et surtout pas ceux qui appartiennent au système qui a porté le pays à la faillite dans tous les domaines.
    Les partisans du pouvoir actuels, résisteront au changement, les difficultés ne manqueront pas. Comme ne manqueront pas non plus les femmes et les hommes honnêtes, les idées et les solutions pour l’édification d’une Algérie meilleure.

      AlGE RIEN
      2 avril 2019 - 19 h 04 min

      Bien dit mon cher DZA c’est le peuple et uniquement le peuple qui sauvera ce pays ! où étaient ces gens du pouvoir civil ou militaire quand la prédation, le vol, l’incurie, la gabegie et l’incompétance frappaient ce pays ! Ils ont laissé faire ou/et ils ont participé . Tout le systeme doit dégager et laisser place à des personnes comme par exemple Bouchachi, Karim Tabou, Zoubida Assoul, Benyoucef Mellouk, Mokrane Ait Larbi, Djamel Zenati, Djamel Benchenouf, Mohsen Bellabas, Ali Yahia Abdenour et tant d’autres….

    Algérois
    2 avril 2019 - 14 h 58 min

    Au mois le vice ministre de la défense malgré de lourd soupçon de dossiers de corruption (largement connue) ne passer pas son temps à rencontrer des personnes louches dans les ambassades, les ONG à l’etrenges. Merci de Nous informer sur la teneur et les aboutissement.
    Je préfère un nationaliste même avec des dossier de corruption qu’un inconnue qui passer son temps avec des personnes louches et résolument hostiles au pays.
    Vous êtes louche Monsieur Djilali (et votre parti aussi).

      Rais
      2 avril 2019 - 16 h 06 min

      You read my mind!
      Je n’ajouterai rien comme remark a cette article.

    Argentroi
    2 avril 2019 - 14 h 44 min

    Ah oui, pour vous, monsieur Soufiane Djillali, il n’y a que deux clans en présence, celui de Bouteflika et celui de Gaïd Salah ! Mais vous êtes un novice pour ne pas dire autre chose. Vous omettez sciemment ce que depuis des décennies ceux qui sont prêts de la chose politique et du militantisme ont touché de la main. Vous voulez qu’on passe à côté et qu’on n’identifie pas ce que les langues qui commencent à se délier nomment l’état profond, l’état des gardiens du temple, l’état DRS.
    Mais qu’est ce que vous nous chantez en insinuant que Gaïd Salah a les faveurs de Bouteflika car il l’a reconduit dans ses fonctions. D’abord, il faut savoir qu’est ce un rapport de force. Secondo, Gaïd Salah avait les mêmes fonctions dans le gouvernement précédent et s’est quand même élevé contre Bouteflika. Alors cette propagande que beaucoup répètent dénote que la débandade règne dans les officines es mystification qui veulent qu’on confonde l’armée opérationnelle avec l’armée de l’ombre. Et vous contribuez fortement, monsieur Soufiane Djillai à cette mystification.

    Lghoul
    2 avril 2019 - 14 h 26 min

    Le chili, la gréce, et a un degrès moindre, la turquie sont de bons exemples ou les armées sont devenues modernes et sont retournées a leurs casernes pour donner les clefs du pays aux civils et laisser place a l’édification d’états modernes et démocratiques – jusqu’a l’arrivée du dictateur erdogan pour la turquie – lequel a replongé le pays dans une dictature islamiste entrainant le pays dans une crise politique suivie de malaise économique et finalement d’une récession qui a juste commencé les 3 derniers mois de 2019. Comme quoi on ne mélange jamais les serviettes et les torchons.

      Chelabi
      2 avril 2019 - 15 h 27 min

      Ça ne te suffit pas 67 ans de dictateur militaire?

      Anonyme
      2 avril 2019 - 19 h 46 min

      @ Lghoul
      Le dictateur chef de la secte des freres musulmans Erdogan a detruit tous ses voisins c est principalement grace a lui que la Syrie a failli disparaitre de la carte…il entretient des relations tres puissantes avec Israel sous la table et ouvertement…..son discours est completement en decalage de la realite….Bon bref….Djilali me semble un homme tres serieux,propre et honnete et surtout sincere dans ses convictions
      il dit ce qu il pense sans ambiguite… Gaied Salah doit appliquer ce qu il dit et tout de suite
      destitution de Bouteflika….et mettre a la disposition de la justice tout le clan Bouteflika et a leur tete Said Bouteflika pour entrave a l application de la constitution et usurpation de fonction contraire a la constitution….un gouvernement forme de technocrates doit expedier les affaire de la nation et inciter le parlement a confirmer un nouveau president choisi par le peuple …qui aura les prerogative de chef d Etat ….dissoudra le parlement actuel ,nommera un nouveau president du conseil constitutionnel et une haute instance independante des elections qui sera chargee d organiser les elections presidentielles et les elections legislatives dans les 90 jours …..et la voie vers l instauration de la 2 eme republique est tres proche….le peuple sera toujours present et denoncera tout abus contraire a ses aspirations patriotique…Notre mere l Algerie sortira grand vainqueur en fin de compte …nous sommes tous les humbles serviteurs de la Nation Algerienne…Le peuple est la pour servir et non pour se servir comme l a fait cette mafia…

    La Viriti
    2 avril 2019 - 14 h 12 min

    Le seul, qui dpeuis des années à dénoncer avec force et courage la famille prédatrice au pouvoir.
    Bizarement depuis quelques temps on lui accorde un peu partout des interviews, ALORS QU’AVANT LES « JOURNALISTES » LE FUYAIENT…
    Il s’est dréssé, presque seul contre la mafia tribale des boutelfika.
    Après on n’est d’accord ou pas avec ses idées, c’est une autre question…

    Yeoman
    2 avril 2019 - 13 h 44 min

    Les fantasmes des uns et des autres ne nous intéressent pas. Ni ceux Gaïd Salah ni ceux de Sofiane Djilali. Aidez à mener le pays à bon port et gardez vos petites haines pour vous.

      La Viriti
      2 avril 2019 - 14 h 13 min

      En termes de haine, bouteflika est hors concours tellement il en a fait un principe de gouvernance sur 20 ans…Djilali ou Gaid salah ne font pas le poids dans cette catégorie…
      Et je préfère Djilali ou Gaid à Bouteflika. Il n’y a même pas photo

        Ali
        2 avril 2019 - 16 h 52 min

        Analyse très lucide de la situation et parfaite description du profil psychopolitique du personnage versatile qu’est Gaid Salah.

    Abou Stroff
    2 avril 2019 - 13 h 34 min

    je persiste et signe: seule la haute hiérarchie militaire peut garantir un dépassement pacifique de la crise que nous traversons.
    cette crise ne sera dépassée que par, dans un premier temps, le départ de TOUTES (y compris gaïd salah) les figures connues du système bouteflikien qui nous a réduit ou plutôt qui a essayé de nous réduire à des moins que rien.
    la haute hiérarchie militaire qui compte une élite honnête et compétente, après s’être des brebis galeuses qui manoeuvrent en son sein, doit garantir la stabilité de l’Algérie et piloter la phase de transition vers une société moderne ou chacune et chacun auront leur mot à dire sur les contours du vivre-ensemble qu’ils ou elles entendent construire en tant que citoyenne et citoyen.

      bouch
      3 avril 2019 - 10 h 44 min

      G.S. fait la moue au peuple « hirak » car il sait que même lui est concerné par le tsunami

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