Généralisation de la finance islamique : attrape-nigaud pour dindons de la farce

Baraka finance dite islamique
La finance islamique ne crée pas de richesse. D. R.

Contribution d’Ali Akika – La fonction de la finance est d’être à la fois le «reflet» et l’auxiliaire d’une économie. C’est un circuit qui permet les échanges par le biais de la monnaie. Le texte qui suit a pour but de voir ce qui passe derrière les rideaux de la finance dite islamique. C’est une façon de répondre à la question, le monde de cette finance est-il armé, capable de jouer un rôle dans la production de la richesse qui est l’alfa et l’oméga de toute économie digne de ce nom ? Sommes-nous dans la réalité ou bien dans un mirage derrière la dénomination de cette finance «spécifique» ?

Associer deux mots qui n’ont pas la même origine – métaphysique pour l’un et circulation de la monnaie pour l’autre –, ni la même fonction est pour le moins hasardeux. Les mots ont un sens précis et ont leur propre histoire. Ils sont une matière première des langues et les petits et soi-disant malins qui jouent à les manipuler le paient cher généralement. Quant à la finance, dont la matière première est la monnaie, elle est une simple technique pour faire circuler ladite monnaie. C’est pourquoi associer la finance à une religion dont l’ambition est autre, c’est prendre le risque de se faire traiter de marchands de rêves. Mettre la religion au service des marchands du temple s’est soldée par des mésaventures pour les marchands en question (1). Je fais cette petite parenthèse pour dire que le temple d’une religion est censé être un lieu de prière et ne doit pas être un souk pour les adorateurs du dollar. Le rapport entre la religion et la finance ne va donc pas de soi.

Rappelons que l’Eglise chrétienne a eu, entre autres, sa séquence de rapport mouvementé avec la finance. Cette guéguerre a été initiée par un moine franco-suisse qui s’opposa au pape qui interdisait alors le taux d’intérêt dans les transactions commerciales. Ce moine nommé Jean Calvin (1509-1564) se rebella contre le pape car il constata que les richesses s’amassaient et sommeillaient dans les coffres de l’église catholique. Cette thésaurisation (argent qui dort) était pour Calvin une aberration car la raison d’être de ce nouveau système économique (le capitalisme naissant) est de faire fructifier ces trésors en faisant des investissements. Ainsi, l’église catholique interdisait l’intérêt comme une certaine interprétation de l’islam interdit la ribâ (prêt usurier, intérêt) jusqu’à aujourd’hui.

Dans le monde musulman, il n’y a pas eu une sorte de Calvin pour faire l’éloge du taux d’intérêt. On contourna l’interdit par une sorte de lecture «libérale», pragmatique de la ribâ. L’interdit de la ribâ devait être «normale et facile» dans des sociétés tribales qui avaient des cultures spécifiques et une économie de type féodal. Avec la naissance du capitalisme et son extension dans les pays musulmans par le biais des dominations coloniales, la ribâ céda devant les exigences de la nouvelle économie capitaliste. C’est bien plus tard que l’on vit l’apparition de la finance et banque islamique. Les premières banques islamiques furent créées en Egypte dans les années 1960 et se développèrent après la guerre d’octobre 1973. Leur apparition à ces deux époques n’est pas le fait d’un hasard.

C’est sous l’Egypte de Nasser qui se débarrassa de la tutelle anglaise (Canal de Suez) et l’émergence des Frères musulmans qui sautèrent sur l’occasion, en créant des banques islamiques pour capter les devises du transit du Canal de Suez, que l’Egypte devenait la place financière pour le Moyen-Orient pétrolier. La hausse vertigineuse du prix du pétrole après la guerre de l’Egypte contre Israël en octobre 1973 a vu les banques islamiques fleurir dans la région pour accueillir des flux incessants de pétrodollars. Evidemment, les requins de la finance internationale n’allaient pas rester passifs devant un tel trésor. Ils créèrent alors des succursales de banques islamiques pour capter cet océan de pétrodollars. Voilà la grande et la petite histoire qui furent à l’origine de l’«épanouissement» de la finance islamique.

L’important est de comprendre comment fonctionnent les banques islamiques et si elles sont de véritables acteurs économiques ; en un mot comme en cent, sont-elles créatrices de richesses ? Contrairement aux banques classiques réglées par la loi sacrosainte du profit maximum, la banque islamique concentre ses activités dans un secteur particulier, l’immobilier. On devine facilement que l’acte d’achat et de vente de l’immobilier ressemble à n’importe quel acte commercial de magasins de vêtements ou d’alimentation. On vend des produits fabriqués par d’autres. Or, la définition de l’économie politique est la transformation de la matière brute par le travail. Et ce passage de la matière première au produit fini s’appelle le fruit du travail, socle de la richesse.

Non seulement la finance islamique n’est pas productrice de richesse mais la banque dite islamique collecte ses ressources auprès du public dont elle va utiliser les dépôts d’argent, sans payer un quelconque intérêt, au nom de l’interdit de la ribâ. Le public aurait droit à des miettes de bénéfice au cas où la banque ferait des profits. Ainsi, le pauvre quidam peut être doublement perdant. Car son argent ne rapporte pas d’intérêt et que le même argent va perdre de sa valeur avec l’érosion de l’inflation. Ainsi, notre quidam est le dindon de la farce car quand bien même des miettes lui seraient distribuées, elles ne peuvent compenser le non-paiement d’intérêt et le poison de l’inflation.

Après ce rapide portrait du banquier «islamique», on peut se poser la question : à quoi sert ce type de banquier ? Ne jetons pas la pierre au quidam qui veut sincèrement être en règle avec sa conscience, en restant fidèle à sa croyance religieuse. Il faut plutôt questionner les Etats des pays musulmans qui devraient savoir que ce type de finance ne concourt pas à la production de richesse et qui, plus est, sanctionne les citoyens doublement lésés par l’absence d’intérêt et par l’inflation (2).

Pour les Etats, le seul intérêt de l’existence de banques islamiques résiderait dans leur capacité à attirer les fonds qui sommeillent dans les matelas des commerçants du marché informel. Faire entrer l’argent de l’informel dans le circuit financier légal éviterait à l’Etat de faire marcher la planche à billets. Car la planche à billet est source d’inflation. L’Etat fait donc une bonne affaire ! Certes, mais ne faut-il pas plutôt défendre les intérêts de la population et obliger ces banques à investir leurs bénéfices dans la création de richesses et non de faire de l’import «clés en main» qui favorise l’émergence de toutes sortes de trafics (sans facture réelle) et donne naissance à une faune de la corruption par le biais des licences d’importation. Une dernière chose, l’argent de l’informel qui ne rentre pas dans le circuit financier légal, non seulement favorise l’inflation mais échappe aussi aux services des impôts, donc ne participe pas aux dépenses publiques (école, santé, aides sociales aux plus démunis), etc. Signalons qu’il y a d’autres formes et diverses techniques pour attirer l’épargne. Encore faut-il qu’il y ait un rapport de confiance Etat/société.

En guise de conclusion, par la simple analyse de la fonction de la finance islamique, on découvre ses limites, pour ne pas dire son inutilité, dans la véritable bataille de développement économique. Les banques islamiques ont servi de passerelles pour la finance internationale, qui a compris l’intérêt de créer des succursales dans les pays musulmans, pour capter les pétrodollars. Ce phénomène a été constaté avec le renchérissement du pétrole après 1973. On a remarqué que l’Occident payait le pétrole en dollars, lesquels dollars revenaient dans les banques occidentales. Et avec ces dollars, lesdites banques investissaient dans des marchés solides et non dans les gadgets.

Avec un peu d’imagination, on peut déduire que l’Occident achète «gratuitement» son pétrole puisque les dollars reviennent dans ses coffres-forts. Certes, ces dollars restent juridiquement la propriété de ces cheikhs pétroliers qui peuvent en faire ce qu’ils veulent. «Nos» cheikhs peuvent évidemment en disposer pour se prélasser dans des palais et jouer au casino, s’acheter de l’armement car ils ont l’assurance que leurs dollars ne seront jamais gelés. La raison, tout le monde la connaît : ils ne connaîtront jamais les foudres des Etats-Unis, maîtres des circuits financiers. Les représailles sont réservées contre ceux qui ne courbent pas l’échine, l’Iran, la Syrie et les organisations dites terroristes comme le Hezbollah libanais ou le Hamas palestinien.

Ainsi, en jetant un simple regard sur la finance islamique, on soulève quelques lièvres, le rapport entre l’Etat et les citoyens (manque de confiance), l’absence d’une politique véritable de développement économique et, enfin, révèle l’obscénité de la domination de la finance internationale. Il est temps d’en finir avec la méconnaissance des lois de l’économie politique. Il est temps d’en finir avec cette ignorance qui réduit l’économie politique à la vulgaire loi de l’offre et de la demande. Cette «loi» expliquerait, selon certains «spécialistes», tous les déboires du pays et serait la cause unique de toute pénurie qui apparaît sur le marché.

Et c’est cette vision réductrice qui pollue le paysage politique et culturel, qu’il s’agisse de l’économie, de la politique, de l’histoire, la violence sociale, etc. Il est pourtant possible de raisonner en dehors des clous du périmètre de dogmes entourés de murailles mais aussi penser en s’éloignant des sables mouvants de la modernité de pacotille qui ne sont que chimères. Comme le monde subit la loi implacable du capitalisme mondialisé, autant connaître ses «lois» et ses «secrets» pour ne pas se vassaliser. Et ce n’est certainement pas la finance dite islamique qui constituerait un vecteur de développement, pas plus qu’elle peut résister au bulldozer du dollar, monnaie qui régit le commerce international.

A. A.

1-  Référence au prophète Aïssa (Jésus) qui expulsa les marchands du temple, lieu de prière des fidèles.

2- La finance islamique ne s’intéresse pas à la production de richesse et préfère se focaliser sur le consommateur. Remarquons que ce consommateur est «abstrait» et «éternel». Il ressemblerait à celui de l’époque de l’interdiction de la ribâ alors que celui de nos jours cherche à éviter que ses biens ne soient pas rongés par l’inflation. Chercher l’erreur pour identifier le dindon de la farce.

Ndlr : Le titre est de la rédaction.

Comment (40)

    Elmokrani
    9 juillet 2021 - 22 h 35 min

    Mr. Akika developpe des km de raisonnements tortieux, passant par toutes les chapelles et les bourgs,les Vatican et temples sans manquer les hôtels casinos de l Orient et de l Occident sur deux millénaires ,pour nous prouver quoi? (Le titre ,gracieuseté de la Rédaction ajout plus de confusion ).
    – le Text coranique est clair et net ,confirme plusieurs fois.Dinar contre dinar$ haram, Dinar contre produits Ok(commerce,service,,…)
    – le Text spécifiquement nous met en garde contre la manipulation du ….Text! Comme l on fait « autres »: ‘l intérêt c est kif-kif 1 service’
    – revenons a nos moutons de notre Douar : les banques algériennes qui offrent le financement islamique.Je ne vois pas de quels crimes m. Akika veut nous prévenir.
    -Fraude (attrape nigaud…?) : c’est un service banquaire garantie et contrôle par la Banque Algérie.
    -incompétence (comment payer les salaires ,eau et gaz et dinde de noël ?) – passant….tu parle d un banquier qui connaît Son Intérêt…. Ça ne peut exister que chez nous.
    -hypocrite ( en fait c’est dinar vs. Dinar…). No. Ça était clairement expliqué : 1-la Banque achete le produit convenu avec le client.
    2-la Banque vend le produit (maison, frigo..) au client au prix d,achat+frais…dinde etc+bénéfice$ et voilà . Une opération connue et pratiquée depuis l’an 1 de l Higir.
    – Please ,arrêtez avec les Baraka Banksy et autres golferies vont pomper nos pauvres dinars.
    – ces services ne sont qu,une option parmi d autres. Le client peut aller vers le traitionnel financly correct algérien ou pas : ParisBs,Société Général , Kalifa Bank et il sera servi avec intérêt .

      akika
      10 juillet 2021 - 8 h 14 min

      @ el Mokrani.
      Bonjour. Par respect du lecteur, je donne des infos pour qu’il puisse facilement vérifier ce que j’écris en tapant sur Google. Ainsi si je passe par le Vatican, ce n’est point par quelque inclinaison pro ou anticléricale mais pour ‘’louer’’ le côté bon joueur de cette Eglise. Après l’intérêt, le Vatican a reconnu que la terre est ronde et non plate et a fini par admettre l’innocence et le génie de Galilée. Ceci pour dire que l’histoire finit par révéler la vérité. Toujours par respect du lecteur, j’ai écrit qu’il ne faut pas jeter la pierre au croyant qui veut être en harmonie avec sa religion mais aux gens du Temple, expression connue et qui a du sens pour ceux religieux ou non qui savent comment la manipulation des mots et des idées font du mal à la vérité. Vous tournez autour du pot pour occulter le cœur de l’article. Primo, la finance selon le mode et la mode d’un islam figé produit-elle de la richesse. Secundo le troc de main à main, de produit contre produit est-il seulement possible aujourd’hui ou est-il simplement de la nostalgie ou bien par hasard une déconnexion avec le monde qui avance. Je signale au passage pour les lecteurs que la monnaie a été introduite en Europe slave et scandinave par le monde musulman qui commerçait avec ce continent. J’ai moi-même vu dans un musée en Estonie des pièces de monnaie provenant d’Alger, quelle fut à la fois ma fierté pour ce passé et ma tristesse d’aujourd’hui d’assister au lamentable spectacle des ignorants qui veulent guérir le cancer avec l’urine des chameaux etc… Averroès dors en paix, ‘’ils ne savent pas ce qu’ils font’’ ! Un dernier mot, l’humour pour divertir c’est bien mais l’utiliser pour éviter de répondre aux questions ne fait pas avancer les choses. Vous citez Khalifa Bank, quel souvenir mémorable pour tout Algérien qui n’a pas la mémoire courte. Bon courage el mokrani.

    kahina-DZ
    7 juillet 2021 - 16 h 51 min

    Exactement !! Il faut faire la différence entre riba qui existait à l’époque des Koreichis d’Arabie et les intérêts générés par des activités ( économiques) de la banque.
    Tant que l’islam est entre les mains des perroquets qui oublient de réfléchir, on continue à tout confondre.
    En tout cas, les chouyoukhs des pays du Golf prendront volontiers nos intérêts !!
    Le moyen-âge c’est pour NOUS, Les richesses c’est pour EUX…Tout ça au nom d’ALLAH..
    On se fait arnaquer sous le silence de nos  » OULEMA FI DIN ».

    Moskos dz
    7 juillet 2021 - 14 h 55 min

    N’étant pas expert en finance,mais cette question me taraude l’esprit,puisque l’intérêt est haram,avec quoi payent-elles ces banques dites islamiques leurs salariés,avec quoi exécutent-elles certains travaux,avec quoi payent-elles la consomation de l’eau,gaz,électricité ainsi que d’autres charges.

      Anonyme
      7 juillet 2021 - 16 h 35 min

      Avec les intérêts Hallal, hehehe

    Samir
    7 juillet 2021 - 13 h 33 min

    Les banques a finance islamique est un concept comme si on mange du porc et on l’appelle poulet.
    Aucun système bancaire ne peut continuer a fonctionner sans générer d’intérêts donc meme les banques islamiques ont cet intérêt de faite de leurs activités. Sinon comment vont elles payent au moins leur employés? En revanche s’il y a intérêt alors c’est contre meme leur principe d’existence.

    Karamazov
    7 juillet 2021 - 13 h 15 min

    Tovarich Abou Stroff je te re-salue ,

    En effet, on ne remerciera jamais assez notre Bien aimé et vénérable Fakhamatouhou pour tous les bienfaits et l’immense  » pas en avant  » qu’il a fait faire à notre économie , avec le hanoutisme , sans lequel le chekarisme , n’aurait pas pu prospérer , aussi bien que les mille villages à Gricole qui ont propulsé notre agriculture dans l’après-pétrole.

    Je pense donc qu’il faut promouvoir le chekarisme qui est le véritable moteur de l’économie de bazar moderne et de la vente, en l’état sans une once de valeur ajoutée, des marchandises produites par ces satanés mécréants occidentaux. Pour cela je préconise d’aller plu loin que notre bien aimé Fakhamatouhou, en promouvant le hanoutisme, et en le généralisant pour que chaque Algérien ait son Hanout.

    Le rappel profite au croyant
    7 juillet 2021 - 0 h 15 min

    Salam Aleykoum, cher frère du même peuple, du même pays l’Algérie parfois je me demande si l’Algérie est bien un pays Musulman.. J’ai l’impression que l’islam est devenu comme une sorte de nationalitée pour certains. Croyez vous pas que si la pratique du riba est interdite c’est qu’il y a une raison ?

    Voici quelques versets du Coran à propos du Riba :

    Sourate 30, au verset 39 (sens du verset) : “Tout ce que vous donnerez à usure pour augmenter vos biens aux dépens des biens d’autrui ne les accroît pas auprès d’Allah, mais ce que vous donnez comme Zakat, tout en cherchant la Face d’Allah (Sa satisfaction)… Ceux-là verront (leurs récompenses) multipliées”.

    Ensuite, dans la Sourate 4, verset 161, nous retrouvons un rappel de son interdiction dans les législations antérieures (sens du verset) : “et à cause de ce qu’ils prennent des intérêts usuraires – qui leur étaient pourtant interdits – et parce qu’ils mangent illégalement les biens des gens…”.

    Sourate 2, verset 275 (sens du verset) : “Ceux qui mangent (pratiquent) de l’intérêt usuraire ne se tiennent (au jour du jugement dernier) que comme se tient celui que le touché de satan a bouleversé, cela parce qu’ils disent : “le commerce est tout à fait comme l’intérêt”, alors qu’Allah a rendu licite le commerce et illicite l’intérêt”.

    La pratique du riba est mentionné dans plusieurs hadith authentique, voici les hadiths :

    D’après Abu Hurayra, le Prophète (SAWS) a dit : “Evitez les 7 turpitudes”. Lorsque les compagnons demandèrent : “Quelles sont-elles, Ô envoyé d’Allah ?”, il mentionna l’usure aux cotés notamment du polythéisme, du meurtre… (Sahih Muslim).

    Un autre hadith présent dans le Sahih Muslim apporte les affirmations suivantes :

    Ubâdah Ibn As-Sâmit rapporte que le Messager d’Allah (SAWS) a dit : “Or pour Or, argent pour argent, blé pour blé, orge pour orge, datte pour datte, sel pour sel, de manière égale, de main en main. Si la nature des produits diffère, vendez comme vous le voulez, si c’est de main en main”.

    Et Allah sait mieux.

    Mes frères le rappel profite au croyant !!!

    Ne vous laissez pas piéger et égarer par des gens qui souhaite s’enrichir en rendant le licite l’ilicite, de plus c’est un peché. Avec toute ces preuves, avertissement allez vous rester sur le même avis ?
    À vous de faire votre choix Dieu voit tout.

    Craignez Allah, car il est certes dur en châtiment, ne soyez pas du nombre des égarés ni de ceux qui ont encourut la colère d’Allah.

      Abou Stroff
      7 juillet 2021 - 7 h 33 min

      il semble que vous n’ayez toujours pas saisi la différence essentielle entre taux d’intérêt et « riba ».
      dans le système capitaliste où TOUT est marchandise, le taux d’intérêt représente simplement le prix de l’argent qui n’est ni plus, ni moins qu’une marchandise (comme la pomme de terre ou la pastèque). on peut ajouter que d’une point de vue de la théorie marxiste, le taux d’intérêt est la partie de la plus-value qui échoie au capitaliste financier ou pour être faire simple à la banque.
      quant au « riba », qui peut être traduit par usure, elle représente, dans le cadre d’une économie précapitaliste, où l’argent n’est pas nécessairement une marchandise, le revenu du préteur. on peut discuter sur son montant exorbitant mais elle s’inscrit dans un rapport de forces qui n’a rien à voir avec la logique du capitalisme.
      PS1: je pense qu’une des causes fondamentales du sous-développement des pays dits islamiques est la confusion entre taux d’intérêt et « riba » qui ne permet pas ou qui freine l’accumulation du capital.
      PS2: croyez vous qu’il y ait une différence (même minime) entre les pratiques d’une banque « conventionnelle » et d’une banque dite islamique (du genre el baraka)? la banque islamique n’utilise t elle pas un détour (hyel fiqhya) pour engranger l’équivalent du taux d’intérêt?
      PS3: quant aux hadith que vous citez et qui ont été rassemblés plus d’un siècle après la mort du prophète, permettez moi de douter de leur véracité. en effet, les neurosciences montrent clairement que plus le temps passe et plus les souvenirs s’estompent et deviennent flous et plus les hommes tendent à construire des fictions et les prennent pour des faits réels.

        akika
        7 juillet 2021 - 10 h 45 min

        bravo à Abou stroff, j’ai failli répondre au monsieur qui cité les hadiths. vous le faites brillamment donc je vais profiter pour dire gentiment qu’à l’époque disant antique ou féodale, on pouvait comme dit ce lecteur échanger une datte contre une date et de main à main. c’était valable comme à l’époque de mon grand père qui m’envoyait chez le voisin chercher des pommes de terre contre du lait que mon grand père avait en abondance. le voisin habitait à 300 mètres et mes petits bras d’enfants pouvaient transporter 2 à 3 kilos de pomme de terre. Je m’imagine aujourd’hui habitant bab el oued dire à mon fils d’aller échanger les mêmes produits avec un ami d’enfance quand nous habitions un douar dans l’Algérie profonde. Ce monsieur doit savoir que l’impossibilté d’échanger des produits comme lait contre pommes de terre à pousser l’intelligence à créer la monnaie qui peut circuler partout et 1 dinar peut procurer n’importe quelle marchandise sur un territoire. c’est la marchandise qui vient chez le consommateur qui possède la monnaie qui est une marchandise symbolisé hier par l’or aujourd’hui par le sceau, la garantie de l’Etat. J’en profite pour dire à mr Choui que faire l’analyse du capitalisme ne signifie pas que je fais la propagande pour ce système. Karl Marx serait dans cette logique un agent secret du capitalisme exploiteur. Il faudrait peut-être réfléchir sur les expériences des pays qui se veulent anti-capitalistes et comprendre les raisons de leur échec ou réussite face au système dominant. par exemple URSS et Chine pour éviter de tomber dans l’enfermement des dogmes ou bien dans les sables mouvants de la modernité de pacotille comme j’ai conclu mon article. L’exemple de l’URSS et de la Chine doivent uniquement servir à aiguiser notre curiosité intellectuelle et éviter d’être des moutons de Panurge qui suivent le premier qui crie le plus fort. L’humanité a traversé l’histoire avec ses fleuves et ses déserts, son esclavagisme et se féodaux pour croire au capitalisme comme fin de l’histoire comme l’arrogante Amérique a voulu le faire croire au monde. Amicalement à tous les lecteurs qui échangent des idées dans ce journal on line qui laisse la parole circuler contrairement à d’autres médias.

        Anonyme
        8 juillet 2021 - 22 h 00 min

        Tu dis vrai mais ds ce système capitalisme qui touche au fond le monde entier presque, la mondialisation a tjrs exister et depuis longtemps et en échangeait ou vendait les marchandises par bateaux et voie de navigation la route de la soie , pour bcps d historiens la structure économique du monde moderne existe depuis le 15 ème siècle et même ds l antiquité. Mtn ttes ces entreprises parlent en dollars la plus part du temps elle dominait et domine tjrs et srtt pour les échanges commerciales . Si l euro est plus fort que le dollars parfois , ils vont s empresser d acheter en dollars et revendre en euro et vis versa , je suis pas économiste et c est pas mon truc
        même mais une chose que je sais l homme est un loup pour l homme et y a pas de religions aussi pour ça donc ils font des grosses marges de bénéfices ttes ces acheteurs vendeurs selon l offre et la demande et négocier, ensuite tu ne peux faire face aux commerces internationales définis par leurs regles en ayant des handicap cultuel ou autres, je crois pas un instant que ces banques islamistes musulmanes ou entreprises du golf ou autres pays musulmans ne fonctionnent pas au crédits et aux intérêts . Tu fais un grd chantier une mega structure, tu le paies pas comptant et forcement des intermédiaires prennent leurs royalties , on peut les contourner de cette manière à la rigueur et je te rejoins , qd l Algerie pays musulman prête 5 milliards au FMI , le FMI lui rend pas 5 milliards il y a des intérêts et tu crois parce qu ils sont musulmans ils vont cracher sur les intérêts , pour eux ou les autres musulmans j ai du mal à y croire srtt que le domaine de la finance et ca y a pas de religions , il faut être un requins deja l immobilier c est pas donner à tous et c’est un monde de requin alors la finance les banques , hier le décideur c’était le politique ds ces pays capitalistes occidentaux plus mtn c est les banques.
        C est la monnaie qui dirige le monde c’est la monnaie qui dirige la terre et qu on le veuilles ou non c est comme ca on.ne peut rien y faire . Bcps connaissent ce refrain de cette chanson .
        Enfin j y crois pas sauf pour les micros crédits qui leurs servent de couvertures pour endormir les leurs pas sur des gros achats . Aujourd hui qui te prête de l argent sans garantie ss hypothèques donc ils prêtent aux riches musulmans ces banques musulmanes je vs invite à les tester et verrez qu ils vont vs rembarrer si il y a pas un bénéfice à gratter et engage leurs propres deniers à l aveuglette perso j y crois pas ils cptent tout agios intérêts hypothèques ect sinon y a aucun intérêts , y redmo battal ou fi si bililah alors dieu seul sait en tt cas les actionnaires de ces banques islamiques chez eux aux states ou leurs entreprises fonctionnent avec les règles établis ds ces pays capitalistes . Les américains et leurs banques t imposent leurs règles et toi à ton tour tu les imposes doucement aux tiens pt être sous d autres formes pour ne pas contrarier l islam, sinon tu suis pas . Je pense en tt cas .

    Hmed hamou
    6 juillet 2021 - 14 h 05 min

    @ CAFTAN ALGÉRIEN
    [ » La question qui mérite une réponse:
    Qui prendra les intérêts de la banque islamique. »]??

    Si nous admettons que la banque islamique est un lieu de culte dédié à la finance, oui, halal si on veut. Et comme la finance islamique est historiquement récente, comparé à finance d’autres obédiences, la manière dont la banque islamique gère les dépôts et redistribue les gains ne devrait pas trop différer de la manière dont le Pasteur, le curée et le rabbin notamment, avec leurs siècles d’expérience, procèdent pour gérer et redistribuer l’argent qu’ils ramassent auprès des fidèles.
    Il faut juste remplacer la part d’argent destinées notamment par le rabbin au seigneurs, par les intérêts destinée par la banque islamique à ses « fidèles » de clients; le procédé rabbinique étant celui qui lui sied le plus, à mon sens, quoi qu’on pense.
    .
    Voilà donc comment procéde le curé, le pasteur et surtout le rabbin (dont la banque islamique étant la plus proche).

    – Moi, dit le curé, pour déterminer la part d’argent que je garde et celle que je donne à Dieu, j’ai une méthode simple : je trace une ligne sur le sol et je jette les pièces de monnaie en l’air. Celles qui tombent à gauche de la lignes sont pour moi, celles qui tombent à droite de la ligne sont pour le Seigneur.

    – Moi, dit le pasteur, je trace un cercle, les pièces qui tombent dans le cercle sont pour moi, celles qui tombent en dehors sont pour le Seigneur.

    – Moi, dit le rabbin (ou la banque islamique), je lance les pièces en l’air, les pièces qui restent suspendues dans l’air seront pour le seigneur (ou les clients) et celles qui tombent par terre son pour moi (pour le rabbin ou la banque islamique) !

    Cela répond-il à la question ?

      CAFTAN ALGÉRIEN
      6 juillet 2021 - 23 h 13 min

      Wallah tu m’as tuer de rire je ne la connaissais pas celle la du coup j’ai tout comprise à la finance islamique et je pense m’y mettre serieusement des que j’aurai des sous à placer

        VRAI CAFTAN ALGÉRIEN
        7 juillet 2021 - 16 h 39 min

        Pilleur@ CAFTAN ALGÉRIEN
        6 juillet 2021 – 23 h 13 min
        Tu n’assumes même pas tes blagues.
        Je n’ai pas posté le commentaire du 6 juillet -23h13 min.

    Kahina-DZ
    6 juillet 2021 - 13 h 44 min

    Qu’avons nous gagné d’avoir installé la banque El-Baraka dont le siège social serait à Bahreïn. RIEN.
    Ce sont des pilleurs des intérêts déclarés Haram pour le simple citoyen, mais hallal pour les gourous des banque dites islamiques.
    Il serait plus intelligent de développer notre système bancaire et les services à la clientèle. Le citoyen a besoin de se sentir en confiance.

    CAFTAN ALGÉRIEN
    5 juillet 2021 - 20 h 08 min

    La question qui mérite une réponse:
    Qui prendra les intérêts de la banque islamique.
    Ne me dites pas que cette banque islamique ne va pas générer des intérêts. Autrement, ce ne sera pas une banque, mais un garage pour stocker l’argent.

      Elephant Man
      6 juillet 2021 - 16 h 20 min

      @CAFTAN ALGÉRIEN
      Excellent commentaire.

      Elephant Man
      6 juillet 2021 - 16 h 55 min

      @CAFTAN ALGÉRIEN (…)
      La finance islamique ne fait pas d’interêt par définition même. Essayez de lire un peu et de faire des recherches vous comprendrez la différence par vous meme je suis sur. C’est même la seule finance compatible avec une economie de type sovietique.

    Souk-Ahras
    5 juillet 2021 - 18 h 40 min

    Dans le monde dit arabo-musulman il n’y a pas que la notion de « banque » qui soit contraire aux principes fondamentaux de la religion Islam. Chaque seconde que son créateur lui attribue dans sa vie, l’arabo-musulman la transforme en contradiction existentielle, fortement nécessaire à son statut, solidement chevillé à son être superficiel, de membre entier de la « Oumma ».
    La « Oumma » ! Une association hétéroclite virtuelle, présente seulement au bout du qalam (crayon) mais jamais au bout du fusil – sauf entre ses propres membres – sise dans l’esprit étroit des arabo-musulmans. On y accède par la porte Hallal, on s’y fait éjecter par la porte Haram.

    Banque islamique ! Le recel en mode Hallal.

    Et pendant ce temps, le rover Zhurong chinois roule sur Mars. Fruit de banque modernisée et de gestion maîtrisée.

    Anonyme
    5 juillet 2021 - 14 h 17 min

    Quelques remarques à cet article :
    1/ l’intérêt et l’usure sont complètement différents. L’intérêt est essentiellement un mécanisme de compensation des effets de l’inflation. L’usure est une pratique purement spéculative. Le problème, c’est qu’on utilise en arabe le même mot pour désigner les deux, ar riba, qui est en fait l’usure que pratiquaient les commerçants juifs de Médine lors de la Hidjra du Prophète (QLSSL) et ses compagnons.
    2/ L’argent placé dans les banques commerciales par les usagers est placé par ces banques auprès des banques centrales qui elles, pratiquent toutes les taux d’intérêts et sont même chargées de les fixer. Par exemple, nos coreligionnaires qui vivent en Angleterre et placent leur argent dans les banques islamiques font-ils semblant d’ignorer que cet argent fait l’objet de taux auprès de la Banque centrale de ce pays ? L’Algérie, comme tous les pays musulmans n’échappent pas à cette réalité.
    3/ Il faut être naïf (ou mal intentionné) pour croire que la finance islamique dans notre pays va capter les masses énormes d’argent dans l’informel ! Si cela pouvait être le cas, comment expliquer que l’argent de l’informel n’a pas rejoint depuis les banques qui pratiquaient déjà le financement islamique, telle EL Baraka, etc. et, ce, depuis les années 90.
    4/ Mis à part quelques individus qui possèdent une véritable foi et la pratiquent, les tenants de l’informel ne mettent pas leur argent dans les banques à cause de la riba mais pour échapper aux impôts. On le voit déjà et on le verra de plus en plus. Ce dont ils rêvent, c’est la suppression de l’impôt…
    5/ Il est bien de diversifier les offres de financement mais il ne faut surtout pas se faire d’illusions et tromper les gens.

    Le doigt et la lune
    5 juillet 2021 - 11 h 28 min

    … Les taux négatifs de la banque Eropéenne disent simplement que le capitalisme quand il fonctionne sous l’égide d’un État régulateur, se met à disposition du marché. L’islam n’invente rien, le taux bonifié existe et fonctionne assez bien. La vraie question est le choix du rôle de l’Etat. La dérive du tout liberal est en réalité la spoliation des nations de leurs rôle de régulateur. Le marché auto-régulé est une farce autant que l’interdiction des taux d’intérêts qui feignent la moralité alors que l’islam ne régule ni les impôts ni les externalités, ce qu’il laisse à la moralité des riches, pour moins que ca la France a connu la révolution. Morale, vendre la modernité les taux nuls comme levier de l’islamisme étatique est une absurdité car c’est le tout qui ne marche pas. Dans une économie islamique le droit des femmes est nul, comment pourriez ménager le droit à l’Héritage avec l’économie moderne. Que dire des relations de travil et droits sociaux. L’islam est un problème est pas une solution il replonge plus profond dans le féodalisme en élevant la charité à norme et le droit à exception. Une barbarie.

    Karamazov
    5 juillet 2021 - 11 h 06 min

    « Non seulement la finance islamique n’est pas productrice de richesse mais la banque dite islamique collecte ses ressources auprès du public dont elle va utiliser les dépôts d’argent, sans payer un quelconque intérêt, au nom de l’interdit de la ribâ. »

    Nonobstant le fait que les sendouq etadhamoun occidentaux jouent avec l’épargne des gueux en leur versant des intérêts qui couvrent à peine l’inflation ou pas du tout mais elle ne sont pas plus philanthropiques que les banques islamiques.

    Ensuite il y a cette phrase : « la finance islamique n’est pas productrice de richesse  » . Comme si l’argent se transformait mécaniquement en richesses . Ou que c’est l’or qui a créé toutes les manufactures et les industries en occident.

    Je pense donc qu’il y a comme un pléonasme dans cette association « finance islamique » ou est-ce un oxymore ?

    Moughaliti : il faut supprimer les banques qu’elles soient islamiques ou impies pour encourager le chekarisme. Au lieu de nous lancer dans une aventure industrielle hasardeuse et risquée il faut transformer toute nos usines actuelles SKD incapables de produire un clou sans 100% d’intrants étrangers et plus cher qu’un clou acheté et vendu en l’état en dinars wistiti.

    C’est la chekarisation de notre économie qui va nous épargner une prolétarisation douloureuse et une pénible accumulation primitive et non une industrialisation sous licence étrangère qui ne nous prémunira point de la dépendance de l’Etranger.

      Abou Stroff
      6 juillet 2021 - 7 h 19 min

      Komrad Karamazov, je te salue!
      tu conclus: « C’est la chekarisation de notre économie qui va nous épargner une prolétarisation douloureuse et une pénible accumulation primitive et non une industrialisation sous licence étrangère qui ne nous prémunira point de la dépendance de l’Etranger. »
      je pense qu’ici, tu rejoins notre ex-bienaimé fakhamatouhou national qui a décidé, au temps de sa splendeur, de gratifier chaque commune que compte l’algérie de 100 hanouts (« bicerie » dans le language populaire).
      à l’époque j’avais remarqué que notre bienaimé ex fakhamatouhou national venait de dépasser et le capitalisme et le socialisme en inventant un nouveau système, le « Hanoutisme ».
      il me semble que le Hanoutisme cadre totalement avec la finance dite islamique puisqu’il s’agit d’acheter et vendre halalement des marchandises produite « ailleurs ».
      moralité de l’histoire: il n’y en a aucune à part le constat inévitable: que la finance islamique soit un pléonasme ou un oxymore, nous l’avons, dans tous les cas de figure, dans le baba.
      PS1: au moment présent, beaucoup de ces hanouts de notre bienaimé ex fakhamatouhou ont été transformés en sièges de sureté urbaine de la police. ce qui revient à dire que nous sommes loin des conditions optimales qui auraient fait de la finance islamique, le vecteur approprié de notre développement tout azimut.
      PS2: il semble bien que nous tournons en rond et qu’il aurait fallu garder les 100 hanouts de boutef dans leur vocation première et simplement transformer un ou deux hanouts en banque islamique. l’économie et la finance aurait été en harmonie et nous serions, au moment présent, dans le meilleur des mondes.

    Salim Samai
    5 juillet 2021 - 8 h 41 min

    « La finance Islamique » est une EXCELLENTE DEMONSTRATION de l´USAGE de Dieu selon l´INTERET des ETATS! Les Musulmans en raffolent!

    Le Saoudistan et les Khaliji la GLORIFIENT! En meme temps ils flirtent avec Israel qui occupe le 3eme Lieu Saint de l´Islam & proclament Hizbollah TERRORISTE!

    chaoui40
    5 juillet 2021 - 8 h 22 min

    La « finance islamique » est une « hallalisation » dus système capitaliste pervers fondé sur l’usure … Ce n’est pas un attrape-nigaud, mais un refuge moral pour des musulmans qui ne suivent pas l’interdiction formelle de la « riba ». Que M. Akika ne vienne pas me faire l’éloge du capitalisme : on sait tous que les pays capitalistes ne vivent que sur l’endettement et la planche à billets …

    Abou Stroff
    5 juillet 2021 - 7 h 48 min

    « Sommes-nous dans la réalité ou bien dans un mirage derrière la dénomination de cette finance «spécifique» » s’interroge A. A..
    je pense que nous sommes en plein mirage, si nous raisonnons dans l’absolu et dans le ………………. réel, si nous raisonnons concrètement sur la réalité concrète algérienne.
    je splike:
    dans un système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation, « La fonction de la finance N’ est PAS d’être à la fois le «reflet» et l’auxiliaire d’une économie ».
    en effet, au sein de ce système, il n’y a pas d’économie au sens conventionnel du terme, i. e. une économie où le TRAVAIL est l’activité et la valeur autour de laquelle gravite tout, y compris la structure politico-idéologique.
    on peut donc, au niveau idéologique, ériger sur le système en question tout de que l’on veut (une économie dite islamique, une finance dite islamique, une société dite islamique, une science dite islamique, etc.) y compris un oxymore (finance……………………………… islamique).
    d’ailleurs, chacun aura remarqué que le même système s’est drapé de l’idéologie socialiste pendant les années 60 et 70 du siècle dernier, puis de l’idéologie libérale dans les années 80 pour ensuite se vêtir de l’idéologie néolibérale parfumée de relents islamistes depuis les années 90 jusqu’à nos jours, sans que cela perturbe le moins du monde le mode de fonctionnement du dit système.
    quant à la finance islamique, ce n’est pas la première fois qu’elle est érigée en recours absolu pour régler tous nos problèmes (y compris nos problèmes métaphysiques) et ce ne sera pas la dernière fois tant que le système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation peut s’accommoder de n’importe quelle idéologie du moment qu’elle ne se mette pas en travers des intérêts bien compris des couches rentières qui se fichent royalement des « performances » d’un système (qui se réduisent dans les faits à une histoire de distribution de la rente pour ……………… »calmer les esprits »)
    moralité de l’histoire: il n’y en a aucune, à part le constat incontournable que si les concepteurs de cette soi disant finance islamique (qui, du point de vue de l’économie, est une fumisterie, pour ne pas dire une arnaque) avaient pour objectif de réintroduire (de halaliser?) les « richesses » circulant au sein de l’économie informelle, ils se trompent sur toute la ligne. en effet, les agents évoluant au sein de la sphère informelle n’ont aucune confiance en les institutions formelles (les banques, en particulier). par conséquent, finance islamique ou pas, ils garderont leur sous dans les sacs poubelles dont ils croient en l’inviolabilité.

      Abou Stroff
      5 juillet 2021 - 10 h 05 min

      un simple question:
      si les capitalistes avaient trouvé en la finance dite islamique, un instrument optimal pour accentuer et accélérer l’accumulation du capital et répondre aux intérêts bien compris des banquiers et des actionnaires, ne l’auraient ils pas adoptée les « yeux fermés »?
      la réponse est, me semble t il évidente. mais les oeillères idéologiques que portent les musulmans, dans leur grande majorité, les empêchent de voir que la finance dite islamique, produit d’une réalité précapitaliste, est, par définition, hors-jeu lorsqu’il s’agit du capitalisme en tant que système, à moins que, à moins que les défenseurs de cette fumisterie soient sur la même ligne que ceux (la vermine islamiste, particulier) qui veulent nous renvoyer au « moyen-âge ».
      PS: comme le souligne A. A., les capitalistes se sont introduits dans les circuits de la finance dite islamique pour siphonner les revenus des pays exportateurs d’hydrocarbures et les utiliser pour mieux dominer ses derniers (« mene lahyatou bakharlou » dit la sagesse populaire).

    Anonyme
    5 juillet 2021 - 6 h 44 min

    Comme le dit un proverbe de chez nous « Dieu faites qu’il y ait plus de c… pour que les malins puissent en profiter »

    Anonyme
    5 juillet 2021 - 2 h 23 min

    Ne chercher pas le diable, il est dans l’argent.

    Le bien commence grâce à l’argent.
    ( Partage et répartition ) ( Développement économique )
    ( L’humain ).

    Le mal arrive à cause de l’argent .
    (Concentration entre les mains de quelques uns, pouvoir financier monstrueux ) ( Exemple les GAFA , les Fonds de pensions, ont une assise financière plus importante que beaucoup d’États ) ( Ils rachètent la dette des États ) ( Les Citoyens deviennent des débiteurs de fait ) .

    C’est alors, que commence la danse financière monstrueuse, de la spéculation, et de l’économie virtuelle . Destructive de l’humain.

    La fin de la civilisation est engagé, avant-nous beaucoup de civilisations ont disparu, à cause de l’argent et de la dette.

    La dette est synonyme de désordres politiques, économiques, et sociales.

    Chèvres qui Volent
    4 juillet 2021 - 23 h 26 min

    Tout est Hallal au pays des Chèvres qui Volent.
    Les Élections. L’inflation et les Pénuries…
    …Et La Dette avec le FMI ou d’autres elle sera Hallal ?
    Bienvenue à Hallali Land, la pays des Chèvres qui Volent..

    Anonyme
    4 juillet 2021 - 20 h 21 min

    C est pour ouvrir des boites de nuits des hôtels et des casinos à Dubai ou ailleurs et armés des groupes islamistes au Mali a leurs soldes , ils veulent le faire avc votre argent mtn et meme leurs acheter des armes pour s en prendre à nous demain pour les USA et Israel et tt ceux qui nous adorent, c est pas bête

    Anonyme
    4 juillet 2021 - 18 h 53 min

    Les Bédouins se sont mis au diapason des pays développés dans tous les domaines( architecture des villes, urbanisme, santé, éducation…). À nous et avec l’aide de la Badissia, Novembria, ils nous ont fourgué la religion consommée du matin au soir.

      Anonyme
      5 juillet 2021 - 6 h 32 min

      Les bédouins n’ont rien fait que de payer pour avoir tout clés en main. Le jour où il n’y aura plus de pétrole ils redeviendront des bédouins

    Hmed hamou
    4 juillet 2021 - 18 h 40 min

    Je sais aumoins une chose. Quand on congèle de la citrouille pourrie on décongele rien d’autre que de la citrouille pourrie et non de la mangue ou de la pastèque fraîche.
    Moralité. Un sous mal acquis, mettez le dans une banque islamique il n’en ressortira pas pour autant halal, un sous bien acquis.
    Mais, comme chez nous tout est dans le paraître, le fond ne nous intéresse guère, alors une bigoterie de plus ou de moins…et si cela pourrait en plus permettre à nos frérots et leurs parrains quataris et turques de maximiser leurs profits et de faire leur beurre sur les maigres traites de notre bœuf, alors pourquoi pas.

      Anonyme
      5 juillet 2021 - 10 h 27 min

      Excellent !!!

    Anonyme
    4 juillet 2021 - 17 h 47 min

    Bonjour la marche arrière.

      Anonyme
      4 juillet 2021 - 18 h 33 min

      Et vers le mure!!!

    Anonyme
    4 juillet 2021 - 17 h 43 min

    On cache notre incompétence dans la religion.
    FATIGUÉS de votre manque de vision.

    DYHIA-DZ
    4 juillet 2021 - 17 h 42 min

    On a l’impression que nos responsables jouent un peu trop sur la religion.
    On a l’impression que nos responsables n’arrivent pas à comprendre le problème.

    Le citoyen hésite de déposer son argent dans les banques…ce n’est pas pour des raisons religieuses…Mais, le citoyen ne fait pas confiance au système bancaire locale. C’est avec raison, le service est NUL et sous-développé. Voilà la réalité qu’il faut soigner.

    Anonyme
    4 juillet 2021 - 17 h 36 min

    Ils veulent développer l’Algérie avec une ROQIA.
    La BRAKA n’est pas un exemple ou un modèle à suivre. C’ est un modèle d’échec.
    Il n’ ya plus d’espoire dans ce pays.

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