Lettre à mon frère tellement enthousiaste pour l’arabisation irréfléchie

langue français
Eliminer le français et le remplacer par l'anglais serait une grande erreur. Archives/ New Press

Une contribution du Dr Aziz Ghedia – Cela fait presque deux siècles que le français est implanté en Algérie. Deux longs siècles que le français est langue de travail en Algérie et pourtant rares sont les gens qui le maîtrisent vraiment bien et on veut, paraît-il, le remplacer par l’anglais ? Je trouve, personnellement, cette idée très populiste. Heureusement que le populisme, comme le ridicule d’ailleurs, ne tue pas. Mais, si elle venait à être concrétisée, cette idée risquerait de nous coûter encore de longues années de léthargie alors que le monde (dans lequel nous vivons) évolue à une vitesse vertigineuse. Ce n’est pas si évident que ça. Une langue étrangère ne s’impose par décret ministériel. Elle ne s’apprend pas du jour au lendemain non plus, même dans les grandes écoles et les grandes universités. A supposer qu’on y mettra toute son énergie et qu’on imprimera une marche forcée, une cadence d’enfer à l’apprentissage de cette langue, il va falloir encore deux siècles pour en faire une langue de travail.

Quant à l’arabe, vaut mieux ne pas en parler. Même si elle est parlée par plus d’un milliard d’individus, force est d’admettre qu’elle reste très en retard dans le domaine de la science et de la technologie.

Ceci dit, cela me rappelle les années 1970, quand, subitement, après la fameuse crise pétrolière, la fièvre de l’arabisation s’était emparée des pouvoirs publics de l’époque, notamment de feu Houari Boumediene. Une phrase déplacée de la presse française de l’époque qui trouvait des défauts à notre pétrole, trop rouge à son goût, avait mis le feu aux poudres. Susceptibles, nous autres Algériens, avions réagi au quart de tour…

Du jour au lendemain, on décréta l’arabisation de l’enseignement primaire et moyen. J’allais passer en deuxième année moyenne (5e) et on nous laissa alors le choix entre l’arabe et le français. Evidemment, j’avais opté pour la poursuite de mes études en français. Un ami à moi, par contre, très mal conseillé par ses parents qui devaient avoir le nationalisme chevillé au corps, avait, lui, choisi l’arabe. A la rentrée scolaire suivante, nos routes se sont séparées.

Les années passèrent vite.

J’ai eu mon bac en 1977, série sciences, ce qui m’avait permis de faire des études de médecine. Un très long cursus. Mon ami, par contre, a eu plein de problèmes d’adaptation et n’a pu aller loin dans ses études. Il s’est retrouvé, après un stage professionnel, comme agent de la Sonelgaz à Alger (rue Khelifa-Boukhalfa).

En 1990, après avoir obtenu mon DEMS de chirurgie, je suis venu à Bordj Bou-Arréridj (pour exercer ma noble profession dans le service de chirurgie de l’hôpital Bouzidi-Lakhdar) d’où est originaire mon ami. Deux ou trois ans après mon installation à Bordj, un beau jour, j’ai reçu la visite de cet ancien ami qui était alors de passage dans la ville qui l’a vu naître ; les retrouvailles furent très chaleureuses et empruntes d’une certaine nostalgie. Lors de notre discussion, nous avions évoqué nos années passées ensemble à l’école primaire de Caroubier, à Alger, et il est revenu, la voix émue et la larme à l’œil, sur cet épisode de l’arabisation irréfléchie qui a cassé la volonté de pas mal de jeunes de notre génération.

Mon cher frère, tu étais encore enfant en bas âge quand j’étais lycéen à Hussein Dey (Thaalibiya) mais j’aimais beaucoup rôder du côté du lycée Fromentin, Eugène-Fromentin (on l’appelait aussi lycée Descartes), au Golfe, pas loin de notre quartier (Boulevard des Martyrs) et là, quand je voyais les enfants de la nomenklatura sortir du lycée avec leurs copains et copines français(es), ça me faisait très mal au cœur. Pourquoi eux et pas nous, les enfants d’el pueblo ? J’aurais aimé étudier dans ce lycée moi aussi. Malheureusement, ma condition sociale de «fils du pauvre», pour reprendre l’un de nos illustres écrivains en langue française, ne me le permettait pas. Mais le fait d’être francophone était quand même une chance pour moi (par rapport à mon ami) et, aujourd’hui, je n’ai pas de complexe à me faire devant les enfants de l’ex-nomenklatura qui n’ont, peut-être, eux, jamais pu aller loin dans leurs études. J’espère que l’histoire ne se répétera pas cette fois-ci. Sinon, l’arabisation dont on parle maintenant serait comme celle des années 1970. Elle enverrait paître certains et mettrait sur la paille d’autres de cette génération d’écoliers et de lycéens pour que, à coup sûr, les enfants de la nouvelle nomenklatura (qui se trouvent actuellement dans les universités françaises) n’aient aucun mal à s’emparer du pouvoir.

Dans mon dernier post concernant l’injonction faite aux médecins de prescrire en langue arabe, j’avais pété un plomb. En effet, sous l’effet de la colère et de l’emportement, j’avais usé d’une expression que d’aucuns trouveraient peut-être condamnable et inappropriée. Surtout de la part d’un médecin. Médecin qui devrait, quelle que soit la situation, raison savoir garder et maîtriser son self-control. Ce n’est que le lendemain, après relecture de ce post à tête reposée (après donc une bonne nuit de sommeil et, on le sait, la nuit porte souvent conseil) que je me suis rendu compte de cette bourde. Mais, il était déjà trop tard, le post ayant été déjà lu et partagé par de nombreux internautes. Je ne pouvais plus rectifier le tir. Et puis, de toute façon, la parole, c’est comme une balle, une fois sortie, elle ne revient plus. Trois possibilités s’offrent alors à cette balle : ou elle rate sa cible, ou elle provoque des dégâts ou, dernière possibilité, elle fait ricochet en laissant juste un assourdissant sifflement. Sans en être vraiment sûr, je crois que c’est cette dernière impression qu’a laissé mon post.

En tous cas, mon intention, par ce post, n’a jamais été de porter atteinte à l’honneur de qui que ce soit. Ni d’insulter qui que ce soit.

Ceci dit, je reste intimement convaincu que les problèmes de l’Algérie n’ont aucun rapport avec les langues. Qu’on utilise le français, comme ça été toujours le cas jusqu’ici, ou qu’on arabise à outrance et en si peu de temps toutes les administrations, les ministères, le système éducatif dans ses différents paliers, il n’en sortira rien de bon tant que les mentalités n’ont pas évolué, tant que l’esprit «je-m’en-foutiste » de l’Algérien (quel que soit le rang qu’il occupe dans la société) est toujours de mise.

Un grand homme chinois avait dit : «Peu importe la couleur du chat, pourvu qu’il attrape la souris.» Cela pourrait également s’appliquer au domaine des langues : grand la réflexion est purement algérienne, peu importe la langue avec laquelle l’exprimer. Je ne citerai pas cette expression, très éculée de nos jours, dont celui qui l’avait imagée n’était pas moins patriote que ceux qui veulent, aujourd’hui, imposer l’arabisation d’une manière irréfléchie : Kateb Yacine.

A. G.

(*) Chirurgien

Comment (40)

    BBC, Al Jazira, et France24
    5 novembre 2021 - 15 h 43 min

    Je vous Garantie que les ALGÉRIENS seraient beaucoup plus a même de faire le TRI et pourraient développer un Esprit Critique si ils pouvaient Comprendre les 3 VERSIONS et le TRAITEMENT d’une même INFO:
    – BBC ou CNN
    – Al Jazira
    – France24
    L’Anglais, l’Arabe et le Français donnerait une véritable perspective et développerait l’Esprit Critique.
    Peu de PAYS y arrivent, et c’est justement pourquoi il FAUT LE FAIRE.
    => je suis pour la Maîtrise OBLIGATOIRE de 3 LANGUES au BACCALAURÉAT.
    ANGLAIS | ARABE | FRANÇAIS
    En Option le MANDARIN, L’ALLEMAND L’ESPAGNOL

    ZORO
    3 novembre 2021 - 8 h 35 min

    @ Anonyme 2nov 23h21
    J aimerai bien que vous nous traduisiez une partie de votre texte en darija pour voir ce que ça donne.
    Vous avez le choix entre les caractères arabes, tifinagh ou latins.
    SigneZORO…Z…

      Anonyme
      5 novembre 2021 - 22 h 05 min

      Comment se fait-il que vous ne compreniez rien à ce que j’ai exposé?
      Pourtant j’ai été très clair: « il est important d’enseigner la langue maternelle qui est à même de structurer la pensée et de fonder la personnalité de l’enfant et partant de l’adulte ». C’est dans tous les livres traitant de la psychologie de l’enfant et de la pédagogie de l’enseignement des langues étrangères et maternelle.
      Toutes les nations qui ont des systèmes éducatifs performants et qui pratiquent le bilinguisme et même le trilinguisme: Finlande, Suède, Norvège, Allemagne par exemple ont mis en pratique ces recommandations basées sur des recherches scientifiques reconnues.C’est pour le bien de l’enfant et de ses apprentissages durant sa vie d’écolier jusqu’à la fac. Vous semblez ignorer que l’école algérienne est en souffrance et que l’avenir de notre pays risque d’en souffrir, si ce n’est déjà fait.
      C’est sur cette proposition que vos idées seront les bienvenues.
      Nous ne sommes pas dans une cour de récréation!

    Anonyme
    2 novembre 2021 - 23 h 21 min

    Nous manquons tous d’un peu de sagesse et de démocratie linguistique, cela permettrait de résoudre pacifiquement notre querelle linguistique qui dure depuis 60 ans. Nous avons donc l’embarras du choix : Faire apprendre à nos compatriotes soit l’anglais, russe, chinois, turc, … mais pour justifier de notre choix nous utilisons la langue française… C’était juste une petite remarque en passant…

    D’autant plus que nous possédons déjà une belle langue vivante et commune : le maghribi (darija). Langue véhiculaire par excellence dans notre pays, et, notre langue maternelle, qui est à la base de notre imaginaire. Langue que l’on devrait enseigner durant les premières années scolaires à nos enfants afin qu’il ne soit pas étrangers à leur personnalité, à leur pays. Cette importante langue— maternelle — prépare le cerveau de l’enfant à l’élaboration et au développement cognitifs. Et ces procédures, une fois acquises et mécanisées, lui permettront d’acquérir facilement une autre langue et d’élaborer et d’enrichir ses connaissances en tenant compte donc des principes cognitifs et psycholinguistiques.
    Ce devrait être là un point clé de la réforme de notre enseignement qui éviterait le parcœurisme, conduisant des cohortes d’élèves vers l’échec. Il est à noter que ce problème linguistique concerne le devenir politique et culturel de ce pays au même titre que les questions liées à l’économie. Malheureusement, les responsables de notre pays semblent vivre dans une autre époque. 1962, peut-être ou 1830 ?

    Dans l’histoire des langues, nous sommes l’une des rares nations à avoir renoncé à enseigner la langue parlée par ses citoyens. Aussi, l’enfant, qui dans son école se retrouve en train d’apprendre une langue qui n’est pas celle qui est parlée dans la rue par tout le monde, peut en arriver à se sentir étranger au milieu dans lequel il vit . Et c’est ce qui peut en partie expliquer le « mal vivre ».En effet la langue est un des fondements indispensables de la personnalité de l’individu. La langue maternelle fonde ainsi la manière de penser, une façon d’appréhender le monde, une sensibilité, une culture.

    Dès 1962, certains de nos politiques qui ont gouverné plus avec des discours fumeux et démagogiques qu’avec des idées et des projets intelligents à long terme, ont voulu faire de nous des arabophones sans tenir compte de notre longue histoire au cours des siècles. Les vrais arabes, eux-mêmes, dans leur région d’origine ont su adapter la langue arabe en la modernisant et en l’adaptant à leur histoire locale. Nous, nous avons donc pris ce chemin éducatif qui nous a menés vers une sorte d’impasse où nos diplômes n’ont qu’une valeur nationale, où nos chercheurs ne publient rien ou presque, où notre enseignement élémentaire n’est pas très performant. Il est vrai que nous n’avons pas besoin de Prix Nobel.

    Enseigner, ne veut pas dire abrutir de mots, de phrases ou remplir les cerveaux avec un tas de connaissances ou de dogmes comme on a trop tendance à le faire actuellement. Enseigner veut dire faire découvrir, développer chez l’enfant l’esprit d’analyse comme l’esprit de synthèse et en lui apportant les outils nécessaires à ses apprentissages : le langage qui en est la base, la lecture, l’écriture, les notions de nombres, de formes, d’espace et en lui faisant découvrir les prémices d’une culture artistique.

    Et cela oblige l’enseignent à un accompagnement stricte, rationnel mais surtout bienveillant. Parallèlement, la classe doit être un lieu d’éducation à la citoyenneté. Cela implique que l’enseignant y établisse une ambiance de confiance et de fraternité. Le sens de la responsabilité doit y être développé par la participation des enfants à la vie de la classe et cela dans une structure préalablement définie et comprise par les élèves. Il est donc nécessaire que les enfants aient le droit de s’exprimer, de critiquer ou de débattre avec respect, lors d’un travail de recherche ou d’un problème de discipline par exemple. D’où l’importance de la langue maternelle qui est à même de structurer la pensée et de fonder la personnalité de l’enfant et partant de l’adulte.
    C’est tout simplement notre belle darija couplée à une pédagogie active et moderne qui est l’assise capable de former des citoyens bien dans leur tête, heureux et avide de culture et de découvertes. Tous les chercheurs de tous les pays, cherchent avec leur cerveau et leurs acquis que sont expérience, sensibilité et savoir. Et ils rendent compte de leurs recherches aussi bien en anglais que dans leur langue maternelle. Connaître la langue anglaise n’a jamais fait de celui qui la parle, un scientifique en puissance!

    Et puis pour conclure, écoutons le regretté Président Mohamed Boudiaf interviewé par un journaliste qui lui demandait en quoi les sociétés occidentales étaient supérieures.
    «Par quoi nous dépassent-elles, ces sociétés avancées ? Par la science», répond le Président Boudiaf.
    —Oui, mais la science comment la développe-t-on, M. le Président? Demande le journaliste.
    —Par une Ecole performante avec des enseignants parfaitement formés et motivés, s’appuyant sur des programmes adéquats. Mais cela ne suffit pas, il faut une pédagogie adaptée qui apporte aux jeunes générations des connaissances certes mais aussi qui développent leurs capacités cognitives, leur esprit critique et leur civisme. Élaguons ces programmes démentiels. Tablons sur le raisonnement. Éveillons la curiosité, Donnons aux enfants les capacités d’analyser et de synthétiser des situations. Cessons de faire du remplissage de cerveau!
    Quelle belle réponse ! Quelle grande sagesse ! C’était en mai 1992, 30 ans déjà … et nous avons perdu 30 ans

      Abou Stroff
      3 novembre 2021 - 7 h 01 min

      pour appliquer ce qu’avance Feu Boudiaf, il faudrait que le système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation soit déconstruit.
      en effet, ce système n’a pas besoin d’un système éducatif performant, bien au contraire. plus les élèves sont abrutis par des programmes abrutissants et plus le système rentier se porte bien et plus nos augustes dirigeants n’ont aucun souci quant à la pérennité de leur domination.
      d’ailleurs, chacun aura remarqué que nos augustes dirigeants nous parle d’arabisation, d’anglicisation, etc. mais font des mains et des pieds pour inscrire leur progénitures au lycée français.
      moralité de l’histoire: derrière cette querelle de langues, il y a des luttes pouvoir qui ne disent pas leur nom.

        Anonyme
        3 novembre 2021 - 17 h 48 min

        Entièrement d’accord avec vous. D’autant plus que j’ai vécu de l’intérieur, en tant qu’instituteur et professeur, notre système éducatif. Il est à remarquer que si les programmes sont abrutissants, la pédagogie est particulièrement défaillante dans sa pratique et dans ses buts. Ce fait est très important, la formation pédagogique des enseignants détermine un enseignement de qualité.

          Abou Stroff
          4 novembre 2021 - 7 h 54 min

          en effet, « la pédagogie est particulièrement défaillante dans sa pratique et dans ses buts ».
          les élèves sont formatés pour mémoriser des tonnes d’informations mais ne sont point outiller pour analyser les choses et les phénomènes, d’où leur incapacité à dépasser les apparences des choses et des phénomènes et à découvrir l’essence de ces derniers (c’est ce que les initiés appellent l’ABSTRACTION).
          en termes crus, le système éducatif algérien produit essentiellement des tubes digestifs ambulants quémandant leur pitance d’autrui doublés de zombies décérébrés qui se préparent à mourir alors qu’ils n’ont pas encore vécu.
          ce genre d’individus (des tubes digestifs doublés de zombies) est ce qui sied le mieux au bon fonctionnement du système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation, système qui nous avilit et nous réduit à des infrahumains.

    Un passant
    2 novembre 2021 - 16 h 12 min

    Que des décisions pareilles sont prises non par un seul ministre mais plusieurs ministères cela devient inquiétant.

    Ces responsables ne réalisent ils pas qu’ils prennent des décisions contre l’intérêt du pays, ils prennent des décisions que nous pouvons en tant que citoyens qualifier d’actes de sabotage contre le pays.

    Ces responsables ne réalisent ils pas, qu’en cas de problèmes graves dans l‘enseignement quand au niveau de l’enseignement qui devient très bas, auront eux-mêmes à faire appels à des étrangers pour enseigner le français à leurs propres enfants.

    Et d’ailleurs on voit ces mêmes hauts responsables courir vers les écoles spécialisées comme le Lycées Descartes pour faire inscrire leurs propres enfants.

    Une honte messieurs les ministres.

    Réfléchissez avant de prendre vos décisions.

    En tant que citoyens on a honte de voir que nos ministres donnent l’impression de prendre leurs décisions au réfectoire et non suite à des réunions sérieuses et bien réfléchies.

    Tebboune devrait donner quelques coups de balais pour clarifier les rangs.

    ZORO
    2 novembre 2021 - 15 h 38 min

    @ ABOU STROFF
    Voici les réponses à vos questions.
    Q1: Où trouver les centaines de milliers d enseignants en anglais pour le primaire.??
    R 1: Zéro enseignant en anglais puisque l enseignement d une langue étrangère au primaire s est avéré catastrophique.
    Q2: Avec quelle langue les algeriens échangerons ils sur AP??
    R2: AP est en avance d une année lumière sur ABOU STROFF puisqu elle permet l échange sur ses colonnes dans toutes les langues que maîtrisent ses lecteurs Bravo donc à Ap et au modérateur.
    Q3:Quel sera le coût de l arabisation .
    R3 : excessivement moins cher que le coût de cet enseignement en français durant 10 ans pour avoir un détenteur dun master 2 incapable de rédiger correctement un paragraphe de quelques lignes.
    Enfin ya si ABOU STROFF sans te rendre compte tu viens de donner la preuve sur Ap grâce à ton écrit en anglais qu on peut apprendre l anglais hors de l ecole ,à un âge avancé et à travers des cours intensifs quand la motivation y est.
    Take care and enjoy of yourself

      Abou Stroff
      3 novembre 2021 - 6 h 54 min

      mister zoro, je crois que vous vivez dans un monde virtuel (en france?) et que vous n’avez aucune idée sur la portée des platitudes que vous assénez aux lecteurs d’AP.
      1- les sociétés développées (la Suède,par exemple) enseignent jusqu’à 3 langues, dès le primaire.
      2- jusqu’à preuve du contraire, la majorité des lecteurs d’AP échangent en français (il y a, à ma connaissance un seul lecteur (hamid) qui intervient en anglais).
      3- si le titulaire du master n’arrive pas à aligner un sujet, un verbe et un complément en français, par quel miracle construira t il une phrase correcte en anglais?
      moralité de l’histoire: j’ai parlé de masturbation intellectuelle dans mon commentaire précédent, je crois que vous excellez en la matière.
      4: contrairement à ce que vous suggérez, j’ai fait une partie de mes études (post-graduation) en anglais. par conséquent, je ne suis point un perdreau de l’année.
      PS: vous avez dû remarquer, mister zero, que je ne vous tutoie guère. ceci dit, je vous souhaite une bonne journée, en espérant que vous vous mettiez à réfléchir au lieu de jaboter.

    Anonyme
    2 novembre 2021 - 7 h 54 min

    Sans rentrer dans le baratin linguistique, il suffit de faire le constat pour toutes les langues utilisées en Algérie et vous avez votre réponse tout de suite.

    Faycal khalfi
    1 novembre 2021 - 18 h 32 min

    Même en France pour reussir il faut apprendre l’anglais et parfaitement. Pour les 200 ans de français dans l’administration, le gagnant dans une guerre impose sa culture, cela n’a jamais été un choix.
    La limite du français est entre Marseille et Pas de Calais. No good for us.

    Zyriab
    1 novembre 2021 - 9 h 43 min

    Fondamentalement le débat est biaisé Ce véritable faux débat porte sur la langue alors qu’il devrait porter sur « L’Effort et le Travail « que nous rejetons et nous ne voulons surtout pas l’évoquer L’Exemple le plus flagrant est celui de l’état d’Israël Après avoir ramassé les populations juives du monde entiers le nouvel état préfabriqué a imposé à tout la population pour des raison idéologiques la langue »Hébreu  » modernisé laissant l’Hébreu ancien aux orthodoxe religieux Ne se souciant ni de la possibilité scientifique ou académique Ils ont opté pour « C’est notre langue notre culture c’est à nous et à nous seuls de la moderniser et de la rendre accessible et aux sciences et à la possibilité d’en faire un outil de travail moderne pour faciliter notre modernisation sans complexe ni appel à d’autres cultures ni à d’autres experts et autres spécialistes par notre propre travail et nos efforts prenant exemple sur le Peuple chinois et la Révolution Chinoise « Le compter sur soi sans complexe

    ZORO
    31 octobre 2021 - 22 h 55 min

    @ ABOU STROFF
    Tout ce que vous semblez avoir le mieux assimiler de cette langue francaise que vous défendez mieux que Marine ou Zemour c est le mot œsophage que vous nous servez depuis des années sur AP au point de nous le faire vomir. Contrairement à ce que vous insinuer ceux qui prônent l anglais ne sont point des monolinguistes ou des arabophones mus par leur haine contre la langue de bugeaud comme vous dites mais plutôt des algeriens qui ont eu l intelligence d offrir à leur cerveau en plus de l arabe et du français la langue l’anglaise pour faire la différence. Leur cerveau à pesé le pour et le contre et à fini par découvrir que le français est une langue qui agonise et son trépas pointe à l’horizon. Le français est aujourd’hui une langue qui n arrive plus à trouver à son locuteur une chambre d hôtel en Espagne ou en Italie des pays voisins de la gaulle et en sus des pays Latins. Il n ya que les francophiles des anciennes colonies de la France dans l incapacité d apprendre l anglais et par souci de préserver leurs avantages qui demeurent des défenseurs acharné d une langue qui n arrive plus à s exprimer au sein de toutes les institution de l Europe.
    Signe ZORO…Z…

      Abou Stroff
      2 novembre 2021 - 10 h 24 min

      supposons que zoro, président de la république, décide de remplacer le français par l’anglais.
      question 1: où trouver les (centaines de?) milliers d’enseignants qui seront nécessaires au niveau du primaire, du moyen, du secondaire et de l’université?
      question 2: avec quelle langue, les algériens indigènes anglicisés et les millions de franco-algériens qui ne parlent pas l’arabe échangeront ils sur AP?
      question 3: quel est le coût de cette opération, si tant est que l’on puisse évaluer un suicide certain?
      conclusion imparable: certains croient qu’en se masturbant, ils vont transformer un monde qui avance sans eux. pourtant, tout concourt à observer que la masturbation (activité sans objet) est aussi stérile qu’un caillou couvé par un coucou.
      precision: thanks to extensive studies, I am fluent in English. however, I am clear-headed and I fully understand that the replacement of French by English is a “pipe dream” that will never take place, unless the Algerians decide to, collectively, commit suicide. I repeat what I have already said: we must roll up our sleeves and work to impose ourselves as workers-producers and impose the language that will accompany our activity as workers-producers. apart from this way of thinking about things and phenomena, we will never go beyond the onanism which characterizes all peoples who undergo history instead of making it.

    lhadi
    31 octobre 2021 - 22 h 04 min

    Quelles que soient les circonstances de la vie qui peuvent donner la richesse à l’un et réduire l’autre à la pauvreté, et que la nature ait doté les êtres humains d’aptitudes et de compétences plus ou moins grandes, tous ont en commun d’être fait de poussière et d’être promis à la poussière, comme le dit le Prophète. Aussi faut-il que maitres, chefs et gouvernants abandonnent tout sentiment de supériorité par rapport au peuple, tout sentiment de charité à son endroit car, en l’occurrence, la charité n’est qu’une forme de condescendance. De tels sentiments doivent céder la place à la foi en l’égalité et la justice.

    Ces sentiments doivent devenir un élément de notre vision des choses et de notre jugement, un élément fondateur de notre sentiment national. Alors et alors seulement, nous pourrons nous convaincre tous que chacun de nous a droit à une vie utile et digne, et que l’enseignement et la culture, sous toutes leurs formes, sont la voie que nous devons suivre pour y parvenir. Alors, nous croirons tous ensemble que l’enjeu et la valeur de l’enseignement sont ceux de la vie même.

    C’est dans le cadre de cette société démocratique que l’indépendance, acquise au prix du sang, pourra être préservée et qu’il sera possible de construire une société forte militairement, économiquement, socialement et culturellement. Tout cela ne peut se faire que par le savoir et l’enseignement.

    La liberté et l’indépendance ne sont qu’un moyen de parvenir à un but : l’édification de la civilisation, qui est fondée sur la culture et le savoir, et sur la force et la richesse qui en découlent. Cela exige la construction d’une armée fière et puisante, la mise en place d’une économie nationale moderne et l’instauration d’une indépendance scientifique, artistique et littéraire. Pour cela, il n’y a qu’une seule voie : assoir l’enseignement sur des bases solides.

    Le ministre de l’éducation nationale actuel se doit de définir, dès le début, les objectifs généraux et les étapes transitoires et, en même temps, proposer des lois de programme pluriannuelles qui mettront le train de l’éducation nationale sur les rails de l’excellence.

    Sa mission consiste à ne pas perdre de vue qu’une politique démocratique et moderne de l’Education nationale doit répondre aux impératifs économiques, sociaux et culturels du développement de l’Algérie et garantir le droit de chacun à l’éducation initiale et permanente qui épouse notre siècle.

    Fraternellement lhadi
    
([email protected])

      Kermit
      2 novembre 2021 - 11 h 20 min

      Cela me fait toujours sourire quand des gens qui sont fonctionnaires de l’état français viennent nous expliquer doctement ce qui est bon ou pas bon pour nous.
      .
      Surtout quand un fonctionnaire de l’état français nous dit comme il aimerait que l’ANP soit puissante, comme si l’ANP va attendre qu’il le souhaite pour devenir puissante.
      .
      Ya si Lhadi, chouf m3a Macron pourquoi il a des pratiques antidémocratique chez lui, pourquoi son parlement est un parlement croupion, pourquoi il espionne sa population et la terrorise.

      Happy Halloween …

    Anonyme
    31 octobre 2021 - 19 h 25 min

    English English English gardez l’arabe a la maison le français pour les français uniquement

    Anonyme
    31 octobre 2021 - 15 h 11 min

    Le néocolonialisme c’est bien connu se maintien grâce entre autre à la langue et à la culture. L’arabisation est contrairement au titre de cet article, longuement réfléchi et se fait de manière progressive depuis les années 60. L’arabisation n’a pas commencé hier mais depuis un demi siècle. Il y a eu une certaine précipitation dans les années 80 avec la première tentative d’arabisation des administrations et des entreprises, mais cela a été vite corrigé en limitant cela aux administrations
    Actuellement les niveaux d’enseignement primaire et secondaire le sont pratiquement en totalité. Pour le niveau universitaire, à l’exception des sciences exactes, tout le reste est arabisé. Pour les sciences exactes l’état a décidé un passage à l’anglais.
    Concernant les administrations il est impératif de passer à la langue qui est la mieux maîtrisée, voire la seule par la totalité des agents administratif dont l’enseignement c’est totalement fait en arabe.
    Le Français, faut il le rappeler n’est pas une des langues nationale du pays et ne sert qu’à maintenir le pays dans une dépendance culturelle dont il ne reste en Algérie que des débris.
    Mis à part quelques nostalgiques du Français, cette langue n’intéresse plus la jeunesse algérienne. Il suffit de ce rendre sur les réseaux sociaux pour s’en convaincre.
    Il est temps de changer de lunette et voir la réalité telle qu’elle se présente

    MOUSSA
    31 octobre 2021 - 12 h 57 min

    J’ai subit , moi aussi , ce que le Dr vient de décrire pour ce qui s’était passé pour son ami , sauf que ce n’était suite à une décision ou conseil des parents mais à un doublement de ma classe de sixième ; Ainsi a ma seconde sixième , l’histoire et la géographie que j’avais toujours étudiées en français le furent dés cette année en arabe ! Mon décrochage dans ces deux matières fut total et cela dura jusqu’en terminale où la philosophie était aussi en arabe . Heureusement je réussi en 78 à décrocher mon bac malgré cet handicap ; Tout ça pour dire que les langues sont une richesse , n’en déplaise a certain arabisants obscurantistes complexés par leur non maitrise du français ou a leur pseudo appartenance à une nation arabe ou que sais-je encore . Au lieu de remplacer le français rajoutez-y plutôt l’anglais !

    Clear Eyed
    31 octobre 2021 - 12 h 07 min

    Certains citent souvent le regretté Kateb Yacine en oubliant (…) qju’ il n’était certainement pas un stratège.
    .
    Pour ce qui est de la langue de Molière, c’est une arme braquée sur la tempe des cerveaux algériens. Il faut ôter cette arme de l’équation pour le bien de notre pays.
    .
    J’ai lu quelque-part que Ait Ahmed, qui avait séjourné en Indonésie, rêvait de créer comme dans ce pays une langue purement algérienne, une sorte de langue créole arabo-berbèro-latine facile à apprendre, sans grammaire ni conjugaison. Il espérait à travers cette ‘lingua algerina’ éviter que l’Algérie ne soit le théâtre de luttes linguistiques.
    Objectif louable mais pas réaliste ou praticable dans un pays dans lequel les élites avaient été décimées par la colonisation. On peut objecter aussi qu’un syncrétisme créole n’est pas une solution d’accès au savoir universel, mais l’idée avait le mérite d’être originale.
    .
    Finalement, l’islam a fait que les algériens se sont tournés vers la langue du Coran, qui reste un élément indiscutable d’union nationale. Mais là encore, cela pose question pour ce qui est de l’accès au savoir universel et la recherche scientifique.
    .
    Il eut fallu enseigner massivement l’anglais à un niveau compétitif dans toutes les branches de l’éducation et de l’enseignement. Cependant la critique est facile et l’art est difficile, diront certains: c’est déjà le cas, l’anglais est enseigné, mais pas suffisamment en quantité ou en qualité. Il reste que c’est dans l’adoption de l’anglais comme langue de travail et de recherche scientifique, que réside la solution concernant l’accès au savoir universel. C’est d’ailleurs ce que font les français eux mêmes, comme les autres européens ou les chinois.
    .
    De plus, l’Algérie aurait tout intérêt à adhérer au Commonwealth, pourquoi pas réfléchir à un rapprochement stratégique avec le Royaume Uni en quête d’alliances post Brexit, et tourner le dos définitivement à la francophonie scélérate.
    .
    L’existence de la française dans la société algérienne est contraire aux intérêts de la nation algérienne et ne donne pas accès au savoir universel qui est en anglais. C’est donc une proposition perdant/perdant.

    Plus tôt nos élites s’adapteront à l’anglais, mieux cela vaudra.
    L’auteur de cet article a eu tout le loisir, au long de sa vie, de s’inscrire au British Council pour s’émanciper de l’emprise linguistique de la France sur son cerveau et sa pratique professionnelle. Il n’est jamais trop tard pour bien faire.
    .
    Have a nice day and Happy November 1st celebrations.

      Anonyme
      31 octobre 2021 - 15 h 06 min

      Pourquoi langue du Coran l’arabe langue indiscutable ?
      C est n importe quoi!!!
      Est ce que tous les musulmans à travers le monde sont arabes ou parlent arabes? Non et un un grand non …alors arrêtez de lier une langue à une religion
      C est un argument qui est nul…

      Mohamed Kharroubi
      31 octobre 2021 - 15 h 17 min

      L’arabe n’a jamais été la langue du coran puisqu’il pré existait à la descente du coran sur le prophète. Le coran a été transmis à partir de cette langue. D’ailleurs un verset du coran précise justement :<> le verset je ne le traduit pas textuellement, car je me situe dans l’instantané. D’autre part, la langue arabe n’est pas responsable du déficit dans la maîtrise des sciences dans le monde arabe. Il faut chercher ces lacunes dans le comportement culturel et cultuel ; tant que la morale et la religion font ménage avec la politique rien de ce qui s’appellera, démocratie, liberté, développement ne se réalisera.
      ´la langue arabe a donné ses preuves dans les études des sciences philosophiques, mathématiques, histoires et sociologie ainsi que médicale. Nous, aujourd’hui, on se déchire sur qui est berbère, qui est arabe en oubliant que les peuples, du nord de l’Afrique jusqu’au désert arabique et le khorassan, n’ont jamais cessé de transmuté.
      J’ai une histoire berbère plusieurs fois millénaire et je me sens aussi arabe.

        Anonyme
        31 octobre 2021 - 19 h 32 min

        Moi je ne sens pas du tout arabe,je suis africain ,algérien …j ai ma propre histoire qui n a rien à voir avec les arabes d Arabie…
        Comme je ne suis ni vandale ,ni espagnol,ni romain ni turc,ni français !!!!je suis un algérien avec des influences diverses et j ai ma propre langue la derja que j aimerai élevée au rang de langue nationale …

        Clear Eyed
        31 octobre 2021 - 21 h 20 min

        Je me demande comment un musulman peut affirmer que l’arabe n’est pas la langue du Coran.
        Le Coran a été révélé en arabe, et tous les musulmans de la planète récitent la chahada en arabe.
        On aura tout entendu dans notre pauvre pays ou les gens s’interrogent des questions aussi triviales, décidément…
        Pour ce qui est de la recherche scientifique, quiconque en fait sait qu’en 2021 elle se fait en anglais.
        La littérature scientifique qui est en arabe ou en français ou en espagnole est en retard d’un train. Seul le chinois concurrence l’anglais comme langue de recherche aujourd’hui. C’est juste une réalité pragmatique, il serait bon de recentrer les choses sur les faits plutôt que les théories fumeuses.
        Personne ne peut produire un papier scientifique innovant publié en arabe, en français ou en espagnol dans le domaines des sciences de pointe (génomique, quantique, nanotechnologies, etc) cela n’existe pas dans le monde d’aujourd’hui. Les gens qui décident des publications ne perdraient même pas une seconde à les lire. Rien à voir avec la beauté de ces langues bien sûr c’est la réalité du monde scientifique.
        Le plus grand malheur des algériens c’est de croire qu’ils savent quand ils sont ignorants. Laissez aux chercheurs scientifiques le soin de dire ce qui est utile dans le domaine pour la science, et laissez à Belmadi le soin de sélectionner les joueurs de l’EN.

    Mohamed Kharroubi
    31 octobre 2021 - 11 h 51 min

    @Dr. A. Ghedia : l’ arabisation a démarré en cours préparatoire dans l’année scolaire 1964/1965 malgré les recommandations d’imminents enseignants ( du primaire à l’universitaire ). Certains d’entre ces derniers qui pouvaient être un cailloux handicapant dans la chaussure des maîtres idéologiques qui se voyaient prophètes ont finis très mal.
    Effectivement, l’arabisation dans les collèges a débuté dans les années 1970. Moi j’étais déjà parti.
    Choisir entre le français et l’anglais c’est une grossière erreur ; cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas enseigner l’anglais

    Anonyme
    31 octobre 2021 - 10 h 58 min

    La langue est un outil de travail. Plus on en connait, plus on comprendra facilement le monde qui nous entoure. La langue est un tresor qu’il faut toujours garder. Sinon perdons encore 60 ans dans la gymnastique du riducule.

    Zyriab
    31 octobre 2021 - 10 h 57 min

    Tout un chacun peut avoir raison ou plutôt se convaincre qu’il a raison Effectivement la langue est un outil de pénétration et surtout de colonisation mentale de beaucoup plus subversive que toutes les armées Chaque civilisation qui désirait coloniser les autres peuples utilisait d’abord et avant tout sa culture La France de De Gaulle dans les années 60 avait accepté de céder la décolonisation des Peuples Africains à deux conditions Ne jamais vouloir posséder d’Armée Nationale et ne jamais recourir à une culture Nationale Résultat des courses l’Afrique francophone ou Anglophone ou Lusophone n’a jamais réussi à se libérer ni à évoluer 60 ans après c’est toujours le sous développement le plus total On peut reprocher à l’Algérie toutes les erreurs possibles et imaginables lors de l’Arabisation de l’école sauf que l’on peut aussi reprocher à l’Algérie l’Alphabétisation comme la généralisation de la scolarisation Mais une chose est certaine En 1962 95% de la population était analphabète Aujourd’hui nous sommes exportateurs de « Matière Grise » Aprés avoir alphabétiser sa population on nous le reproche Comme on peut analyser cette levée de bouclier comme étant la réponse de la « Cinquième colonne « en soutien de Macron et Zemmour Pour Augmenter ses chances de réélection Il autorise toutes les dérives (Tous les dimanches Place de la République à Paris en France des Islamistes (Faire peur aux français et augmenter la haine des AlgériensJustifier les théories racialistes de Zemmour ) Sous couvert de préservation de la langue française Canal Algérie comme à travers toute la presse écrite lancent une campagne d’intoxication et de lutte contre la langue arabe avec justificatifs Tous les incapable imputent leurs propres échecs à la langue arabe Selon le vieil adage « Le renard n’ayant pu atteindre les raisins décide qu’ils sont aigres »

    larapede Tagarins
    31 octobre 2021 - 10 h 26 min

    Le monde change certes a une vitesse vertigineuse pas avec le français mais avec l’anglais, et si on doit combler le retard certainement pas avec le fraçais. Les francophiles ( franco- berberistes et autres) ont la peur la peur au ventre. Il est temps chers concitoyens de changer de cap.

    Hass
    31 octobre 2021 - 10 h 09 min

    L’Arabe parlée par plus d’un milliard d’individus ?

    Un petit coup d’œil sur Wikipédia vous aurait évité d’écrire cette bêtise.

    C’est environs 350 millions.

      Ghedia
      31 octobre 2021 - 15 h 26 min

      La parole de Wikipedia n’est pas parole d’Évangile. On peut donc remettre en cause ce chiffre de 350 millions qui représente, en fait le nombre des arabes et non les locuteurs en arabe. Or, pratiquement tous les musulmans sont locuteurs, même partiellement, en arabe du fait que cette langue est la langue du Coran.

        Sid
        1 novembre 2021 - 9 h 11 min

        C’ est pas parcque je connais deux sourat par cœur que je suis un locuteur arabe, revois tes fiches…

    A quoi sert une langue et Comment font les Autres Pays ?
    31 octobre 2021 - 9 h 27 min

    A mon avis une langue ont plusieurs objectifs:
    1. Maternelle
    2. outil d’acquisition de culture générale
    3. Outil d’acquisition des Sciences
    4. véhicule Cultuel et religieux
    5. Outil de Mobilité Professionnelle Nationale
    6. Outil d’échange et de Mobilité professionnelle Internationale.
    ……,
    Imaginer qu’avec 1 seule langue on pourra couvrir tous ces Besoins est juste Utopique.
    L’Algerie a toujours été und Terre MULTILINGUE: Phenicien, Lybico-berbere, Latin ect…
    Derdja, Variantes De Berbère. Francais,voire Italien sur la Côte Est ou Espagnol sur nos Côtes Ouest sans parler des regions du Sud.…
    ………
    Généraliser l’Arabe comme la Langue Administrative Officielle ne me parait pas être un Problème.
    A l’ère du DIGITAL et des Traducteurs Automatiques, franchement cela me semble un Débat presque OBSOLÈTE vis s vis de ceux qui auraient des Difficultés et j’en fais partie, ayant appris l’Arabe sur le Tard..
    …..
    La seule Question est Comment INTRODUIRE et PRÉSERVER le MULTILINGUISME chez nos ELEVES dans leur Cursus et faire en sorte qu’il arrivent à Maîtriser Plusieurs Langues au moins 3 LANGUES Parfaitement avant d’entamer un Cursus de FORMATION TECHNIQUE ou D’ÉTUDIANT UNIVERSITAIRE dans la langue la plus EFFICACE et la Plus APPROPRIÉE pour le Domaine en Question afin de leur ouvrir les Portes pour un Parcours et une Mobilité PROFESSIONNELLE en Algérie, et au niveau INTERNATIONAL:
    Afrique, en Europe, en Asie, en Amérique ect
    ….
    Oui ce sont des SUJETS TRÈS SÉRIEUX et TRES POINTUS qui demande de la RÉFLEXION STRATÉGIQUE sur les plans:
    – SOCiETAL
    – POLITIQUE mais sans DÉMAGOGIE POPULISTE
    – GÉOSTRATÉGIQUE
    – CULTUREL
    La Mise En ŒUVRE PRAGMATIQUE et RÉALISTE car on parle du présent et de l’Avenir de ls Jeunesse.
    Des Exemples existent de par le Monde Inspirons nous en.
    =>
    Place aux EXPERTS et aux Spécialistes

    Abou Stroff
    31 octobre 2021 - 7 h 02 min

    contrairement aux apparences, la question de la langue est une question éminemment politique. en effet, la langue n’est pas un simple outil de transmission d’informations. la langue véhicule une idéologie, une histoire, des valeurs, etc.. la langue peut être appréhendée comme un lieu de cristallisation de contradictions de classe.
    en fait, ceux qui défendent bec et ongles l’arabisation de « tout ce qui bouge » sont, en général, des « borgnes » (c’est à dire des monolingues) dépassés par les évènements et qui ont tout intérêt à ce que tout le monde soit aveugle. quant à ceux qui veulent remplacer le français par l’anglais, ils appartiennent souvent au même ensemble de « borgnes ».
    en effet, le français est un butin de guerre que les algériens maitrisent mieux que n’importe quel peuple, mis à part les français de souche, pourquoi devrait on se débarrasser d’un butin de guerre pour réinventer la roue en anglais? n’est ce pas là une politique suicidaire?
    dans un monde compétitif où les dogmes (du genre identité nationale, personnalité nationale, langues nationales, constantes nationales, etc.) sont moins utiles que la merde (dixit Mao Zé Dong) la langue est une marchandise au même titre que la pomme de terre. si la langue ne présente aucune utilité, il est tout à fait ridicule de perdre son temps à l’apprendre.
    moralité de l’histoire: arrêtons de perdre notre temps à nous interroger sur le sexe des anges. retroussons nos manches, travaillons, produisons, innovons et inondons le monde de nos marchandises, y compris de notre langue qui aura été forgé grâce à notre travail. dans ce mouvement, nous nous métamorphoserons en êtres humains ce que nous ne pourrons pas être tant que nous n’aurons pas remis en cause notre état de tubes digestifs ambulants (au fait un tube digestif ambulant a t il besoin de maitriser une quelconque langue?)
    PS: certains veulent réinventer la roue. primo: il faut être pragmatique: le remplacement du français par l’anglais est une chimère (il suffit d’imaginer le nombre d’enseignants à importer et d’où les importer).
    en effet, si l’argument consiste à avancer l’idée que l’anglais serait la langue de la science, il faudrait alors démontrer que tous les algériens (de 7 à 77ans) fréquenterons l’université, se lanceront dans la recherche, obtiendrons un doctorat, et auront donc besoin de l’anglais pour être informés et pour publier leur travaux (nous serons alors une société de chercheurs et uniquement de chercheurs, au lieu d’être un ensemble de tubes digestifs ambulants). or, la plupart des algériens n’auront jamais besoin de maîtriser la langue anglaise puisqu’ils se contenteront d’un vocabulaire de 4000 mots de « francalgérien » au maximum pour vivre heureux.

      Anonyme
      31 octobre 2021 - 8 h 59 min

      pourquoi changer du français vers l anglais ? tout simplement parce que l anglais marche mieux pour la compréhension des contrats,pour l entente et la communication. le français est un bel échec pour l Afrique. le français est une merveilleuse langue pour les Européens, mais elle ne réussit pas aux nords africains.
      quand presque tout va mal ,il faut changer vite.

      Abdelghani
      31 octobre 2021 - 11 h 07 min

      l’Algérie est un pays arabe et berbère et il est naturel de vivre dans et avec les deux langues nationales. Être indépendant ne suffit pas, il faut être libre et pour y arriver il faut se défaire des chaînes de l’oppresseur français. l’Espagne est restée 8 siècles sous domination arabe et musulmane et aujourd’hui elle a retrouvé sa religion et sa langue. C’est ca la liberté. Vous avez un esprit d’aliéné Monsieur. Abdelghani.

        Anonyme
        31 octobre 2021 - 23 h 01 min

        Donc notre langue n est pas l arabe mais la derja la langue parlée et comprise par tous les algériens qu on doit codifier et élever au niveau de langue nationale au lieu de l arabe qui sera en option comme le français ou l anglais??

    Anonyme
    31 octobre 2021 - 4 h 29 min

    la langue française est une très belle langue assez compliquée. Mais quand ça ne marche pas, je suis pour le changement, en effet pourquoi pas l anglais qui est parlé partout. pourtant, il y en a marre de la super puissance anglo saxonne mais je répète quand ça ne va pas, il faut changer.
    l anglais a les avantages d uniformiser , c est plus facile pour se mettre d accord sur un contrat.
    la langue française a donné les plus belles lettres ,les plus grands livres de la littérature mais elle n aide pas spécialement les pays africains qui l ont adoptée.
    les pays asiatiques qui l ont utilisée pour les sciences, les contrats ont eu des réussites économiques fulgurantes. alors oui pourquoi pas essayer l anglais.

      Anonyme
      31 octobre 2021 - 10 h 25 min

      Il suffit d apprendre l anglais en même temps que le français…
      Toute la population algérienne ne va pas travailler au niveau international !!!
      Déjà que nos instituteurs de langue française n ont pas le niveau ,j étais horrifié quand mes enfants ramenaient leurs leçons à la maison truffés de faute d orthographe vous voulez introduire l anglais alors que nous n avons pas assez d enseignants formés en anglais sauf si on renouvelle la catastrophe de l arabisation en ramenant les égyptiens et d autres!!!!

    Alif ba
    30 octobre 2021 - 21 h 28 min

    L’arabisation ma Faucher l’herbe sous les pieds elle a detruit mon a avenir et celle des algeriens

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