Gaz torchés : les estimations publiées par certains organismes démontées par Sonatrach

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Les volumes des gaz torchés sont bien évalués par Sonatrach. D. R.

L’application des techniques satellitaires pour l’estimation des volumes de gaz torchés en Algérie a permis de confirmer les résultats obtenus par Sonatrach, qui présentent des écarts significatifs avec les estimations publiées par d’autres organismes, rapporte l’APS selon un communiqué du groupe.

«S’inscrivant dans le cadre de ses politiques de réduction de l’empreinte carbone et de valorisation de la recherche, Sonatrach, en collaboration avec l’Agence spatiale algérienne (ASAL), a franchi un pas important en matière d’estimation des volumes des gaz torchés à travers l’outil satellitaire», est-il noté dans le communiqué.

Cette collaboration a pour objectif de permettre une meilleure estimation des résultats obtenus par Sonatrach en matière de réduction du torchage de gaz et plus globalement de la baisse de l’empreinte carbone induite par ses activités, a ajouté la même source.

En effet, les chercheurs de l’ASAL ont mis en œuvre une méthodologie pour l’estimation des volumes des gaz torchés à partir de l’exploitation des images nocturnes dans le visible et l’infrarouge du capteur VIIRS embarqué sur le satellite météorologique Suomi NPP, a fait savoir la compagnie nationale, précisant que cette méthodologie a été gratifiée et publiée dans la revue scientifique de rang A «Remote Sensing» du Multidisciplinary Digital Publishing Institute (MDPI), le 10 mai 2022.

«Les résultats obtenus par l’ASAL démontrent une cohérence avec les volumes mesurés au sol par Sonatrach et ce, en comparaison avec ceux publiés par d’autres organismes et qui présentent des écarts significatifs des volumes constatés liés, selon l’étude menée par l’ASAL, au coefficient de calibration non actualisé et ne tenant pas compte des évènements particuliers de torchage (arrêts, démarrages, déclenchements)», a-t-elle également expliqué.

Selon Sonatrach, «la précision de cette méthodologie, développée par l’ASAL, repose sur la détection automatique de la flamme des gaz torchés sur les images satellitaires VIIRS», associé à l’application des techniques de «démélange spectral» visant à travailler sur les spectres «purs» des flammes de torchères et sur la «calibration des volumes de la chaleur rayonnante».

Pour Sonatrach, «le fruit de cette recherche collaborative soutient ses efforts dans le domaine de la protection de l’environnement, pour atteindre ses objectifs en matière de réduction des émissions des gaz à effet de serre à l’horizon 2030».

«Cette recherche collaborative marque davantage la confiance de Sonatrach placée dans les chercheurs algériens qui l’accompagnent dans l’amélioration continue de ses performances», a souligné, par ailleurs, le communiqué.

R. E.

Comment (2)

    Elephant Man
    6 juin 2022 - 20 h 20 min

    Perfect ! Well done.

    Amin99
    6 juin 2022 - 0 h 11 min

    Belle coopération, et bravo à l’ASAL qui opère dans un secteur de pointe. Sa création a été une fierté nationale.
    L’analyse spectrale par transformée de Fourier me rappelle des souvenirs lointains.
    Les offres de service dans le traitement du signal et d’image peuvent apportés énormément à beaucoup de secteurs.

    Si on prend par exemple du secteur agricole, celui-ci peut profiter pleinement des services de l’ASAL et de ses méthodes pour mieux s’organiser, organiser le foncier agricole, les recoltes, ..etc. idem pour les domaines forestiers.

    Quant à la Sonatrach, elle devrait réduire drastiquement ses émissions de co2 et œuvrer à récupérer en totalité le gaz de pétrole brulé.
    A bon entendeur

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