La Hollande voudrait développer des filières agricoles avec l’Algérie

terres décollage agricole
Le développement de l'agriculture en Algérie est possible. D. R.

En marge du Salon international de l’agriculture «Mosta Expo», où la Hollande est l’invité d’honneur, L’ambassadrice du Royaume des Pays-Bas en Algérie, Janna Van Der Velde a indiqué que «l’Algérie et les Pays-Bas ont un rôle important à jouer ensemble pour construire l’agriculture de demain innovante et dynamique, respectueuse de la biodiversité et adhérente aux enjeux liés à la réduction des effets du changement climatique et au service des consommateurs».

L’ambassadrice a indiqué que les relations entre les deux pays ont été confortées dans le domaine agricole, surtout dans les dernières années, au travers des programmes de coopération dans les domaines stratégiques, à l’instar des semences de pomme de terre, les maraîchers, l’élevage bovin et avicole.

L’université d’agronomie Wageningen de Hollande, qui assiste à ce salon, a-t-elle indiqué, compte plusieurs projets en Algérie, à l’instar du développement des cultures sous serres intelligentes pour la production des maraîchers en milieu urbain et suburbain, ajoutant que plusieurs sociétés hollandaises sont présentes sur le marché algérien depuis de longues années.

La diplomate a précisé que parmi les participants à cette manifestation économique figurent des opérateurs hollandais spécialisés dans le domaine des produits innovants, en compagnie de leurs homologues algériens, tout en saluant le fait que son pays est l’invité d’honneur de cette deuxième édition du Salon international agricole «Mosta Expo».

Mme Van Ser Velde a affirmé que la Hollande œuvre avec l’Algérie pour développer d’autres filières agricoles, l’échange des connaissances et des expériences concernant les effets du changement climatique comme la sécheresse, l’érosion, ainsi que l’utilisation rationnelle et durable des ressources naturelles dont l’eau et l’énergie.

Ce salon de trois jours, organisé par les chambres nationales et de wilaya de l’agriculture et la Direction des services agricoles (DSA), enregistre la participation d’environ 200 exposants d’Algérie, des Pays-Bas, du Danemark, de France, d’Italie, de Turquie, des Etats unis d’Amérique, de Chine, d’Inde, des Emirats arabes unis et de Tunisie.

R. E.

Comment (11)

    Anonym3
    3 octobre 2022 - 16 h 28 min

    Pour un kilo de patate ils prennent pour eux 450 grammes (49/51) et on importe dès chips et lès médicaments de l’hypertension. Je crois qu’il faut donner la chance et surtout les moyens à nos ingénieurs et techniciens agronomes a aidé le développement de l’agriculture.on ne va pas rester 45 millions d’habitants.si eux ils savent le faire , pourquoi pas nous et jusqu’à quand ? Il ne faut pas faire la même bêtise dans le bâtiment ou nous sommes arrivés jusqu’à ou lès Turcs viennent construire chez nous dès cités logement payés en devises et nos architectes, lès conducteurs dès travaux ,lès techniciens et professionnels du bâtiment passent leur temps dans les cafés maures a cause de la politique de l’ancien premier ministre Ouyahia obligeant les cadres et les ouvriers a prendre leurs retraites a l’âge de 45 ans.

    dz
    1 octobre 2022 - 19 h 51 min

    anonyme c est bien ce que vous dites et je suis d accord avec vous que des etudiants agronome algeriens fassent leur formation a l etranger vous savez mieux que moi que la majoritee de ces etudiants ne retourneront pas en algerie une fois installes a l etranger ont l a vu en france au canada et ailleurs les algeriens malheureusement ne sont pas les chinois qui eux travaillent et etudie pour leur pays et pour la prosperitee j aurai aime que ces etudiants rentrent au pays pour aider mais franchement j y crois pas l algerien est trop individualiste regarder nos joueurs de foot europe europe que faire pour changer cette mentalitee ? NOUS avons eu des martyrs qui sont morts pour l algerie mais apres ca ne suit pas c est cela le probleme!

    Anatole France
    29 septembre 2022 - 20 h 32 min

    La Hollande et les autres pays européens se sont déjà mal illustrés en matière agricole (et autres) dans de nombreux pays. Il suffit de voir la culture hollandaise de la fleur au Kenya.
    Les agriculteurs et étudiants en agriculture fi el Djazaïr trouveront beaucoup de connaissances dans les livres édités à travers le monde et sur le web. Puis ils doivent multiplier les expérimentations sur des petites parcelles, mesurer et noter plusieurs paramètres (analyse de la terre, culture en pleine terre, hors sol, sous serre, météo, essences ou variétés, type et quantité d’intrants, irrigation, rotation des cultures, culture simultanée de plantes compatibles, insectes, …). Le moine et botaniste du 19ème siècle Gregor Mendel avait mené des travaux de recherches empiriques, avec des moyens très rudimentaires, et il a obtenu des résultats très intéressants qui lui ont valu plus tard que son nom soit associé à des lois sur l’hérédité (génétique). Il faut être novateur et des agriculteurs djazaïrihin le sont déjà.
    (…)

      Anatole France
      29 septembre 2022 - 23 h 13 min

      J’ai mis un lien point dz concernant la culture de la mangue fi el Djazaïr, d’où le (…). Du coup voyez par vous-même sur le web. Il y en a aussi qui se sont mis à la culture du pitaya, fruit du dragon.

    Anonyme
    29 septembre 2022 - 11 h 53 min

    Les Algériens en sont capable l’Algérie n’est pas a vendre !

    anonymous
    28 septembre 2022 - 8 h 43 min

    L’Occident cherche à acheter des terres fertiles et continuer à dominer le monde; c’est cela qu’il faut se mettre dans la tête … Conservons nos biens; nos chouhadas ne sont pas morts pour que l’on se vende !

    anonyme
    28 septembre 2022 - 8 h 38 min

    Non, non et non ! Il faut envoyer nos ingénieurs agronomes à l’étranger, partout, qu’on leur donne de bonne bourses et qu’on les rapatrie à la fin de leurs séjours avec de bons logements, de bons salaires et de bonnes conditions de travail. Tout cela nous coûtera moins cher que de voir nos terres achetées et cultivées par des étrangers pour leur pays. Cas du Maroc, de l’Ukraine et de la France actuellement !

      Vangelis
      28 septembre 2022 - 15 h 01 min

      En somme vous proposez un deal aux pays développés de former des ingénieurs agronomes afin que leurs savoirs acquis soient utilisés par l’Algérie.

      Vous ne pouvez pas ignorer que de nombreux plans de développement de l’agriculture avaient été adoptés sans résultats tangibles.

      Le travail de la terre est dur et les algériens n’aiment pas la sueur, ils préfèrent le hitisme. Les exploitants recourent aux migrants pour collecter les récoltes. Les algériens sont hautains alors que souvent ils n’ont aucun niveau.

      L’agriculture est pratiquement naissante en Algérie et à chaque décennie les pouvoirs publics disent cette fois c’est la bonne. Et pourtant cela dure depuis 60 ans maintenant et 80 % des besoins alimentaires de l’Algérie sont couverts par les importations à telle enseigne qu’on raisonne sur le nombre de mois d’importation par rapport aux revenus engrangés par la vente des hydrocarbures.

      Si les algériens sont incapables de remplir eux même leurs ventres, qu’ils se tournent sur le savoir faire des étrangers pour satisfaire au moins leurs énormes besoins.

        M & Mss
        28 septembre 2022 - 18 h 56 min

        Bonsoir @Vangelis, voulez vous dire que l’auto suffisance à atteint 80 pour cent. Veuillez rectifier s’il vous plait et pour ce qui concerne le dur travail de la terre, les Algériens et Algérienne la travaille. Vos histoires de migrants, Je ne les ai pas encore aperçus dans nos champs et jardin potager.
        Merci d’avance pour votre compréhension.

        anonyme
        29 septembre 2022 - 9 h 40 min

        Que croyez-vous que les Chinois font et ont fait ? Il faut aller chercher le savoir là où il est, comme l’ont fait les Occidentaux au Moyen-Age musulman !! Je veux surtout marque mon point : ne pas louer nos terres aux étrangers, comme le fait l’Ukraine, par exemple, ou en vendre, comme le fait la France. Nous avons la meilleure loi possible; celle qui empêche tout étranger d’être propriétaire en Algérie. Il faut absolument la conserver !!!

      Chelieth
      28 septembre 2022 - 22 h 50 min

      Au lieu d’envoyer des boursiers se former a l’exterieur, pourquoi ne pas ramener des professeurs connu pour leur expertise dans le domaine a Mostaganem ou se trouve l’ecole d’agriculture. Ca reviendra beaucoup moins cher. Ou mieux encore, si on offre a ces experts une opportunite de venir former nos ingenieurs agricoles en ete, on diminuera encore plus les couts puisqu’ils n’ont pas a quitter leurs postes en europe ou ailleurs pour venir enseigner en Algerie. En general ces gens la n’enseignent pas en ete. Quant aux hollandais, ils pourraient venir offrir des stages, ce qui serait encore mieux que ce que nos agronomes en herbe pourraient apprendre dans une salle de classe.

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