Les concessionnaires algériens préoccupés par le devenir de leur activité

Neghza CGEA
Saïda Neghza, présidente de la CGEA. D. R.

Lors d’une réunion tenue au siège de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA) avec les opérateurs économiques activant dans le domaine de l’importation et de la vente en l’état, et en présence des représentants de marques internationales et des enseignes connues sous le nom de franchise, Saïda Neghza, présidente de la CGEA, a souligné «la nécessité de respecter les instructions des hautes autorités» du pays, qui visent «à développer la production nationale et à promouvoir les exportations en dehors des hydrocarbures».

«Les concessionnaires ont montré leur entière volonté d’accompagner les producteurs locaux pour bénéficier de l’expertise des marques internationales qu’ils représentent et lancer la production en Algérie pour la commercialisation locale ainsi que pour l’exportation», a précisé la présidente de la CGEA dans un communiqué envoyé à notre rédaction.

Il est noté, dans la même source, que les concessionnaires «ont tenu des négociations directes avec les différentes marques étrangères et les usines de production locale», qu’ils ont visitées pour «traiter les questions techniques et préparer la production et l’exportation dès que possible».

Le processus de production nécessitait de réunir les conditions objectives nécessaires, précise le communiqué de la CGEA, qui fait savoir que les concessionnaires ont, également, «exprimé leurs préoccupations quant au devenir de leurs activités en raison des restrictions d’importations de produits et de matériaux destinés à la revente en l’état», signalant au passage que les magasins de tous les centres commerciaux du pays sont presque vides.

Les concessionnaires, tout en indiquant la «haute qualité, les prix raisonnables et les conditions de vente» qui caractérisent  les produits commercialisés, ont évoqué «l’importance du poids de leur activité en termes de nombre d’emplois directs et indirects au niveau des différents centres commerciaux et points de vente qui dépassent 30 000 postes». Ils affirment qu’«il s’agit d’une force de travail algérienne à 100% et constituée en majorité de jeunes».

«Les centres commerciaux sont considérés comme la principale destination des visiteurs étrangers, donnant une image de l’ouverture du marché algérien.» Et d’ajouter : «Ils fournissent au consommateur algérien des services significatifs, lui facilitant l’obtention de produits de bonne qualité et lui épargnant ainsi les dépenses excessives du voyage et les difficultés d’obtention du visa.»

De ce fait, les concessionnaires sollicitent les services du ministère du Commerce pour qu’ils leur «communiquent les programmes d’importation à court et moyen terme, ainsi que les sommes allouées à chaque agent par l’agence ALGEX», ce qui leur permettra d’exercer sereinement et de respecter leurs engagements.

«En tant qu’Algériens jaloux de notre chère patrie, nous sommes, pleinement, préparés et engagés à nous conformer aux instructions des autorités du pays, qui visent à développer l’économie nationale et à promouvoir les exportations, et conclure des partenariats qui garantissent le transfert du savoir-faire dans les domaines du prêt-à-porter, de la chaussure et du textile au service de l’économie nationale», ont conclu les concessionnaires.

Houneïda A.

Comment (5)

    Anonyme
    5 février 2023 - 12 h 08 min

    Le marché mondial …
    automobile est complètement
    saturé. Déprime.
    Surproduction. Stock invendu
    énorme .
    Les états, et constructeurs agressifs, subventionnent la vente à l’intérieur de leur
    marché… Via les primes à l’achat .
    Arrivée des nouvelles technologies. Haute exigences
    clients.
    Rejet de l’automobile dans les
    villes. Cause génération écologie.
    Bien des villes où plus de
    50% de la population ne possède plus de véhicules.
    Guerre des prix à l’export… Et,
    en particulier sur l’Afrique…
    Et…
    Tout continents confondus.

    Prétention à l’exportation…

    Toute arrivée de nouvelle
    acteur, sans historicité produit… Sur le marché mondial…
    Difficile, et un euphémisme.

    L’opportunité… ratée fallait
    racheter Opel ou Volvo, alors en faillite, qui a été
    respectivement racheter par la
    la France, la Chine.
    Alors que nous avions largement les moyens
    financiers à ce moment de l’époque.
    Valeur de l’entreprise 3 milliards et demi, brader à 1,6 milliards, y compris tous les brevets. Avec une historicité, qualité produit, bien connu en réputation.
    Le toute en dollars bien sûr.

    2 ans après leur rachat, ces entreprises ont renouer avec
    les bénéfices… Qui chiffre en milliards.

    Cerise sur le gâteau… Transfert de technologie dernier cri, et formation professionnel.

    En l’occurrence cet achat aurait pu financer la création d’une industrie automobile en Algérie.

    Contrôle et pilotage 100 % Algérien. À tout point de vue.

    Ici…
    J’avais évoqué cette hypothèse à plusieurs reprises, mais hélas sans suite…

    Il faut rappeler bien sûr, que à cette époque, l’industrie automobile était coiffé par les Barons spécialistes du montage des pneus…

    ????????TAHIA EL DZÉZAÏR????????
    4 février 2023 - 22 h 23 min

    Madame Saïda Neghza comme vous l’avez clairement fait savoir aux concessionnaire commerciaux qui importe des pièces de l’étranger pour les revendre en Algérie, cela va être relégués à une époque définitivement révolu.
    Dorénavant la nécessité de respecter les instructions des hautes autorités» du pays, qui visent «à développer la production nationale et à promouvoir les exportations en dehors des hydrocarbures» deviendra la seule et unique priorité.
    Madame Saïda Neghza ne vous laissez attendrir par ces concessionnaire commerciaux de l’importation qui n’apporte aucune richesse à l’Algérie, sauf à eux mêmes.
    Dorénavant comme vous l’avez dit, c’est l’intérêt général de pays d’abord et avant tout qui prime.
    Les concessionnaire étrangers sont en pleines crises économiques, et de tensions géopolitique qui les obliges à ne pas jouer les exigeants, s’ils veulent montées dans le train économiques que représente l’Algérie sur le continent africain.
    Car l’Algérie fournira en fabricant les produits sur le territoire à bas coût, selon des cahiers des charges définis par les normes des fabriquants occidentaux.
    L’Afrique est en pleine mutation.
    Les concessionnaire automobiles et autres produits manufacturer n’ont pas intérêts à être difficiles.
    D’autres pays seront très conciliants pour être des voyageurs dans l’aventure AFRICAINE que l’Algérie a pour objectif de devenir la locomotive du train composés de plus entreprises étrangères associés en partenariat ou GIE (groupes d’intérêts économiques) avec transfert de technologies.
    Ils ont transférés leurs technologies avec la chine pour s’accaparer des marchés économiques privilégiées.
    L’Algérie aujourd’hui l’exigera de manière Sinéquanone, en faisant jouer la concurrence.
    C’est finit l’époque des émotions, des sentiments, des mots doux, des paroles qui plaisent à entendre au détriment de nos intérêts économiques vitaux et nécessaires pour peser sur l’échiquier mondial et surtout en futur membre du BRICS.
    Madame Saïda Neghza en tant que présidente de la CGEA et mandatée par le président Abdelmadjid Tebboune, les algériens sont avec vous et derrière vous pour que vous fassiez les meilleurs choix pour l’intérêt général du pays.
    Que DIEU vous guide sur les chemins de la prospérité et l’émergence de l’Algérie.
    INCHALLAH

      Belveder
      5 février 2023 - 10 h 14 min

      L Article parle de FRANCHISE
      C est à dire la représentation d une marque internationale dans un pays par un opérateur Local qui signe une convention
      C est les enseignes que tu vois dans les centres commerciaux
      Tu n a pas compris

        ????????TAHIA DZÉZAÏR????????
        5 février 2023 - 16 h 35 min

        Belveder j’ai très bien compris.
        Toutes les marque sont à la tête d’un réseau de franchisés, dont l’intérêt est de développé plusieurs points de vente dans le monde.
        L’Algérie à dû sous forme de transfert de droits été autorisée à représenter la marque en créant une holding qui sera titulaire des actifs du réseau en une unité pilote auprès des concessionnaire commerciaux de la ventes de toutes ces marques, qui auront bien entendu l’appellation de franchisés seulement après avoir signés des contrats avec le franchiseur.

        Madame Saïda Neghza, présidente de la CGEA à pour objectif d’aller plus loin, comme le font tous les pays émergent.
        C’est de fabriquer les produits manufacturer diverses et variées des marques et non seulement, mais par des entreprises 100% algériennes.
        Le coût des produits à la ventes seront nettement réduits, du faite que les salaires et le taux de la vie en Algérie par rapport aux pays étrangers n’est pas du tout comparables.
        Ce qui augmentera très considérablement les ventes, et donc les productions qui nécessitera d’embaucher de la main d’œuvre pour honorés les commandes à la fois en Algérie, mais aussi en Afrique en occident.
        Nos entreprises fonctionnent avec des énergies, et matières premières dont les prix sont à ras les pâquerettes pour un résultat identique qu’en occident.
        Sauf que nous avons tous ces facteurs très favorable pour attirée des investisseurs pour produire à très bas prix et selon des cahiers des charges préétablis par les marques étrangères, afin que la qualité de leurs produits ne soit jamais diminuer dans l’intérêt du prestige de leurs produits et de leurs marque.
        L’Italie là très bien compris.
        L’Allemagne traîne des pieds du faite qu’elle sera obligée de délocaliser ces entreprises.
        La Chine à encore très longtemps de beaux jours devant elle, avant que nous devenons un réel concurrent pour eux.
        La Chine aussi c’est implantés partout dans le monde.
        Et elle compte faire des recherches d’explorations dans le domaine du gaz du pétrole, de l’électricité, des minerais…..sous La règle du partenariat à 51/49 % ce qui lui donnera droit dutiliser ça par de ces matières à sa convenance en Algérie ou pour chez elle en Chine, idem pour les autres pays ayant signé des partenariats avec l’Algérie, dans ces secteurs d’activités spécifiques énergétique.
        Le président Abdelmadjid Tebboune et les membres de son gouvernement qui l’entoure actuellement, ont décidées de mettre la barre très haute, en saisissant les opportunité qui s’offrent à eux.
        La crise mondiale énergétique du fait des conflits ici et là, l’incertitude sur l’issue de ces tensions, les entreprises occidentaux qui ferment les uns après les autres, la précarité populaire occidentale qui ne cesse de croître.
        L’Algérie à les solutions aux problèmes, pourquoi devrait-elle s’en privées ?
        La roue tourne en nôtres faveur, laissons pas cette (main) tendue par DIEU nous échapper.
        Car nous ne savons pas comment les choses évolueront après.
        HAMDOULILLAH

      Anonyme
      5 février 2023 - 18 h 47 min

      Le cœur de la stratégie, le noyau
      central, c’est produire, produire,
      et, encore produire en Algérie .

      Les concessionnaires sont des
      agents inflationnistes, ils doivent
      définitivement, être exclus
      de la stratégie nouvelle, celle qui
      consiste à la réflexion
      de l’approche .

      Leur planche de salut, c’est
      d’investir à leur tour dans la
      production, les énormes
      bénéfices qu’ils ont réalisé
      durant des décennies.

      Bénéfice, au demeurant
      confortablement et
      sagement placé dans
      des banques à l’étranger.
      Bien entendu non déclaré.

      La culture mentalité économique
      de l’importation, doit être
      définitivement brisé.

      Exception…
      Mesurer… Faite pour certains
      produits… Dans la preuve de
      production n’existe pas
      en Algérie.

      Seuls les investissements
      de production made in algéria
      doivent être soutenu par des
      conditions cadre, fiscalité,
      et foncier dédié.

      Enfin, et vivement l’arrivée d’une
      culture mentalité économique
      orientée spécifiquement à
      la performance à l’exportation.

      Avec des citations, médailles, et
      des prix d’excellences
      Nationale, pour les entreprises
      les plus performantes à
      l’exportation.

      L’importation…c’est se laisser aller
      sur ses oreillers mou et
      confortable…
      Mais sur la longueur…
      Très, très, dure et le réveil…
      Vers la chute…

      L’importation…
      A tout va…
      Avec le Covid… L’économie
      européenne on en fait les frais et la
      dure expérience… Masques,
      médicaments, et j’en passe
      des vertes et des pas mûres…

      Aujourd’hui…
      l’Europe c’est au Tocsin, quelle
      rapatrie tous ces outils, de son
      appareil de production, toute nature
      confondue.

      Il faut sortir la tête du fond sac…
      et apprendre de nos erreurs, mais
      aussi de celles des autres.

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