Après le Qatar et la Chine : le président de la République se rend en Turquie

Turquie Chine
Abdelmadjid Tebboune et Recep Tayyip Erdogan. D. R.

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a quitté vendredi la République populaire de Chine où il a effectué une visite d’Etat à l’invitation de son homologue chinois, Xi Jinping, rapporte l’APS.

Le président de la République se rend en Turquie où il effectuera, vendredi et samedi, une visite de travail durant laquelle il rencontrera son frère, le président Recep Tayyip Erdogan.

Le président Tebboune a reçu, durant cette visite d’Etat qu’il a entamée lundi dernier, un accueil solennel au Grand Palais du peuple de la part de son homologue chinois, Xi Jinping.

Les deux présidents ont eu des entretiens en tête-à-tête, avant de coprésider la cérémonie de signature de 19 documents entre les deux pays, entre accords et mémorandums d’entente. Le président de la République a rencontré dans le cadre de cette visite de hauts responsables de la République populaire de Chine. Il s’agit du Premier ministre chinois, Li Qiang, et le président du Comité permanent de l’Assemblée nationale populaire chinoise, Zhao Leji.

A Shenzhen, le président de la République a rencontré le vice-secrétaire du Comité du Parti communiste chinois (PCC) dans la province du Guangdong, Meng Fanli. Le président Tebboune a rencontré également à Pékin des représentants de la communauté nationale établie en Chine, écouté et répondu à leurs préoccupations liées aux différentes questions.

Au dernier jour de sa visite d’Etat en Chine, le président de la République a visité à Shenzhen l’usine du constructeur automobile chinois BYD et le siège de l’entreprise Huawei.

R. N.

Comment (6)

    Nora L'Aveugle
    24 juillet 2023 - 14 h 19 min

    Pendant ce temps la Kabylie brule et aucun signe des Canadair promis depuis 2021. On les aura dans 200 ans inchallah.

    Anonyme
    22 juillet 2023 - 21 h 47 min

    Tout groupement d Etats souverains doit disposer de ses moyens propres ,sa banque de financements..pour renforcer et garantir son independance de decision…La banque de developpement des BRICS en est le premier element principal…….

    Anonyme
    22 juillet 2023 - 21 h 40 min

    Avec la Turquie d Erdogan ,c est l anguille insaisissable,qui peut vous glisser entre les doigts …sa mentalite de frere musulman peut vous derailler en quelques instant,la prudence est de rigueur…

    Abou Stroff
    22 juillet 2023 - 7 h 15 min

    « Le président de la République se rend en Turquie où il effectuera, vendredi et samedi, une visite de travail durant laquelle il rencontrera son frère, le président Recep Tayyip Erdogan. »

    s’il vous plait, je vous supplie de ne plus utiliser cette notion de « frère »* qui infantilise l’algérien lambda et qui ne lui permet pas de réaliser qu’à l’international, il n’y a pas de frères (y compris de frères en religion!) mais des intérêts et uniquement des intérêts.

    ceci étant dit, nos augustes dirigeants n’ont ils pas compris que la turquie (entendez le régime turc) fonctionne en tant que sous-impérialisme régional servant, directement ou indirectement, les puissances impérialistes du « centre »?

    moralité de l’histoire: il n’y en a aucune, à part le constat incontournable que nos augustes dirigeants ont besoin d’actualiser leurs logiciels s’ils veulent, réellement, comprendre le monde en participant à sa transformation.

    wa el fahem yefhem!

    * il semble que cette histoire de frère s’applique aux dirigeants musulmans. or il s’avère que ces dirigeants sont, pour la plupart, des autocrates autoproclamés qui considèrent leurs pays respectifs comme une propriété privée et que ces dits autocrates passent leur temps à placer des mines (il suffit de recense les conflits inter-états arabes) sous les pas de leurs « frères ». bizarre, bizarrement bizarre, n’est ce pas?
    au fait, quelle était la position de nos « frères » turcs durant la décennie dite rouge ou noire que nous avons traversé?

    Elephant Man
    22 juillet 2023 - 4 h 53 min

    Perfect ! Well done.

    lhadi
    21 juillet 2023 - 17 h 55 min

    L’Algérie est notre territoire commun et tout ce qui s’y passe conditionne notre existence individuelle et collective au point de nous interdire d’en rester de simples spectateurs drapés de la bure de la compromission et de la peur.

    Au jour d’aujourd’hui, le citoyen algérien que je suis, assiste à un bal des hypocrites où défilent des prestidigitateurs patentés de la politique. Auréolés de satisfactions qui rentrent dans le cadre du jeu de miroirs de la société spectacle et une fatuité de se croire « irremplaçables », ils ne cessent d’enfumer le paysage politique.

    Il y a une seule vérité, celle qui ne ment jamais à la vérité, c’est-à-dire la réalité. Cette vérité n’a point besoin d’ornements.

    Depuis belle lurette, l’Algérie, pays à fortes potentialités humaines et naturelles, est faible et affaiblie par des politiques à hue et à dia qui amenèrent errements et échecs successifs, soubresauts chroniques et chaos.

    N’est elle pas, au jour d’aujourd’hui, encore et toujours, sous la tutelle d’un système qui a permis l’émergence d’une république de copains et de coquins ? N’est elle pas, malade de la stagflation (croissance productive faible accompagnée d’une forte inflation et d’un taux de chômage élevé) ? N’est elle pas empêtrée dans des maux inhérents au sous développement ? N’est elle pas côrnaquée avec la pensée magique, mode de fonctionnement pour solutionner, selon eux, tous les problèmes ?

    Il suffit de dessiller les yeux sur la situation actuelle du pays en manque de réformes, sur l’état des sociétés publiques, à commencer par Air Algérie, sur la santé, sur l’éducation, sur le logement, sur la sécurité, etc.. pour comprendre qu’Il ne peut y avoir de développement économique, social et culturel sans développement politique.

    Pourquoi ?

    Parce que nous sommes devenus notre propre ennemi, notre propre censeur, parce qu’on est bloqué en nous-mêmes et bloqué dans un système d’un autre temps que la constitution lui a beau tracé la voie ; il marche dans la sienne.

    Il importe, à mon sens, d’exorciser nos propres démons et mettre à nu nos propres fantasmes pour être en capacité à bannir, de la vie politique algérienne, le néo-patrimonialisme qui a enraciné l’obésité du médiocre ; norme d’incapacité créative, orpheline des vertus de discernement ou intellectuelles et des vertus de caractère ou morales.

    C’est dans la compréhension du sens de ce diagnostic solide et analyse courageuse, que nous devons, avec calme et responsabilité, puiser, et la capacité d’infléchir le cours de l’idéologie politique d’un autre âge en butte au projet de rousseau, le philosophe des lumières qui a inspiré la déclaration des droits de l’homme et du citoyen et la volonté d’oeuvrer à des reformes qui vont dans le sens des intérêts les plus élevés de la nation, des aspirations de l’ensemble du peuple algérien, c’est-à-dire vivre mieux et de la jeunesse algérienne, force vive de la nation, qui veut vivre son temps, bâtir son avenir tout en bâtissant l’avenir du pays.

    Je suis convaincu, au fond de moi-même, que la majorité silencieuse, premier parti d’Algérie, veut passionnément, absolument une Algérie indépendante aujourd’hui et demain. Elle veut une Algérie qui prend, la tête haute, sa place dans la marche du progrès et qui soit présente dans tous les domaines de la création humaine, une Algérie libre, forte et heureuse.

    Cette passion-là, ce patriotisme intransigeant anime cette majorité dont il appartient de construire une Algérie nouvelle en adéquat à une vision politique, économique, sociale et culturelle conforme aux intérêts les plus élevés de la nation et in fine du bonheur des citoyens et citoyennes de notre pays.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

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