Mémoire courte et coopération longue : la réponse au garde des Sceaux français

Gérald Darmanin
Gérald Darmanin à Alger. Recueillement hypocrite et amnésie diplomatique. D. R.

Une contribution du Dr A. Boumezrag – Ah, le printemps ! Saison des fleurs, des hirondelles… et des amnésies diplomatiques. Cette année, en avril 2025, c’est le ministère français de la Justice qui nous offre le plus beau bouquet : «La coopération judiciaire et la circulation des personnes sont les deux piliers de la relation franco-algérienne», annonce-t-on, d’un ton solennel. Et puis, comme une cerise sur un couscous froid : «Le passé est le passé, la France n’a pas à regretter ni à s’excuser auprès de l’Algérie.» Rideau.

Comprenez bien : deux siècles d’histoire coloniale peuvent désormais se plier en quatre et aller gentiment se ranger dans une armoire à archives – celle qu’on n’ouvre jamais, sauf quand il s’agit de brandir la grandeur de la République en costume d’apparat.

Deux siècles rayés d’un trait de plume

1830–2025 : effacés, oubliés, pulvérisés sous l’élégance bien-pensante d’une phrase de communiqué. Comme si la France n’avait jamais conquis, jamais colonisé, jamais massacré. Comme si l’Algérie s’était, un beau matin, réveillée française par amour du camembert et des préfectures.

Pas un mot sur les millions de morts, pas une allusion aux terres confisquées, aux langues interdites, aux identités broyées. La colonisation ? Une parenthèse touristique. La guerre d’indépendance ? Une péripétie administrative. Les massacres de Sétif, les camps, les enfumades ? Détails.

Coopération, «tu veux ou tu veux pas ?»

Mais attention, on ne veut pas parler du passé – non, on est tournés vers l’avenir. Un avenir radieux où les Algériens peuvent librement circuler (vers les prisons, les centres de rétention ou les métiers invisibles), pendant que les juges des deux rives s’échangent des dossiers dans une ambiance postcoloniale décomplexée. Le tout sans rancune – enfin, surtout sans rancune française.

Quant à l’Algérie indépendante ? Elle a hérité, comme par miracle noir, de l’appareil répressif français : mêmes lois, mêmes prisons, même obsession du contrôle. On ne colonise pas un territoire pendant 132 ans sans que ça laisse des traces profondes – sauf, bien sûr, dans la mémoire des chancelleries.

La page blanche du livre noir

«Le passé est le passé», disent-ils, comme si tourner la page suffisait quand on a refusé de lire le livre. On dirait un pyromane qui refuserait de s’excuser parce que «la maison, après tout, est reconstruite».

Soixante ans après l’indépendance, c’est donc ça, le bilan : une mémoire chloroformée, une Algérie sommée d’oublier pendant qu’elle continue, bon gré mal gré, à envoyer ses enfants reconstruire les trottoirs d’une République aveugle au ciment de ses fondations.

Alors oui, ce printemps 2025 est décidément très doux à Paris. Et tant pis si, de l’autre côté de la Méditerranée, il reste un léger parfum de poudre et d’histoire non digérée.

Un silence qui crie très fort

Dans les salons feutrés du Quai d’Orsay, on parle de «reconstruction», de «nouvelle ère», de «coopération renforcée». On évite soigneusement certains mots : colonisation, spoliation, répression, racisme d’Etat. Trop lourds, trop accusateurs, trop… vrais. Le silence est devenu une stratégie diplomatique. Plus c’est lourd, moins on en parle. Plus c’est sanglant, plus c’est abstrait.

Le vocabulaire officiel a troqué la mémoire pour le «dialogue constructif». Ce qui est très pratique : on peut construire sur les ruines, à condition de nier qu’il y ait eu destruction. C’est un peu comme repeindre une maison écroulée, sans fondations, en disant : «Regardez comme c’est moderne !»

Un passé qui colle aux semelles

Ce que l’on nomme «relations franco-algériennes», c’est un vieux couple toxique. Un ex-colon dominateur qui jure qu’il a changé et une ex-colonie qui tente de reconstruire son identité en portant toujours le poids de l’autre. L’histoire ne passe pas – elle s’infiltre partout : dans les banlieues, les manuels scolaires, les contrôles de police, les accords migratoires, les regards méprisants et les rendez-vous diplomatiques.

Et pourtant, la France s’obstine à croire qu’un bon silence vaut mieux qu’un mauvais aveu. L’idée qu’il faudrait demander pardon ? Sacrilège républicain. La repentance, ce mot honni, est traitée comme une maladie honteuse qu’il ne faudrait surtout pas attraper dans les couloirs du pouvoir.

La mémoire : un luxe réservé aux vainqueurs ?

La France aime l’histoire, tant qu’elle est celle de la Résistance, des Lumières, des droits de l’Homme. Mais quand elle regarde dans le miroir algérien, c’est tout de suite plus flou. Elle s’y voit colonisatrice, autoritaire, parfois barbare – et ça, c’est inconfortable. Alors, on éteint la lumière.

Mais en Algérie, la lumière est toujours allumée. Parce que l’héritage colonial n’est pas un chapitre, c’est le livre entier. L’Etat algérien post-1962 n’a pas hérité d’un vide, mais d’un système : une langue imposée, une administration copiée-collée. Même l’urbanisme, les cartes, les routes racontent l’obsession d’un contrôle français sur les corps et les esprits.

Et comble du paradoxe : après l’indépendance, c’est encore vers la France que l’on se tourne – pour étudier, travailler, fuir. Comme si l’ancien maître avait confisqué les clés de l’avenir.

Non, la France n’a pas à s’excuser, dit-on. Et pourquoi pas ? Après tout, l’histoire est écrite par ceux qui tiennent la plume. Et ceux-là n’aiment pas qu’on leur rappelle qu’ils ont un jour trempé la plume dans le sang.

Mais qu’on ne vienne pas parler d’«avenir commun» sans passer par la case mémoire. Un couple ne se reconstruit pas sur le déni. Surtout quand l’un des deux n’a jamais rendu les clés de la maison qu’il a occupée de force.

Printemps 2025. La coopération est à la mode. La mémoire, elle, reste en quarantaine. Et l’Algérie, elle, attend toujours une reconnaissance. Pas une charité, pas une aumône de mots. Juste un regard franc, sans faux-semblants. Ça aussi, ce serait un vrai pilier des relations bilatérales.

La mémoire ou l’art de trier les cadavres

A force de refuser de regarder dans le rétroviseur, la France s’imagine qu’elle roule vers l’avenir. Mais sans mémoire, on ne fait pas de route commune. On tourne en rond, prisonnier de ses propres silences. Et dans ce cercle vicieux, c’est toujours l’ex-colonisé qui paie l’essence.

Alors non, ce n’est pas «le passé est le passé» ; c’est «le passé ne passe pas». Et tant qu’il ne sera pas reconnu, dit, assumé, les relations franco-algériennes resteront ce qu’elles sont depuis 1962 : un divorce mal digéré, où l’un continue à faire comme si l’autre devait encore des comptes.

Et pour ceux qui pensent qu’on peut enterrer l’histoire sous les accords de coopération, une seule réponse suffit, celle d’Aimé Césaire : «Un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir.»

Moralité

En ce printemps 2025, les relations franco-algériennes ressemblent à une pièce mal rejouée : la France fait semblant d’avoir oublié, l’Algérie fait semblant de pardonner, et tous deux signent des accords pendant que l’histoire ronge le dessous de la table.

On coopère à défaut de se comprendre, on circule sans jamais vraiment se rencontrer et on parle d’avenir, surtout pour ne pas regarder derrière.

Ainsi va la diplomatie : on enterre les mémoires à coups de sourires, on refait le monde sans jamais réparer celui qu’on a brisé.

A. B.

Comment (16)

    Anonyme Utile
    22 avril 2025 - 15 h 51 min

    Je l’avais déjà dit. La france coloniale était, est et restera le plus grand pays nazi de l’humanité, au sens strict et large du terme, preuves à l’appui. Le colonialisme français en Algérie, a inspiré les nazis Allemands, qui ont créé leur nazisme en copiant le colonialisme animal français leur modèle en matière d’extermination et de génocides de population entière.

    Je rappelle que le nazisme Allemand n’existait pas avant la colonisation de l’Algérie, en 1830 ., par la france.
    La société néocoloniale actuelle française, notamment, en voie d’achèvement de sa construction, par l’OAS déguisée, est une société en laquelle, toutes les valeurs humaines sont complètement détruites. La france ne sera plus un pays .

    L’actuel ministre de la justice, le sieur darmanin est un fils de harki . Le sieur darmanin a déclaré publiquement et d’une manière ultra nazie ceci, je le cite «  les crimes commis par la france en Algérie, c’est du passé et la france ne va pas s’excuser ». Ces idées montrent que leur auteur, le sieur darmanin, a une idéologie nazie. Le sieur darmanin est un instrument de l’OAS.

    Il avalera ses propos nazis lorsque la loi criminalisant le colonialisme français en Algérie sera votée, par le parlement Algérien.
    Cette loi devrait être votée par le parlement Algérien , depuis plusieurs années, mais les harkis et les traîtres au service de la france , qui les a laissé infiltrés en Algérie l’ont bloqués. Le cas de la ISSABA du traître marocain Bouteflika le prouve amplement.

    Il est urgent et vital, pour notre pays, de procéder à
    un nettoyage en profondeur ,du pays, du sommet à la base,afin de se débarasser de tous harkis, fils de harkis et résidus de la ISSABA, qui restent toujours infiltrés. Seul le vote de la loi criminalisant le colonialisme français en Algérie, le prouvera.

    Cette france néocoloniale que la présente racaille politique française veut créer, sera très rapidement isolée économiquement et politiquement. La france néocoloniale sera rejetée par le monde entier. Elle s’efondrera très rapidement et disparaîtra d’elle-même.
    Il en sera de même, pour tout pays occidental, notamment, qui suivra la voie de la france néocoloniale en question.

    le bon, la brute et les mots dans le vides
    22 avril 2025 - 6 h 18 min

    L’histoire de la préméditation d’une guerre sanglante et sale, l’invasion et la colonisation délibérées d’un pays souverain, dont la liberté d’expression de son peuple a été verrouillée pendant 132 ans, et ceux qui la proclamaient ont été emprisonnés, torturés et massacrés. Cette histoire ne doit pas être ignorée ou jetée par la fenêtre de l’Hôtel de Bourvallais.

    J’ai choisi 2 videos pour faire la comparaison entre le bon et la brute:
    https://www.youtube.com/watch?v=DpFjw6b_yak
    Tank Man | Story Of Historic Tiananmen Square In China 1989
    L’«Homme au Char» avec son histoire héroïque: debout et seul, a bloqué la passage a une colonne de chars de guerre.

    https://www.youtube.com/watch?v=R6Db4JHBQCU&t=488s
    A man without limits, the true face of G. Darmanin
    Le « Serin », l’oiseau qui gazouille plus fort que ses casseroles.

    Tout d’abord, je note que les remarques de Moussa étaient révisionnistes quand il a dit: «Le passé est le passé, et la france n’a pas besoin de s’excuser». Est-ce parce que ses parents, harkis, ont participé aux massacres et à la répression de notre peuple, ou est-ce simplement un virus idiot a infecté son cerveau?
    Jamais, les traitres ne dormiront en toute quietude, la honte de la trahison historique les suivra jusqu’à leur tombe.
    Ce Moussa est simplement le fils de parents réfugiés de la guerre d’Algérie, harkis en france. Il est un francais avec une « imitation créative » = c-a-d que les parents de Moussa existaient pendant la guerre d’Algerie (etaient algeriens et non francais), mais les colons du régime militaire oppressif sanglant ajoutaient des éléments créatifs, tels que « nom chrétien + naturalisation », pour changer et améliorer son nègro-musulman d’origine en un nouveau negro-islamo-français, et ils ont simplement inventé un français non-original qui est aujourd’hui le garde des sceaux du regime de paris, … tres simple creation comme les copies de Nike et Adidas par les Chinois vendus chez-nous et ailleurs!
    Dans ce cas, même les mots qui viennent d’un français non original sont inutiles, juste des mots vides.
    La haine n’a jamais fait la grandeur d’une nation!

    Celui qui ne sait pas d’où il vient ne peut savoir où il va car il ne sait pas où il est. En ce sens, le passé est la rampe de lancement vers l’avenir. Otto von Bismarck

    Des politicards qui sont des violeurs, des menteurs et des voleurs. Et des clowns flatteurs, comme Moussa, disent au peuple francais de voter pour eux et, surtout, ils leur donnent des leçons de morales sur les sacrifices nécessaires à l’économie du pays et à la lutte contre la criminalité et la délinquance, tout en faisant délibérément semblant d’oublier tous les événements passés pendant les 132 ans d’histoire de la colonisation d’un pays tiers, et en plus, en voulant ignorer les excuses pour leur massacre et leur déferlement de férocité contre notre peuple. Aussi, il font croire, a ceux qui croiront la parole des flics, que le régime de paris mettrait fidèlement en œuvre et s’excuserait un jour pour ces conneries… quelle illusion!
    Et cela vient du mensonger Gardien des Sceaux de fafa, …un vaurien, fils d’un Harki! Et pourtant, la france s’est excusée auprès de ses harkis compatriotes et a regretté de ne pas avoir tout fait pour les ramener tous en france, en tant que réfugiés de guerre.
    Ce sont que les salauds et les chiens, comme disaient nos parents, qui dénigrent leur origine. Ils ont été recrutés pour etre utiliser, exclus et renvoyé comme des chiffons après avoir servi comme soldats meurtriers.
    Maintenant c’est pire aussi, le régime de paris recrutait toutes les ordures et toutes les pédales, les regularises en refugies pour les utiliser contre leur propre pays. Ils iront tous dans le sens des harkis, vers les ordures!
    En outre, le pervers, Moussa, n’a pas été inculpé. Après reconnaître avoir échangé des faveurs sexuelles avec une femme en échange de son implication dans une affaire de logement social, bien-sure apres tirer profit d’elle, il la accusé de chantage et de menaces de mort. Ce pays de l’injustice marche sur la tête!
    Aujourd’hui, il est ministre de la Justice, mais il ne peut pas effacer sa sale histoire. Oui, monsieur, fils du harki, votre passé est votre passé, mais avec vos mensonges et vos casseroles toujours apres vous (accusé de viol, accumulation de mandats et d’indemnités, coupable du fiasco du stade de france, neuf mensonges en un mois), ce passé ne sera pas efface et les casseroles non plus,… Merci Blast pour le stockage de son passé!
    Je peux imaginer le bloc de Beauvau où il a travaille en etant ministre de l’interieur, le « Mess des flics », qui abrite de nombreux pervers et obsessionnels; seules les soirées en sous-vêtements G-string sont à l’ordre du jour quotidien,… Une plongée, pour Moussa, dans le passé du passé et le souvenir des boums festifs pour les nostalgiques des années 60-62!
    Ces politicards sont fabuleux: après plusieurs scandales, accords douteux, mensonges, bref, quand ils pensent vraiment avoir touché le fond, il y a toujours des pépites de bouse pour le dessert.

    Bouziane Al Kalii
    20 avril 2025 - 20 h 12 min

    La grande trahison de la france coloniale.

    Histoire pour les sous-harkis algériens amoureux de la France coloniale, et pour les batards du RN dont les grands-papas vendaient la France aux nazis.

    Ici, on compare — avec références — ce qu’ont fait les Algériens, qui n’avaient aucun droit dans la France coloniale, et ce qu’ont fait les grands-papas du parti RN français pour la france. À vous de juger.

    On commence par des statistiques rarement mentionnées dans les discours sur la France coloniale:

    reference: https://en.wikipedia.org/wiki/Military_history_of_Algeria?utm_source=chatgpt.com

    (en anglais mais tres facile a suivre)

    Première Guerre mondiale (1914–1918)

    On estime que 172 000 musulmans nés en Algérie ont combattu pour la France (dont la grande majorite mobilise par la force), dont près de 43 000 sont morts.

    Seconde Guerre mondiale (1939–1945)

    Environ 134 000 soldats musulmans nés en Algérie ont été mobilisés par la force, avec 18 000 morts durant la libération de l’Europe.

    et voila La grande trahison de la france coloniale.
    Après la Seconde Guerre mondiale, de nombreux Algériens ont éprouvé un profond sentiment de trahison. Enrôlés massivement dans les forces françaises, souvent au prix de lourds sacrifices, ils espéraient que leur engagement serait récompensé par une reconnaissance politique et des droits égaux. Or, à la fin du conflit, les promesses d’égalité sont restées lettre morte.

    Le désenchantement s’est transformé en colère lors des événements tragiques de mai 1945, à Sétif, Guelma et Kherrata. Ce qui devait être une journée de célébration de la victoire contre le nazisme s’est transformé en répression sanglante. Le 8 mai, une manifestation pacifique à Sétif, au cours de laquelle des drapeaux algériens furent brandis et des slogans nationalistes scandés, fut violemment réprimée par les autorités françaises. La réaction fut d’une brutalité extrême : des milliers d’Algériens furent tués dans les jours et semaines qui suivirent, lors d’opérations militaires et de représailles menées notamment par des milices européennes et l’armée coloniale. Et devinez quoi ? Même des prisonniers allemands, enrôlés dans la Légion étrangère ( ce ramassis de “bâtards” au service de l’empire ) ont été de la partie.

    Ces massacres ont marqué une rupture historique. Pour beaucoup, ils constituent le point de départ de la lutte pour l’indépendance. Le rêve d’une intégration pacifique dans la République française s’est effondré, laissant place à un mouvement nationaliste de plus en plus structuré et déterminé. Moins de dix ans plus tard, en 1954, débutait la guerre d’Algérie, sous la direction du FLN, l’un des conflits les plus marquants de l’histoire contemporaine mondiale.

    Maintenant, rappelons ce que les grands-papas du FN et RN ont fait pour la France: Ils se sont alliés avec les nazis, ceux-là mêmes qui ont massacré des milliers de Français.

    Légion des Volontaires Français (LVF):

    Créée en 1941, après l’invasion de l’URSS par l’Allemagne et Composée de français pour lutter contre le communisme (pas contre les nazis qui ont masacre les Francais!). A combattu sur le front de l’Est, sous commandement allemand (Wehrmacht). Uniformes allemands avec un brassard aux couleurs françaises.

    Charlemagne (33e Division SS Charlemagne):

    Formée en 1944. Regroupe des éléments de la LVF, de la Milice française, et d’autres collaborateurs. Intégrée à la Waffen-SS. A combattu l’Armée rouge, notamment à Berlin en 1945, dans les derniers jours du Troisième Reich. (mais pas les nazis!).

    La Milice française:

    Créée en janvier 1943 par Pierre Laval, dirigée par Joseph Darnand. Organisation paramilitaire, fortement idéologisée (anti-résistante, antisémite). Bras armé du régime de Vichy et a participé à l’arrestations de résistants, des rafles de juifs et torture et exécutions sommaires des resistants francais.

    Les Francs-Gardes: Bras armé de la Milice. Utilisés pour traquer les résistants, organiser des arrestations, déportations, et exécutions.

    D’ou vient le RN?

    1972 : Fondation du Front National (FN)

    Par le chien Jean-Marie Le Pen, ancien parachutiste en Algérie, passé par des cercles d’extrême droite.

    Soutenu à l’origine par :

    d’anciens Waffen-SS français (comme Pierre Bousquet, membre de la division Charlemagne, co-fondateur du FN, En 1943, il s’engage comme volontaire français dans la division SS Charlemagne, alors appelée la 33e division de grenadiers SS, il ne reniera jamais son engagement SS.).

    et d’autres figures issues de la collaboration et du combat contre le FLN.

    Et voila le RN: En 2018, sous la direction de Marine Le Pen (la voleuse d’argent), le parti change de nom pour se faire une virginite a la francaise et malheureusement pour la france ces batards ont un QI () tres bas.

    Aujourd’hui, le RN — bébé du FN lui meme bebe des nazis francais — agit exactement comme ses « grands-pères » de triste mémoire : contre les intérêts de la France.
    Malheureusement pour le pays, ceux qui prétendent incarner le redressement national ont souvent un QI (quotient intellectuel ) trop bas pour comprendre les véritables enjeux, et encore moins pour diriger une nation. La preuve ils supportent Trum qui agit contre les interets de la france.

    Référence :

    Nicolas Lebourg & Joseph Beauregard, Dans l’ombre des Le Pen (Nouveau Monde éditions, 2012)
    Biographie documentée des fondateurs du FN, avec un chapitre sur Bousquet.

    Michel Winock, La France et les Juifs (Seuil, 2004)
    Contexte sur les courants antisémites et collaborationnistes dans la France contemporaine.

    Jean-Paul Gautier, La droite radicale en France : de 1945 à nos jours (Syllepse, 2017)
    Étude détaillée des continuités idéologiques de l’extrême droite française, incluant Pierre Bousquet.

    Articles de Libération, Le Monde, L’Express des années 1980 et 1990, notamment au moment des polémiques sur les origines du FN.

    Maf
    20 avril 2025 - 19 h 49 min

    Ce texte est un coup de poing nécessaire.

    Il ne fait pas dans la dentelle, et c’est tant mieux. Parce que l’hypocrisie diplomatique franco-algérienne, cette mascarade qui dure depuis l’indépendance, a assez joué la comédie. La France, ex-puissance coloniale, se drape dans ses principes républicains pour mieux esquiver la vérité : **elle ne veut pas regarder en face ce qu’elle a fait en Algérie**. Pourquoi ? Parce que reconnaître, c’est devoir assumer. Et assumer, c’est perdre le monopole du récit.

    La phrase « Le passé est le passé » est une insulte.

    C’est le comble de l’arrogance postcoloniale. C’est comme dire à une victime de violence : * »Tourne la page, c’est fini, non ? »* Non, ce n’est pas fini. Parce que les morts ne sont pas enterrés tant qu’on ne les nomme pas. Parce que les cicatrices ne guérissent pas quand l’agresseur nie les avoir infligées. Parce que **la colonisation n’est pas un vieux dossier poussiéreux : elle a structuré, broyé, et laissé des traces encore visibles aujourd’hui** – dans les inégalités, dans les banlieues, dans la langue, dans les rapports de force économiques et culturels.

    La « coopération » actuelle ? Un marché de dupes.

    On parle de juges qui échangent des dossiers, de circulation renforcée… Mais de quoi parle-t-on, vraiment ? De **jeunes Algériens refoulés aux frontières**, de **visas accordés au compte-gouttes**, de **diplomates qui sourient en public et méprisent en coulisses**, de **pouvoirs qui coopèrent pour mieux contrôler leurs peuples respectifs**. C’est un théâtre, et le rideau est moisi. On coopère sans respect, sans mémoire, sans égalité. C’est une **relation coloniale 2.0**, plus polie, plus diplomatique, mais tout aussi déséquilibrée.

    L’Algérie, elle, continue de payer l’addition.

    Elle a hérité de l’appareil répressif français, de ses prisons, de ses lois, de sa langue. Elle parle français sans l’avoir choisi. Elle vit sous une architecture mentale et institutionnelle copiée sur celle de l’occupant. Et en plus, elle est sommée de ne pas se plaindre. **Elle doit oublier, se taire, et dire merci pour la coopération.**

    La France refuse la repentance non par principe, mais par orgueil.

    Ce n’est pas une question de « valeurs républicaines », c’est une stratégie de domination narrative. Tant qu’elle ne s’excuse pas, **la France reste la maîtresse du récit historique**. Elle choisit ce qu’on enseigne, ce qu’on oublie, ce qu’on célèbre. Elle glorifie De Gaulle, mais efface les enfumades, les camps, les viols, les confiscations. Elle veut bien parler d’avenir, mais seulement si l’Algérie accepte de venir à genoux.

    Conclusion ? Le texte a raison : le passé ne passe pas.

    Et il ne passera jamais tant qu’il n’aura pas été **dit, reconnu, assumé, réparé**. Ce que l’auteur exprime avec rage et lucidité, c’est que l’histoire coloniale n’est pas soluble dans la diplomatie. Vouloir tourner la page sans avoir lu le chapitre, c’est une insulte à ceux qui y ont laissé leur vie, leur dignité, leur mémoire.

    Alors non, ce n’est pas du ressentiment. C’est de la lucidité. Et c’est salutaire.

    Parce qu’un avenir commun, s’il doit exister, **ne peut pas être bâti sur le mensonge, l’amnésie et le mépris.**

    Et parce que parfois, il faut crier ce que d’autres murmurent depuis trop longtemps.

    Appeler un colon un colon, un crime un crime, une injustice une injustice, ce n’est pas du radicalisme. C’est une exigence de vérité.

    Kahina-DZ
    20 avril 2025 - 17 h 36 min

    Je résume:
    La France a une mémoire courte, MAIS un appareil digestif élastique/extensible qui tend ver l’infini !!! C’est ça la France en une phrase………………..

    lhadi
    20 avril 2025 - 15 h 41 min

    Un siècle et demi plus tard, il est plutôt fascinant de constater que les débats n’ont pas changé de nature alors que le drame de l’Algérie est qu’elle parait s’être figée dans un modèle établi aux débuts de l’indépendance par un pouvoir dont les cadres de l’époque sont encore aujourd’hui en position de pouvoir.

    Dans ce contexte complexe subtil et à chaque instant explosif, né d’une transition générationnelle qui se met en place avec difficulté, que peut et que doit faire le président de la république algérienne ?

    Il doit s’adresser au peuple avec la sincérité et le jugement que la situation dans laquelle se trouve actuellement notre pays impose. Il est avant tout indispensable que le chef de l’Etat parle avec une franchise totale, sans aucun sous-entendu. Un point cardinal que le président de la république doit garder à l’esprit, l’objectif qu’il ne doit jamais perdre de vue : c’est qu’une avancée n’est jamais le résultat d’un effort individuel, c’est toujours un effort et un triomphe collectif.

    Une fois l’engagement pris, le président de la république doit assumer, sans hésiter, le commandement de cette grande armée que constitue notre peuple et qui est prête à s’attaquer, avec discipline, à nos problèmes communs. L’action, dans cet optique et dans ce but, est possible sous la forme d’un gouvernement d’union nationale qui permet de toujours répondre aux besoins les plus extraordinaires et ce, en changeant de cap et en prenant de nouvelles dispositions sans toutefois perdre ce qu’il a d’essentiel.

    Cette lueur d’optimisme dans l’histoire tumultueuse de la politique algérienne et de la vie de notre nation, montre à tous le monde que les algériens veulent passionnément, ils veulent absolument une Algérie indépendante aujourd’hui et demain. Ils veulent une Algérie qui reprenne, la tête haute, sa place dans la marche du progrès et qui soit présente dans tous les domaines de la création humaine, une Algérie libre, forte et heureuse.

    Cette passion-là, ce patriotisme intransigeant animent la majorité silencieuse dont il appartient de construire une Algérie nouvelle en adéquat à une vision politique et économique, sociale et culturelle conforme à la loi fondamentale de la république, aux intérêts les plus élevés de la nation et in fine au bonheur des citoyennes et des citoyens de notre pays.

    Ces objectifs sont à la fois neufs et ambitieux. Je crois que nous pouvons, nous devons, tous ensemble, faire de l’Algérie un pays qui fonctionne bien, non pour quelques rares privilégiés mais pour chacun d’entre nous.

    Bâtir une grande Algérie meilleure qu’elle ne l’est aujourd’hui, telle sera la mission première qui incombe à tous ceux qui aiment leur patrie avant leur âme.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Drôle de Courage chez ces “ministres” et ces “politiciens”
    20 avril 2025 - 15 h 18 min

    Incapable de DÉNONCER l’Etat Voyou du MAROC et son CANABIS qui Ravage les Cites en France.
    Les habitants des Cités peuvent bien CREVER pas vrai ??
    .
    C’est pas de l’Indifference
    Non c’est la TROUILLE et de la LÂCHETÉ vis à vis du NARCO-Sultanat
    .
    Il préfèrent s’attaquer a L’Algérie qui Respecte le Droit et ne fait pas dans la CORRUPTION et le CHANTAGE aux VIDÉOS compromettantes des soirées de Marrakech
    .
    Pitoyable

    Anonyme
    20 avril 2025 - 15 h 13 min

    Bel article, bravo l.auteur . Mais malgré le printemps, les fleurs ne poussent jamais derrière ces sionistes .
    Vive l Algérie ! 🇩🇿❤️

    Anonyme
    20 avril 2025 - 15 h 10 min

    Que cet éternel BOUGNOULE aux yeux du Re…….taillé , aille dire à la Secte Zzzelue , qui a accepté qu il soit Sinistre du Territoire de France comme l est la Cisjordanie , que «  le Passé…est le Passé »!!!!!
    Quelqu un veut il prendre un Pari …….??

      FR medias
      21 avril 2025 - 17 h 56 min

      Avant de parler reservistes c’est les milliers de sujets
      dormants fidèles au roi du canabis qu’il faut virer.
      Regardez fafa impuissante car infiltrée jusqu’au cou.
      Mêmes leurs Medias n’osent pas prononcer le mot canabis. Sinon pas de bakchich .
      Lorsque les politiques nagent dans l’incohérence et la contradiction c’est qu’il y a une autre force qui domine!

      la contradiction

    Lee Chung
    20 avril 2025 - 14 h 27 min

    J’hallucine ! Comme si nous avions besoin de leurs excuses. Comme si leurs excuses allaient ressusciter nos morts. Comme si nous avions besoin de la camelote qu’ils nous fourguent chaque année. Comme si nous avions besoin de la langue de Molière et de sa tête farcie aux herbes . Bref, assez de temps perdu comme ça. Il est temps de balayer la poussière qu’ils ont laissé et de passer a autre chose. Et salut a tous les Français qui ne vont jamais voter. Ils sont nombreux et ils continuent a vivre tranquillement et normalement sans allumer la TV. On ne vit qu’une fois

    Anonyme
    20 avril 2025 - 12 h 49 min

    Moussa le harki du XXI de france! son rêve ne sera pas celui de ML KING.Né bougnoule il le restera toute sa vie et ce n’est pas marine le pen qui contredira.

    Luca
    20 avril 2025 - 10 h 19 min

    C’est un hypocrite et certainement un corrompu. Mais il paraît qu’il aime les femmes, c’est déjà bien …, et il a du sang Algérien , d’une région qui n’est pas loin de ma région paternelle la wilaya de Relizane . On peut donc lui accorder 10 pour cent de confiance, contrairement à Mr macron et aux autres…, là c’est zéro pour cent , et encore il faut que tu ailles fissa te laver âpres pour éviter la contagion laico corruption 19,… tehmima , kiyess, gazouz ,et fota propre, et surtout le sourire de ibtissem pour oublier les malfaisants laics, et un petit pschitt de sixième sens

      Mohamed El Maadi
      20 avril 2025 - 12 h 50 min

      La déclaration française, d’une arrogance caractéristique, illustre parfaitement la persistance d’une mentalité coloniale à peine voilée. « Le passé est le passé » – quelle formule commode pour balayer d’un revers de main des décennies de massacres systématiques, de spoliations et d’oppression institutionnalisée.

      L’establishment français, englué dans ses certitudes post-coloniales, persiste à considérer l’Algérie comme un simple chapitre de son « rayonnement civilisationnel ». Cette posture hautaine, héritée d’une époque qu’ils pensaient révolue, révèle leur incapacité chronique à faire face à leur histoire sanglante.

      La mascarade de la commission d’historiens « bilatérale » n’était qu’un écran de fumée diplomatique, une tentative mal déguisée d’enterrer les questions qui dérangent sous le tapis de la « mémoire partagée ». Quelle ironie de parler de partage quand une partie impose unilatéralement ses conditions, ses limites, son cadre d’analyse ! Cette commission, mort-née, n’était qu’un théâtre d’ombres où la France jouait simultanément les rôles de metteur en scène, d’acteur principal et de critique.

      La vérité crue est que la France ne cédera rien tant qu’elle ne percevra pas l’Algérie comme une puissance incontournable. C’est la dure loi des relations internationales : seule la force commande le respect. Notre réponse doit être à la hauteur de ce défi historique : bâtir une Algérie puissante, militairement et économiquement dominante dans sa région. Que nos succès futurs soient notre plus belle vengeance.

      Le temps, cet allié implacable, joue en notre faveur. Pendant que la France s’accroche désespérément à ses illusions de grandeur passée, sa puissance relative décline inexorablement. Notre mémoire, elle, ne faiblit pas. Cette question de la repentance, gravée dans notre ADN national, se transmettra de génération en génération, comme un flambeau de justice historique.

      Il est temps de monumentaliser notre mémoire, d’ériger des témoignages indélébiles de la barbarie coloniale. Créons un vaste complexe mémoriel national, un parcours implacable à travers les « bienfaits de la civilisation française » – exposons les photos des massacres, les documents attestant des tortures, les preuves des pillages systématiques. Que chaque visiteur officiel soit contraint de confronter cette réalité historique, de déposer une gerbe devant les preuves de la « mission civilisatrice » française.

      Cette institution ne sera pas un simple musée, mais un réquisitoire en pierre et en acier contre le colonialisme, un rappel permanent que ces atrocités ne sont pas des récits lointains mais des blessures encore vives, commises il y a à peine soixante ans. Plus de complaisance, plus de retenue diplomatique – montrons au monde la réalité brute de ce que fut l’occupation française : une entreprise de destruction systématique, une boucherie organisée, un crime contre l’humanité à grande échelle.

      Que cette vérité historique résonne comme un glas pour leurs illusions coloniales, qu’elle hante leurs consciences jusqu’à ce que la reconnaissance et la repentance deviennent inévitables. Notre patience est aussi longue que notre mémoire est fidèle.

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