La force de frappe de l’Iran oblige Trump à ordonner à Israël d’arrêter la guerre
Par Abdelkader S. – Le président américain, Donald Trump, a ordonné au Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, de mettre fin à son agression contre l’Iran. Cette décision a été prise hier soir après les frappes iraniennes contre la base militaire américaine d’Al-Udeid, au Qatar, et suite à une réunion du Conseil de sécurité nationale.
Washington tente de cacher le camouflet des armées américaine et israélienne en faisant croire que la riposte iranienne sur la base d’Al-Udeid n’a eu qu’un impact léger et que le cessez-le-feu a été décidé après que les Etats-Unis et Israël ont réalisé tous leurs objectifs en Iran (sic).
Téhéran avait averti hier, après avoir lancé des missiles en direction du Qatar, qu’il ciblerait tous les intérêts américains dans la région et même au-delà si Donald Trump ordonnait d’autres attaques contre le pays.
Le Golfe était en alerte maximale ce dimanche, tandis que le monde était dans l’expectative, les dirigeants iraniens ayant menacé de fermer le détroit d’Ormuz, artère commerciale vitale, ce qui allait provoquer une crise économique mondiale sans précédent.
L’Iran vient donc de remporter la guerre provoquée par un Premier ministre israélien téméraire qui a voulu entraîner Donald Trump dans une guerre sans fin, mais de fortes pressions internes aux Etats-Unis ont poussé ce dernier à se raviser, après que l’Iran a démontré qu’il était capable d’aller très loin dans sa résistance à la double agression israélo-américaine.
Dans le même temps, les Etats du Golfe ont supplié les Etats-Unis de mettre fin à un conflit armé qui aurait rasé les pétromonarchies naines qui croyaient, jusque-là, pouvoir jouer un rôle prépondérant dans la géopolitique mondiale, mais qui découvrent qu’elles sont d’une vulnérabilité telle qu’une seule salve de missiles iraniens pourrait les rayer de la carte.
L’émir du Qatar, ainsi que ses homologues saoudien, bahreïni et émirati, notamment, ont compris que l’Iran ne bluffait pas et qu’il allait assécher les ressources financières de l’armée américaine en semant le chaos dans la péninsule arabique, complice d’Israël dans son génocide contre les populations civiles à Gaza et bailleur de fonds de toutes les guerres de domination menées par les Etats-Unis, dont l’hégémonie militaire, économique et technologique est en train d’être réduite à néant.
A. S.
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