Pourquoi le verdict contre Sansal aurait été plus sévère en France qu’en Algérie

Boualem Sansal
Boualem Sansal dans toutes les positions et sous tous les angles. D. R.

Une contribution de Med-Kamel Yahiaoui – Relatons, en préambule, l’aspect pénal du cas Boualem Sansal et tentons de faire un parallèle de son cas par rapport aux démocraties occidentales et particulièrement la France, en notant que, malgré ces équivalences, le contexte légal, social et politique en France diffère de celui de l’Algérie.

Pour l’Algérie, dont il est citoyen, Boualem Sansal a été condamné pour des délits punissables par la législation algérienne. S’il a depuis plusieurs années franchi le Rubicon, il devait, dès lors, en assumer les conséquences. Le fait d’avoir bénéficié du statut de Franco-Algérien (à peine 3 mois avant son arrestation) ne le dispense pas d’être jugé par les instances judiciaires algériennes en tant qu’Algérien d’origine.

On est loin de la vision qui consiste à faire croire que ses problèmes résultent de ses positions critiques à l’égard du gouvernement algérien et de la société algérienne, et pour cause… Boualem Sansal, tout en résidant en Algérie jusqu’au jour de son arrestation en novembre 2024, proférait des critiques virulentes à l’égard de l’Etat et de la société algériens sans être inquiété pour autant.

L’Algérie est une démocratie modérée qui tient énormément compte des us et coutumes de ses citoyens qui peuvent paraître contradictoires à l’exercice d’une démocratie à l’occidental. De même que, du point de vue du législateur algérien, certaines lois françaises peuvent paraître des entraves déguisées à la liberté d’expression, comme l’apologie du terrorisme, la critique de la Shoah ou l’antisémitisme qui ne sont pas toujours appliqués à bon escient. La meilleure et dernière illustration connue est celle de certaines rédactions qui ont été accusées de censurer ou d’écarter des collaborateurs pour des désaccords éditoriaux liés à la couverture du conflit à Gaza, révélée par le Syndicat national des journalistes (SNJ) et d’autres organisations pour dénoncer les atteintes à la liberté de la presse, les licenciements abusifs, et les pressions économiques ou politiques sur les rédactions.

Les propos excessifs de Boualem Sansal, tenus lors de l’interview accordée au média français d’extrême-droite Frontières en octobre 2024, ont hissé à un plus haut degré les controverses. En effet, il a remis en cause l’intégrité territoriale de l’Algérie, ce qui est considéré comme un délit en droit algérien, notamment en vertu de l’article 87 bis, qui punit les actes terroristes et subversifs menaçant la sécurité de l’Etat, l’intégrité du territoire et les institutions gouvernementales.

Les services secrets algériens avaient un soupçon, mais pas une certitude que cette entrevue était orchestrée par l’ancien ambassadeur de France, Xavier Driencourt, également membre de l’équipe éditoriale de Frontières, en tant que prélude à une campagne de dénigrement de l’Algérie, dans un but purement politique.

Après son arrestation, d’autres présomptions à son encontre se sont accumulées. On peut citer le dîner de Boualem Sansal avec Xavier Driencourt la veille de son départ en Algérie. On peut également mentionner la campagne de dénigrement contre l’Algérie au prétexte de «la liberté d’expression», entamée par l’extrême droite, la droite conservatrice et les lobbies israéliens, qui démontre sans équivoque aux yeux de l’Algérie ses accointances avec les sphères politiques et médiatiques. En effet, la majorité des personnalités de cette sphère affirment avoir rencontré ou connaître l’écrivain. Cette relation inhabituelle d’une telle importance entre un simple écrivain et tant de responsables caractérisait un autre délit pénal, l’équivalent d’un délit en France, l’article 411-5, qui stipule : «Le fait d’entretenir des intelligences avec une puissance étrangère, avec une entreprise ou organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou avec leurs agents, lorsqu’il est de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation, est puni de 10 ans d’emprisonnement et de 150 000 euros d’amende.» L’article 411-4, plus sévère, porte, quant à lui, la condamnation à 30 ans de détention criminelle et 450 000 euros d’amende.

Xavier Driencourt connaissait et était déjà en relation avec Boualem Sansal du temps où il était ambassadeur de France, à deux reprises, en Algérie pendant des années. Xavier Driencourt a raconté, dans une entrevue, qu’il avait invité Boualem Sansal et Kamel Daoud au repas de réception du président Macron lors de sa visite officielle en Algérie en 2017. A cette occasion, ces deux écrivains lui auraient confié, je le cite : «Aidez-nous, nous sommes les gardiens de la langue française en Algérie.» A noter qu’en tant qu’ambassadeur en Algérie, Xavier Driencourt représentait l’Etat français de manière officielle, était normalement sans affiliation partisane directe. Ce n’est qu’après sa retraite qu’il a adopté des positions plus tranchées, qui ont séduit certaines franges de la droite et de l’extrême droite françaises. Est-ce cette raison qui explique que les marionnettistes du cas de Boualem Sansal proviennent principalement de ces familles politiques ?

Deux faits avérés qui confortent les Algériens dans son rapport avec les Israéliens, malgré l’absence de relations diplomatiques de l’Algérie avec Israël : lors du G7 en 1997 en Suisse, Boualem Sansal, alors fonctionnaire du ministère de l’Industrie en Algérie, avait rencontré, à l’insu de sa hiérarchie et discrètement, Benjamin Netanyahou lors de ce forum, ce qui lui a valu d’être licencié du ministère de l’Industrie d’Algérie en 1999. Le voyage de Boualem Sansal à Tel-Aviv en 2013 et son interview dans un média israélien où il révélait des informations sensibles de son pays à un Etat étranger.

Enfin, un dernier élément qui plaide en défaveur de l’écrivain Boualem Sansal, c’est précisément son statut d’écrivain. Les Algériens subodorent qu’il n’est qu’un simple prête-nom pour les œuvres qui portent son nom d’auteur. Dans l’entourage professionnel du temps où il était fonctionnaire de l’Etat au ministère de l’Industrie en Algérie, ses collègues affirmaient qu’il n’avait pas les qualités rédactionnelle, orthographique et grammaticale d’un écrivain.

Boualem Sansal a écopé en première instance d’une condamnation à 5 ans de prison, portée à 10 ans au second jugement, à l’heure de la rédaction de ce billet, on ne connaît pas les résultats de son appel. La désignation des avocats pour sa défense devant le tribunal algérien a suscité autant de controverses politiques que juridiques. En premier lieu, l’avocat François Zimeray de l’écrivain en Algérie, son visa a été refusé prétendument sous prétexte qu’il était juif ; or, le nombre important de politiciens et célébrités d’origine juive qui ont obtenu leur visa pour l’Algérie infirme cette hypothèse. Le problème est lié aux conditions requises en vertu des accords juridiques entre l’Algérie et la France de 1962, qui stipulent qu’un avocat français ne peut plaider en Algérie qu’avec l’assistance et le soutien d’un ou plusieurs avocats algériens, plus apte aux rouages des lois algériennes et ce, pour la sauvegarde des droits de l’inculpé. Au titre de ces mêmes accords, un avocat algérien ne peut agir qu’en tant que conseiller juridique en France. Il doit passer au préalable une certification pour pouvoir plaider en tant qu’avocat devant les tribunaux français.

Hormis ces conditions contractuelles, rien n’interdit à l’une ou l’autre partie de refuser la plaidoirie d’un avocat sur son territoire pour des accointances politiques ou morales. Le refus de visa de l’avocat François Zimeray n’a pas été causé parce qu’il était juif, comme le prétend la campagne médiatique, mais probablement pour son engagement pro-israélien et les accointances de son client avec Israël. En effet, cet avocat, ancien membre du Parti socialiste, son investiture au nom de ce parti n’a pas été renouvelée en 2004 à cause de son militantisme jugé trop pro-israélien.

Pour assurer la pérennité du jugement, le tribunal algérien a désigné d’office deux avocats algériens pour la défense de Boualem Sansal. Ce dernier les a récusés et a choisi de se défendre lui-même. Néanmoins, un avocat français, Maître Pierre Cornut-Gentille qui remplit les conditions d’usage, l’assistera dans son procès en appel prévu le 1er juillet 2025.

Nous sommes tous incontestablement d’accord pour déclarer qu’en termes de liberté d’expression, l’éviction des journalistes ou des écrivains, leur poursuite judiciaire et encore moins leur emprisonnement sont inconcevables pour l’exercice de leur fonction ; cependant, le statut de journaliste ou d’écrivain ne les dispense pas d’encourir des sanctions pour d’autres entraves au droit.

M.-K. Y.

Ecrivain, essayiste

Comment (30)

    La création de terroristes, d’espions et de tueurs pour les envoyer à travers le monde pour mener des missions criminelles est abominable de la part du régime parisien voyou et constitue le trafic d’êtres humains, un crime odieux condamné par le monde entier. Et compte tenu des conditions dans lesquelles les Algériens sont traités à tous les niveaux et avec l’arrivée du vantard et raciste ministre de la police, il serait sage de ne pas offrir de leçons d’humanité.

    Je ne pense même pas que la grâce de cet espion Sang-sale, qui est devenue un ordre et non une exigence humanitaire compte tenu du comportement de ce Rotuyo et des politicards français après le verdict et «La réponse graduée est en place» par la porte-parole du gouvernement Sophie Primas, nous aidera à restaurer les relations avec la france, Jamais!

    Toutes les larmes de crocodile ou la tristesse feinte, utilisées par les racistes sympathisants du régime parisien, ne servent qu’à manipuler et tromper les gens pour les faire tomber dans le même piège merdique de la «soumission masquée».

    Une citation de chez nous: « même si vous offrez à votre invité raciste un barbecue grillé sur vos doigts, il vous dénigrera en un instant ». C’est une façon poétique de dire que nous devons être prudents et respectueux de ceux qui nous considèrent à tort comme un mauvais peuple, un régime et non une république démocratique, et qui cherchent à nous mettre en danger ou à nous blesser scrupuleusement.

    J’aimerais vous rappeler qu’il est important d’être vigilant et prudent lorsqu’on entreprend des actions ou qu’on établit des relations avec ce régime voyou, comme il l’a toujours fait avec « des tours dans son sac ». même s’il est bien intentionné.

    Sortez de vos rêves! Nous sommes en 2025. Les médias traditionnels ne sont même pas aussi essentiels à la promotion des manipulateurs qu’ils l’étaient.

    Aujourd’hui, mieux vaut arrêter de chicaner toute la journée et dans tous les médias sur un espion traître, il y a des sujets très importants: les enlèvements d’enfants, le viol de mineurs, le génocide à Gaza et un peuple sahraoui qui souffre dans le désert pour libérer son pays.

    Ce serait vraiment une plaisanterie et une moquerie pour notre peuple algérien si un traître était condamné le 1er juillet et gracié le 5 juillet, parce que c’est la fête nationale du pays! Notre fête est déjà une célébration de la défaite des traîtres qui ont occupé notre pays pendant 132 ans. Allons-nous combattre ces mêmes traîtres et espions pour toujours? Laissons la justice faire son travail librement, et cette sentence doit être exécutée, ce qui sera un exemple à suivre pour tous ceux qui veulent porter atteinte à la dignité de notre pays et tous ceux qui veulent empiéter sur notre système judiciaire.

    Sprinkler
    2 juillet 2025 - 16 h 24 min

    …Ou libération le 05 Juillet avec…déchéance de nationalité ! Délions cette vomissure littéraire de toute attache administrative à cette noble terre étrangère à son engeance renégate ! La magistrate qui a eu à supporter sa plaidoirie, insolente de suffisance (récusation des avocats commis à sa défense), a été bien clémente en ne doublant pas sa peine…

    Nasser : Rappelons. Il a de la chance !!...
    2 juillet 2025 - 15 h 26 min

    Rappelons
    Il a de la chance !!…
    Ce Sansal n’a eu que ce qu’il mérite ! « Dreysal », « Sanfus » ou « Amar Bouzouar » !
    Les principes, l’état de droit, les lois imposent que tous doivent répondre de leurs actes condamnables, tôt ou tard, devant la justice algérienne où qu’ils se trouvent sans aucune condition ! Rien n’y fait ! Ce qui est fait est irréversible en Algérie quand il est conforme à la loi ! « Dreysal », « Sanfus » ou « Amar Bouzouar » !
    Qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il grêle, le dernier mot revient à la justice algérienne! Et la justice a jugé en le condamnant à la prison ferme. Le reste c’est de la couillonnade franco-française !
    C’est un idiot de service qui fait ce que les franco-sionistes lui demandent de faire et de dire !
    S’il avait l’ »intelligence » qu’on lui prête, il ne se serait pas fait avoir, manipulé de la sorte. Devenir traître à son pays ! Pour quels avantages ? S’il y a « avantages » à son âge (75 ans) !
    Il était directeur général au ministère de l’industrie, une belle villa aux environs d’Alger. Il vivait très correctement. Parce que ça ne lui a pas suffi qu’il est allé se prostituer en France tout en devenant informateur et traître ?
    Il récolte donc le « produit » de cette prostitution !

    Nasser: RÉPÉTONS. Le gracier ou le libérer ? Attention: Danger!
    2 juillet 2025 - 15 h 20 min

    RÉPÉTONS
    Le gracier ou le libérer ? Bien-sûr que la France n’a cure des conséquences, qu’elle souhaite, sur l’Algérie. Que cela mette dans la gêne, voire dans la révolte, tout le peuple algérien, surtout tous les journalistes et analystes algériens qui ont pris parti dans cette affaire en ne cessant de défendre l’Algérie et ses principes par des centaines d’articles et de commentaires, cette France s’en fout !!
    Dans ce cas l’Algérie devra aussi gracier tous les corrompus, mais non des traîtres (civils et militaires) qui purgent leur peine !

    HANNIBAL
    2 juillet 2025 - 15 h 14 min

    Bouwalem dont s’égosille toute les telés de france , en plus du soit disant journaliste christophe gleise ,passe
    qui presque inaperçu seront une monnaie d’échange le gracier serait une insulte au 45 millions d’Algériens
    Hier dans un débat pourrit au soir a la tv on a été traité de tout les noms sauf qu’un a reconnu que la
    france n’a pas de moyen de pression sur le ( régime)

    Anonyme
    2 juillet 2025 - 14 h 47 min

    SoubhanAllah, malgré le prestige Qu il a eu en tant que haut grade dans l état algérien, il a gardé son statut d esclave a travers ses yeux de rkhiss
    Faites un zoom sur ses yeux et vous verrez le marroki esclave de M6 (…)

    Anonyme
    2 juillet 2025 - 14 h 45 min

    L’ultime LEÇON à tirer, mis a part le bla bla quotidien sur ce minable parmi tant d’autres encore à se dorer la pilule en Algérie, est de ne jamais faire confiance à un étranger Qu il soit marroki tounsi ou allemand
    Point barre

    Z
    2 juillet 2025 - 13 h 35 min

    AMI tebboune ne commetez pas l erreur de la grace qui vous feras perdre toute credibilite aupres des algeriens le cas sansal est une ligne rouge pour les algeriens la france vous pousse a la faute dans ce bras de fer attention

    Anonyme
    2 juillet 2025 - 13 h 30 min

    « ……….Les Algériens subodorent qu’il n’est qu’un simple prête-nom pour les œuvres qui portent son nom d’auteur. Dans l’entourage professionnel du temps où il était fonctionnaire de l’Etat au ministère de l’Industrie en Algérie, ses collègues affirmaient qu’il n’avait pas les qualités rédactionnelle,………….. »
    On n a pas besoin de subodorer puisque ce RIEN , que ses Maîtres vont oublier dans quelque semaines , a confirmer en plein tribunal son niveau de scribe pour ……….DAME PIPI des Salons miteux du CRIF en déclarant à la juge « ……vous Combattez la Littérature !! …. » . En français dans ………..son orifice buccal .
    Combattre la Littérature !?! ……Y a t il un……………Taré dans la Salle des rédactions des Merdias de Fafa pour nous expliquer ce que ce Cerveau en jachère a osé Vomir ?……

    Aderre
    2 juillet 2025 - 13 h 07 min

    Qu’il crève!!!! demains dans sa maison d’arrêts! Avant l’épuisement des 40 mois qu’il lui restent à donner.
    Vous imaginez son arrogance, et arrogance des souteneurs de cette langue de vipère, pour ne pas dire  » langue de Pu….  » En France et en Ichraël.
    Les médias vont le recevoir 24/24, et 7jours /7.
    Monsieur le Président, n’écoutez pas cette campagne médiatique lancée en France, pour une éventuelle grâce présidentielle en sa faveur à l’occasion du 5, Juillet.

    Surtout après avoir entendu hier sur une radio publics Fr le ministre ROTTOTO, [ Retailleau] traiter la Justice algérienne je le Site : » de Soit disant justice….. » C’est une insulte à une institution d’un État Souverain , j’ai envie de vous rétorquer Monsieur le ministre!!

    Sprinkler
    2 juillet 2025 - 12 h 40 min

    Boualem SANSAL (sent selles hachakoum) contre Abdeslam BOUCHOUAREB…Chacun y trouvera son compte.

    Anonyme
    2 juillet 2025 - 12 h 36 min

    « Pour l’Algérie, dont il est citoyen, Boualem Sansal a été condamné pour des délits punissables par la législation algérienne.  »

    Ce passage mérite clarification :
    Pour l’Algérie TOUTE PERSONNE algérienne ou pas qui est en Algérie est soumise aux lois Algériennes.
    Les français ou les péruviens ou les cambodgiens qui sont en Algérie sont tenus de respecter les lois algériennes, peu importe leur nationalité.

    Il est HORS DE QUESTION de donner du grain a moudre aux tenants de la thèse génocidaire et ethno-supremaciste au pouvoir dans les pays de l’Occident sionisé et néocolonial qui veulent nous faire avaler qu’avoir un passeport de leur pays leur donne le droit de transgresser nos lois sur notre territoire!!

    L’Algérie est un état nation souverain et le rôle de notre Président est d’être le garant de notre souveraineté, conformément a la Constitution de la RADP.

      Dr Kelso
      2 juillet 2025 - 13 h 56 min

      @Anonyme
      Excellent commentaire.

    z
    2 juillet 2025 - 11 h 25 min

    l algerie a t elle des comptes a rendre a la france ????? pour sa politique interieure deja que total energies nous pompent le gaz gratis ils veulent quoi de plus ??? rachid nekkaz a tout a fait raison sur ce sujet du moins les compagnies etrangeres sont en train de nous plumers tebboune doit prendre contact avec les dirigeants de sonatrach pour realiser un audit non a la signature avec total nous voulons plus du systeme boutesrika 20 ANS ca suffit

    Anonyme
    2 juillet 2025 - 11 h 10 min

    SANSAL fraichement naturalisé, est considéré par tous les médias et par tous les poticiens,comme leur( compatriote) pourtant une partie de la population,nes pour la majorité en france sont désignés matin ,midi et soir par ces memes medias et politiciens,comme des francais de papiers :!!!! bizarre !!

    Verité Absolue
    2 juillet 2025 - 11 h 02 min

    Même Victor Hugo a failli bouffer Garibaldi cru, lorsque ce dernier rappelait que Nice était un territoire italien. Garibaldi a dû s’exhiler pour échapper á la haine qui se déversait contre lui, haine qui aurait fini par lui causer « un accident » pour se débarasser de lui sans nuire á l’image … oo c’est ce qu’ils croient … Nael n’a pas eu la chance de Boualem Sensal …5 ans et retourner chez sa mère, n’èce pas une chance pour cette victime d’accident?

    Ce traître de boualem sansal est avant tout l’otage des nostalgiques de l’Algérie française, des cercles de l’extrême droite, des lobbies ultra sionistes et des propagandistes agissant au nom du makhzen marocain.
    Ce félon a vendu son âme à vil prix aux ennemis de notre nation. Une âme qui est désormais l’otage des actions perverses qui ont été commises.
    Sa trahison et sa collusion avec des puissances étrangères, des groupes hostiles à l’Algérie et son peuple ne sont plus à prouver. Les faits ont été établi.
    Pendant ce temps, un génocide est toujours en cours à Gaza avec la complicité de cette france et de tous ceux qui se font aujourd’hui l’avocat de cette raclure de sansal …
    Bande de salauds !!!

    « Toute âme est l’otage de ses œuvres: soient elles la damnent soient elles la sauvent et lui épargnent la perdition. » (Sourate 74, verset 38)

    « Tu n’es plus que l’otage la prochaine victime
    Sur l’autel écœurant de l’horreur anonyme. »
    Paroles de la chanson « Mesdames » de Fabien Marsaud dit Grand Corps Malade.

      🇩🇿 Djazaïriya Fehla 🇩🇿
      2 juillet 2025 - 11 h 18 min

      Excellent commentaire. Bravo. Ce fourbe de boualem sansal porte la trahison sur sa face et également dans son ADN. Traître un jour, traître toujours!
      Ni clémence ni indulgence pour ce méprisable cloporte.

    Mohamed El Maadi
    2 juillet 2025 - 10 h 13 min

    (…)

    Il est des impostures qui finissent toujours par se démasquer, même après des années de fracas mondains et de citations creuses. Boualem Sansal n’est pas un écrivain emprisonné, c’est un agent culturel, un auxiliaire narratif, un commis de bureau reconverti en pamphlétaire sous-traitant de l’antialgérianisme international. Il n’écrit pas, il récite. Il ne pense pas, il transpose les obsessions de ses parrains éditoriaux – France, Israël, réseaux atlantiques.

    Qu’on cesse l’enfumage. Il n’est ni Voltaire ni Orwell. Il est l’équivalent maghrébin d’un BHL sous cachet, fabriqué dans les salons de la diplomatie molle et financé pour servir d’alibi humaniste aux coups bas contre l’Algérie.

    Ses soutiens hurlent à la liberté d’expression ? Très bien. Parlons liberté. Quelle nation occidentale accepterait qu’un de ses ressortissants, en direct sur un média étranger notoirement hostile, nie l’unité territoriale de son pays, jette le discrédit sur ses institutions, et flirte depuis des décennies avec les ambassades et les officines du chaos ? En France, l’article 411-4 du Code pénal le condamnerait à **30 ans de détention criminelle**.

    Sansal, lui, a joué à ce jeu dangereux en toute impunité depuis des années. Il a dîné avec Driencourt, l’ancien ambassadeur de France devenu chroniqueur vengeur. Il a rencontré Netanyahou à Davos en 1997. Il a été licencié pour cela par le ministère de l’Industrie. Il s’est rendu à Tel-Aviv en 2013. Il a donné des interviews dans des médias israéliens. Il a rompu avec tout ce qui fait l’honneur d’un homme : loyauté, dignité, nation.

    Et malgré ce curriculum vitae chargé comme un dossier de trahison, certains, en Algérie même, osent encore le défendre. Une certaine intelligentsia – peureuse, dépendante, achetable – compose avec le pire pour préserver l’essentiel : ses **allocations culturelles, ses invitations aux salons du livre, ses précieuses entrées à l’ambassade de France, et surtout, son visa Schengen renouvelé sans encombre**.

    Voilà ce qui anime tant de “défenseurs des libertés” : la peur panique de ne plus pouvoir voyager, le cauchemar de rater le Festival de la francophonie à Genève ou la remise d’un prix mineur à Paris. À ce niveau de veulerie, il ne s’agit plus d’élites mais d’intermédiaires serviles. Et ils osent ensuite donner des leçons de courage.

    La vérité, c’est que Boualem Sansal a été jugé pour des actes – non pour des romans. Ce n’est pas un écrivain qu’on poursuit, c’est un citoyen qui a franchi la ligne. Sa légion d’honneur ne lui accorde pas l’immunité. Elle ne fait que confirmer ce que nous savons : il est récompensé non pour son œuvre mais pour son utilité dans le démantèlement symbolique de l’Algérie.

    Quant à l’avocat Zimeray, que la presse française nous brandit comme martyr, son refus de visa n’a rien à voir avec sa religion. Mais tout à voir avec ses engagements sionistes, son lobbying actif contre l’Algérie, et sa connivence idéologique avec les relais de Tel-Aviv. Aucun État sérieux n’accepterait qu’un avocat si politisé, rejeté même par son propre parti, vienne transformer un procès pénal en tribune géopolitique.

    L’Algérie a agi avec rigueur, dans le cadre de sa souveraineté. Elle a appliqué le droit, comme le ferait n’importe quelle démocratie si un de ses nationaux pactisait avec des puissances étrangères. Les dix ans de prison prononcés ne sont pas une vengeance, mais une protection légitime de la nation contre ceux qui, derrière leur plume et leurs lunettes, avancent masqués au service des autres.

    Que ceux qui tremblent à l’idée de rater une signature chez Gallimard continuent de ramper. Nous, nous écrivons debout.
    (…)Note d’intention:

    Ce texte peut être reproduit librement dans toute publication soucieuse de la souveraineté intellectuelle, culturelle et politique de l’Algérie. Il n’a pas vocation à plaire aux puissants, mais à rétablir une vérité. Toute censure serait l’aveu que Sansal est bien plus qu’un écrivain : une pièce sur l’échiquier d’un affrontement qui dépasse la littérature.

      Wel
      2 juillet 2025 - 10 h 45 min

      A Mohamed El Maadi.

      C’est toujours un plaisir de lire vos commentaires piquants comme de la harissa. Vous écrivez mieux que sensal.

    Anonyme
    2 juillet 2025 - 9 h 56 min

    Moi-même auteur franco-algérien, j’ai été arrêté en France, il y a quelques années, pour la diffusion en ligne de plusieurs textes de fiction (dont un roman) prétendument « violents, pornographiques et contraires à la dignité humaine ». J’ai été jugé en correctionnelle et emprisonné pendant quatre mois. J’ai invoqué en vain mon droit à la sacro-sainte liberté d’expression. J’ai saisi sans succès la CEDH. Je vous laisse imaginer ce que je pense de leurs pleurnicheries salées sur le cas Sansel. Mais cinq ans c’est bézef, très cruel.

      azaroth
      2 juillet 2025 - 11 h 18 min

      J’ai quelques doutes sur la véracité de vos dires ,hormis votre affirmation avez vous des éléments concrets pour appuyer vos propos

    Salim Samai
    2 juillet 2025 - 9 h 46 min

    1 CRIMINEL-COLLABO-Voleur-Violeur-Insulteur qui hurle « F…K You! » jugé par 1 Jemaa/Tribunal á Bou
    H´Mar ou la Haye qu´il soit Athee, Grand, Petit, LGBT, Hamourabi, Juif-Chretien-Muslim, Adorateur de Secte, Asterix, Tarzan, Bicot, Négre, Nazi ou Democrate est 1 BANDIT-CRIMINEL selon TOUT Codex qui le SANCTIONNE!

    Sinon! Loi de la Jungle & du Plus Fort que DIEU REJETTE et l´IMPUNITE qui ERODE l´Ordre & le Consensus de la TRIBU & Jemaa qui ainsi devient ILLEGITIME!
    SI la Mére du Bandit demande PARDON pour « MON Fils Perdu », la Jemaa DOIT repondre!

    Nos Codex Tribaux sont PLUS SAGES que « La Diplomatie-Amateur de la PRESSION, MENSONGE et la « Loi » selon qu´on soit pauvre ou PUISSANT » OU celle qui COUPE Internet/Mail (Microsoft) au Juge Karim Khan car il a CONDAMNÈ au Nom de Dieu et la Terre 1 Criminel (Merci Le Monde pour l´Info)!

    Dr Kelso
    2 juillet 2025 - 9 h 35 min

    Sang-sale ce faux Algérien faux écrivain a enfreint la loi Algérienne il a été jugé et condamné. Point barre.
    La nationalité french ne l’exempte pas de sa criminalité comme les politicomerdiatiques franchouillards semblent être accrochés.
    Tous les harkis sont de sortis dans les merdias french, une flopée…
    Il purge sa peine de prison ferme. Point barre.
    La justice Algérienne est souveraine et indépendante et a fait son travail.
    L’ère de la colonisation est bel et bien révolue.
    Même des français de souche incarcérés à l’étranger ne font pas l’objet de tapage merdiaticopolitique !
    Comment cet agent makhnazi-franco-israélien a-t-il pu exercer des hautes fonctions au sein de l’État Algérien….

    Abou Stroff
    2 juillet 2025 - 9 h 34 min

    « Pour l’Algérie, dont il est citoyen, Boualem Sansal a été condamné pour des délits punissables par la législation algérienne. » souligne M. K. Y..

    conclusion imparable: la justice algérienne à appliqué la loi et il me parait, tout à fait déplacé, pour les autorités algériennes, de justifier auprès des étrangers (dont les nostalgiques de l’Algérie française) une décision souveraine de la justice algérienne, pont, barre.

    PS: je ne comprends pas pourquoi nous consacrons autant de temps à un minable personnage comme le sansal!

    Anonyme
    2 juillet 2025 - 9 h 33 min

    Sansal est un traitre et un saboteur de l’Algérie et sa souveraineté, il doit être jugé pour ces délits . n’en déplaise aux pervers tordus haineux et irrespectueux des politiques français.

      Lee Chung
      2 juillet 2025 - 11 h 32 min

      Et l’autre tocard de KD qui refuse d’aller a Milan assister a un festival en prétextant la peur d’être extradé et qui continue a allumer notre pays dans les torchons qu’il écrit. Un écrivain de 4 ème division pour lecteurs de 4 ème division. Qu’il la mange en France,son escalope milanaise, tiens. J’espère que Mme Arbane va le trainer dans la boue bien comme il faut . Je suis sidéré devant ses esclaves qui retournent leurs vestes juste pour aller manger dans des brasseries parisiennes. 1 gramme de dignité,ils ont pas. Avant,en France,on avait Pierre Bourdieu, maintenant,nous avons en face de nous une armée de tocards

    🇩🇿 Fodil Dz
    2 juillet 2025 - 9 h 30 min

    boualem sansal n’est pas au-dessus des lois algériennes. Il n’est pas l’intellectuel que la sphère politico-médiatique franchouillarde essaie de nous présenter. Il n’est pas non plus l’écrivain épris de liberté qui se bat pour des valeurs et des principes démocratiques comme tentent de nous le faire croire tous ces hypocrites de l’ancienne puissance coloniale. boualem sansal est un agent subversif qui utilisait sa plume et sa parole dans le but de nuire à l’Algérie.
    Ce traître à la solde de puissances étrangères doit payer. Il doit aujourd’hui assumer ses actes. Il a cru qu’il était intouchable. Il s’est fait prendre comme un bleu. Et encore, 5 ans de prison ferme c’est pas cher payé pour cette raclure.
    Pas de grâce pour ce néo-harki!

    Anonyme
    2 juillet 2025 - 9 h 23 min

    Les ressortissants francais incarcérés a l’étranger se sont toujours des otages.par contre les etrangers en france sont des délinquants a comdamner par une justice dans un état dit de droit ailleurs se sont des dictatures. Bizarre !

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