Les neuf mensonges d’un observatoire français sur l’immigration algérienne

OID
Les relais de Xavier Driencourt au sein de l'OID. D. R.

Par Abdelkader S. – Dans une note rendue publique en juin dernier, l’Observatoire de l’immigration et de la démographie (OID) a débité neuf grossiers mensonges, au moins, sur l’immigration des Algériens en France. «Au titre de l’accord bilatéral du 27 décembre 1968, les Algériens bénéficient d’un régime dérogatoire plus favorable à leur immigration en France», répète cet organisme qui oriente la politique migratoire officielle française. «Les parents algériens d’un enfant français n’ont pas à prouver qu’ils contribuent à son éducation pour obtenir un titre de séjour, la durée requise pour bénéficier du regroupement familial est raccourcie pour les Algériens, les détenteurs algériens d’un titre de séjour commerçant n’ont pas à justifier la viabilité de leur activité», ment l’OID. «L’accès des Algériens à certaines prestations sociales est facilité, [comme par exemple] pour bénéficier du minimum-vieillesse : ils n’ont pas à justifier d’une résidence stable et régulière en France depuis au moins 10 ans», poursuit cet observatoire.

Dans son énumération, l’OID ne s’arrête pas à ces «avantages exclusifs» accordés aux Algériens. Il affirme que «l’accord franco-algérien de 1968 et ses révisions ont consolidé un régime de faveur exorbitant du droit commun, qui reste actuellement en vigueur», que «l’admission des Algériens au séjour en France est facilitée», que «les Algériens bénéficient de la liberté d’établissement pour exercer une activité de commerçant ou une profession indépendante» et que «les ressortissants algériens peuvent accéder plus rapidement que les ressortissants d’autres Etats à la délivrance d’un titre de séjour valable 10 ans».

«D’autres droits exorbitants sont également applicables, en particulier dans l’accès aux prestations sociales», poursuit l’OID, qui estime que «60 ans après l’indépendance, les Algériens constituent la principale communauté immigrée en France et présentent d’apparentes difficultés d’intégration», et qu’«il importe aujourd’hui de dénoncer l’accord franco-algérien de 1968 et d’aligner le régime d’immigration des Algériens sur le droit commun».

Or, les Algériens demandeurs de visa ou installés en France, appelés à régulariser leur situation tous les ans ou tous les dix ans, selon qu’ils soient détenteurs d’une carte de séjour ou de résident, savent que rien de cela n’est vrai et que, non seulement aucun avantage ne leur est accordé par rapport aux autres communautés immigrées, mais que, au contraire, ils sont de plus en plus discriminés dans les consulats et les préfectures français.

Pour déceler les véritables desseins du rapport mensonger de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie, il suffit de relever qui en est la source d’inspiration, dont il ne se cache même pas, mettant à nu sa tendance proche de l’extrême-droite. Pour sa rédaction, l’OID s’est, en effet, référé aux ouvrages du grand «ami» de l’Algérie qu’est Xavier Driencourt, dont il relaie, sous la forme déguisée d’une étude objective, ses thèses hostiles à l’égard du pays où il a exercé par deux fois, officiellement en tant qu’ambassadeur, officieusement en qualité d’officier de la DGSE.

A. S.

Comment (2)

    Dr Kelso
    29 juillet 2025 - 18 h 30 min

    À croire avec cet Algérie bashing en rente mémorielle récurrente extrêmement lucrative les seuls étrangers en France sont Algériens !
    Les autres pays nationalité n’existent pas..
    Encore une ÉNIÈME fois la France n’est pas le centre de l’univers, ce ne sont pas les partenariats win win et dans le respect mutuel avec les pays qui manquent en Algérie.

    Anonyme
    29 juillet 2025 - 18 h 22 min

    Vade retro, Satana Driencourt ! Sors de ce corps , tu a été démasqué et débusqué de cet OID pervers et démoniaque où tu te dissimules !!!

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