L’appel au secours d’un journaliste libre victime des barbouzes de Retailleau

Shahyn Hazami
Le journaliste indépendant Shahyn Hazami. D. R.

Par Mohamed K. – C’est un véritable appel au secours que vient de lancer le journaliste indépendant basé en France, Shahin Hazamy. «Nouvelle atteinte à mes libertés fondamentales et à la liberté de la presse», dénonce-t-il dans un communiqué, en indiquant recevoir des menaces de mort contre lui-même et contre sa famille. Le journaliste pro-palestinien subit des filatures quasi systématiques jusqu’à la porte de son domicile par les barbouzes de Bruno Retailleau, tandis que des agents de la DGSI ont photographié à plusieurs reprises sa femme et ses enfants en bas âge. Se parents ne sont pas épargnés, puisqu’ils reçoivent, eux aussi, des menaces. Des agents secrets prennent régulièrement des photos autour de son domicile, ainsi que des véhicules de ses proches.

Ciblé par des articles diffamatoires publiés par certains médias français, chaînes d’information et agents d’influence pro-israéliens, Shahin Hazamy a fait l’objet d’une perquisition violente par des policiers cagoulés de la BRI à son domicile, traumatisant ses enfants et sa femme enceinte. Tout son matériel de travail – ordinateurs, téléphones, tablettes – contenant ses reportages et interviews, dont certaines devaient être anonymisées, a été confisqué, et les données contenues dans son matériel de travail journalistique ont été infiltrées et exploitées malgré son refus catégorique.

Shahin Hazamy a été placé durant trois jours en garde à vue, subissant un interrogatoire de 15 heures. Victime de l’accusation fallacieuse d’«apologie du terrorisme» pour avoir dénoncé le génocide en cours à Gaza, il est sous l’obligation de pointer chaque semaine au commissariat et il lui est interdit de quitter le territoire français.

Le journaliste, victime de tentatives répétées pour essayer de le piéger, infiltrer son cercle ou approcher ses proches afin d’obtenir des renseignements, constate qu’«après cela, ce n’est visiblement pas suffisant pour le gouvernement français», puisqu’il vient d’apprendre le gel complet de ses comptes bancaires par le ministère de l’Intérieur et le ministère des Finances français. «Je ne peux donc plus avoir accès à mes avoirs sur mes comptes bancaires», fait-il remarquer.

«A Gaza, ils sont tués ; en France, dans le pays des droits de l’Homme, de la liberté et de la démocratie, voilà ce qu’un journaliste subit pour avoir dénoncé un crime contre l’humanité», conclut Shahin Hazamy.

M. K.

Comment (6)

    🇩🇿 Fodil Dz
    14 août 2025 - 9 h 59 min

    Lino Ventura disait en 1985 : « Dans les démocraties soit-disant populaires on nous dit « tais-toi! », et dans nos démocraties à nous on nous dit « cause toujours … ». Je trouve ça formidable parce que c’est une vérité évidente. »

    Aujourd’hui, les démocraties soit-disant populaires n’ont plus de leçons à recevoir des démocraties occidentales. Aujourd’hui, le pouvoir politico-médiatique d’une france autoritaire et fascisante, complice du génocide en cours à Gaza, dit à des journalistes défendant la cause palestinienne « fermes ta gueule! » et l’envoie direct en cellule … Une époque détestable car on tait et on tue ceux qui relaient la vérité !

    Anonyme
    14 août 2025 - 9 h 53 min

    c’est ça la france! tjrs la barbarie intellectuelle

    🇩🇿 Fodil Dz
    14 août 2025 - 9 h 36 min

    En france, il y a les bons et les mauvais arabes.
    Des bons arabes : kamel daoud, boualem sansal, malika sorel, sonia mabrouk, rachida dati, amir boukhors.
    Des mauvais arabes : Shahin Hazamy, Rima Hassan, Merwane Benlazar, Ismaël Boudjekada, Nedjib Sidi Moussa.

    La france connait une dérive autoritaire et fasciste sans précédent. C’est factuel.

    Dr Kelso
    14 août 2025 - 9 h 29 min

    Et oui charité bien ordonnée commence par soi-même au lieu de pleurnicher sur des Sang-sale et Gleizes…..
    Faites ce que je dis mais ce que je fais !
    Nous souhaitons beaucoup de courage à ce journaliste et ses proches au pays du culte de la pensée unique et de la dictature avec en virtuel droits de l’homme et libertés.
    FREE PALESTINE
    FREE Shahin Hazamy

    Dante
    14 août 2025 - 9 h 18 min

    Pourquoi les 1,2 millions de MARAKCHIENS BOUSBIRIENS PARASITES se trouvent toujours un Algérie ??

    Avec les autres SNP BOUSBIRIENS ils forment une CINQUIÈME COLONNE !!

    Eurocratie
    14 août 2025 - 9 h 12 min

    Le récent European Media Freedom Act (EMFA) de l’UE. Vantant les prétendus protections des médias sous l’EMFA, le chef non élu et nommé de l’UE, Ursula von Der Leyen, a été huée et chahutée en parlant en Finlande.

    En réponse, elle a dit:

    À ceux qui sont ici qui cris si fortement en hurlant. Ils peuvent se réjouir qu’ils se trouvent dans un pays aussi libre que la Finlande, où la liberté d’expression est un droit, où il n’y a pas de restrictions. S’ils étaient à Moscou, ils seraient en prison en deux minutes. C’est pourquoi nous avons la démocratie!

    L’homme la remettant en question était Armando Mema, un politicien de la municipalité finlandaise de Nurmijärvi. Sa propre plate-forme électorale est fondée sur l’amélioration de l’infrastructure des transports de Nurmijärvi et des services publics.

    Comme Von Der Leyen lui disait à quel point il avait de la chance de ne pas vivre sous le régime de Poutine et à quel point il avait la chance de profiter des avantages de sa liberté d’expression protégée par l’UE, Mema a été arrêté et immédiatement jeté à l’arrière d’un chariot de viande. Armando Mema a reçu une amende sur place, on a dit qu’il serait automatiquement arrêté et incarcéré s’il osait interroger Von der Leyen en public à nouveau et dit qu’il devrait être jugé à Helsinki pour un crime supposé d’exposer «la désobéissance à un fonctionnaire».
    Qu’est-ce que la démocratie?

    Le droit d’Armando Mema à la liberté d’expression n’est pas «protégé». Il est «restreint» en Finlande et partout ailleurs dans l’UE où il n’est pas autorisé à remettre en question ses dirigeants prétendument représentatifs. Armando Mema est l’un des 450 millions de citoyens de l’UE qui n’ont pas de droit protégé à la liberté d’expression précisément parce que l’UE se déclare une «démocratie représentative». Si la Russie exploite une dictature politique, l’UE en est indivisible. L’EMFA illustre ce fait.

    L’idée qu’un média indépendant et pluraliste – et donc la liberté d’expression et d’expression – peut être maintenu par la réglementation gouvernementale est un oxymore. Par définition, les médias ne peuvent pas être «indépendants» de l’État politique si l’État le réglemente. Ajouté à cela, le règlement EMFA ne pourrait pas être plus draconien.

    L’EMFA établit un Conseil d’Europe réglementaire pour les services médiatiques (le conseil) pour «protéger les utilisateurs contre le contenu nocif, y compris la désinformation et la manipulation et les interférences de l’information étrangère». C’est «le conseil d’administration» qui définira ce qui constitue une désinformation ou une «manipulation d’informations», quoi que ce soit. Sans aucun doute, signaler ce qui est arrivé à Armando Mema, ou ses critiques d’Ursula von der Leyen, sera considéré comme une «désinformation» ou des «informations manipulés» et censuré par le conseil d’administration de la liberté des médias de l’UE.

    L’UE n’est pas seul. Toutes les soi-disant démocraties occidentales poursuivent simultanément le même programme. L’EMFA est plus ou moins un fac-similé de la UK Online Safety Act (OSA) et de la très similaire Kids Online Safety Act (KOSA), comme proposé et actuellement en débat aux États-Unis. Dans une veine similaire à l’AOS et au KOSA possible, conformément à l’article quatre de l’EMFA, le journalisme indépendant et la «liberté des médias» sont protégés contre l’ingérence de l’État à moins que l’État ne veuille interférer.

    Un peu comme l’article 29 de la Déclaration universelle des droits de l’homme de l’ONU – qui détermine que vous n’avez pas de «droits de l’homme» si l’ONU ou ses États membres décident autrement – l’article 4 (4) (c) de l’EMFA stipule que les gouvernements ne peuvent prendre que des mesures contre les journalistes «au cas par cas par une raison excessive d’intérêt public». Ou, pour le dire plus clairement, chaque fois que l’État politique aime. Conformément à l’article 4, paragraphe 4, d), lorsque la censure de l’État est censée être nécessaire dans des «cas exceptionnels et urgents dûment justifiés», l’État peut non seulement censurer les reportages du journaliste, mais aussi traquer le journaliste et les punir ainsi que leurs éditeurs.

    N’oubliez pas que cela s’appelle la loi «Media Freedom». Alors, que font les gouvernements RD de l’EMFA à faire s’ils prétendent qu’ils doivent agir dans «l’intérêt public».

    En vertu de l’article 4 (5), ils peuvent «déployer des logiciels de surveillance intrusifs» et toute gamme d’outils d’intelligence pour espionner les journalistes. Les gouvernements de l’UE, sous la direction de «le conseil», peuvent obliger les journalistes à divulguer leurs sources et leurs informations confidentielles; Ils peuvent «détenir, sanctionner, [et] intercepter» les médias, les comités de rédaction et les journalistes ou même «toute personne» dont l’État souhaite extraire des informations. S’ils souhaitent faire taire les journalistes et les médias, l’EMFA accorde à l’UE le pouvoir de «saisir» les locaux et l’équipement, tels que les ordinateurs portables ou les presses d’impression – de toute organisation médiatique ou journaliste que l’État n’aime pas.

    L’EMFA est un acte d’activation de la censure et du contrôle de l’information de l’UE. Les concepts de liberté ou de droits de toute nature – sans seuls droits ou valeurs démocratiques – sont bien rejetés par l’EMFA de l’UE.

    Ce type de législation dictatoriale est assez normal pour RDs. Des politiciens représentatifs comme von der Leyen exalte uniquement les «idéaux démocratiques» comme dispositifs de propagande. Les politiciens représentatifs, en particulier les plus performants, méprisent les idéaux démocratiques et ne manquent jamais une occasion de les ignorer complètement. Alors pourquoi les gens imaginent toujours qu’ils vivent dans des «démocraties» alors qu’ils vivent évidemment dans les dictatures?

    Démocratie représentative

    Dans les systèmes RD, les gens votent rarement pour transférer leur souveraineté individuelle à d’autres personnes. Ils acceptent d’obéir aux diktats de leurs «représentants» jusqu’à la prochaine «élection». À ce stade, ils réaffirment leur obéissance aux êtres magiques qui continueront à ignorer tous leurs droits démocratiques présumés. La plupart des gens qui entendaient un système RD exerceront leur soi-disant démocratie en moins de 30 jours pendant toute leur durée de vie. On leur dit, et croient donc, c’est la démocratie.

    Dans un système RD, le «gouvernement» est permanent. Il centralise tout pouvoir politique. Les oligarques peuvent facilement convertir leur richesse en pouvoir politique en corrompant une minuscule troupe d’idiots utiles.

    Les RDs ne sont rien de plus que des oligarchies fonctionnelles et le seul rôle réel du politicien représentatif est de mettre en œuvre les politiques qui leur ont été remises par les oligarques et leurs politiques de réflexion. C’est pourquoi nos représentants veulent que nous croyions que le RD est la démocratie.

    Pendant que nous le faisons, nous pouvons toujours nous tromper que nous avons démocratiquement consacré des droits et, par conséquent, rester disposé à accepter une oppression. Nous devons le faire, nous dit-on, pour protéger notre RD béni contre les mauvais bogeymens comme Poutine.

    La démocratie représentative n’est pas la démocratie. La démocratie représentative habilite les oligarchies fonctionnelles. Dans une démocratie, il n’y aurait pas de groupe permanent de législateurs à corrompre. En termes simples, l’oligarchie ne pouvait pas fonctionner dans une démocratie.

    Démocratie

    Il n’y a aucun mécanisme par lequel les droits sont accordés, confirmés ou révoqués dans une démocratie. Tout le monde est né avec des droits individuels et inaliénables et tout le monde a les mêmes droits égaux. Personne ne peut à juste titre transgresser les droits inaliénables de quiconque en l’absence d’application licite de la science de la justice.

    Si un pays était vraiment une démocratie – et il n’y en a actuellement aucun – il n’aurait pas de politiciens. Le peuple se gouvernerait par l’observance et l’application de rien d’autre que «l’état de droit». Dans une démocratie, ils le feraient grâce à des procès dirigés par le jury où les jurys sont formés par une sélection aléatoire du peuple..

    La vraie démocratie exige que le peuple soit engagé en permanence dans le processus démocratique. Ils doivent être qualifiés dans la pensée critique et bien versés dans la «science de la justice» – le droit naturel. Ils doivent être prêts, à tout moment, à mettre leurs compétences et leurs connaissances en pratique.

    Dans une démocratie, il y aurait encore un corps pour proposer des lois. Dans une démocratie, il y aurait également un autre corps, peut-être plus grand, qui promulguerait des lois. Mais, tout comme les jurys assis dans les tribunaux à travers le pays, ils seraient eux aussi formés par une sorte forme aléatoire du peuple.

    Dans une démocratie, les gens – sélectionnés au hasard de la population – serviraient temporairement dans l’organisme de fabrication de la loi et un groupe différent de personnes sélectionnées au hasard servirait temporairement dans l’organisme de la loi. Comme les jurés, une fois leur service terminé, ils se dissolveraient et reviendraient à leur vie normale.

    Dans une démocratie, l’état de droit serait fondé sur la compréhension et l’application des peuples du droit naturel: leur appréciation de la science de la justice. L’objectif du jury serait d’établir la «culpabilité» de l’accusé et, surtout, de restaurer la justice si nécessaire.

    Dans une démocratie, la culpabilité n’est prouvée que si le jury est à l’unanimité convaincue par la preuve que l’accusé a agi avec Mens Rea, ou un «esprit coupable». C’est-à-dire que l’accusé savait que ses actions causeraient des préjudices ou une perte importants à une autre personne, violant ainsi les droits inaliénables de cette personne. Le simple fait de violer une «loi» écrite ne suffit pas de trouver quelqu’un de «coupable» chaque fois qu’un jury connaît la science de la justice.

    Si le jury accepte que l’accusé a enfreint une loi écrite (législation) mais n’était pas coupable d’avoir causé ni destiné à causer un préjudice ou une perte importante, le jury trouverait la loi, et non l’accusé, en faute. De toute évidence, la loi défectueuse devrait être annulée ou modifiée. Dans une démocratie, tout jury du peuple pourrait donc «annuler» – ce qui signifie déclarer vide ou invalide – une loi qu’ils ont jugée injuste.

    Dans de telles circonstances, un nouveau groupe de personnes sélectionnées au hasard devrait reconsidérer la loi annulée. Ils le modifieraient peut-être en conséquence et le renverraient au groupe séparé mais un nouveau groupe de personnes sélectionnées au hasard qui pourraient envisager de promulguer une forme modifiée de la loi précédemment annulée. Cette nouvelle loi serait ensuite mise au test de justice dans les tribunaux dirigés par le jury entièrement contrôlés par des sélections aléatoires de la population.

    Dans une démocratie, l’État de droit serait la règle du peuple. Les lois seraient formées et établies par le peuple, pour le peuple. Surtout, dans une démocratie, le peuple n’obéirait pas simplement aux lois par la peur de la punition, mais plutôt parce qu’ils sont responsables. Si les individus choisissent de ne pas obéir aux lois convenues, ils seraient en cours de jugement par un jury de leurs pairs qui détermineraient leur possible culpabilité et décideraient de leur punition afin de rétablir la justice.

    Le système sociopolitique décrit ci-dessus n’a rien à voir avec l’élection des représentants.

    Ce système est appelé «démocratie».

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