Ce nouveau chiffre effarant qui révèle la désastreuse situation sociale au Maroc  

Maroc
Au Maroc, on étudie encore dans une guitoune en 2025. D. R.

Par Kamel M. – Après les 48% de Marocains souffrant de maladies mentales et les 75% vivant au-dessous du seuil de pauvreté, voilà qu’un nouveau chiffre tombe pour confirmer la situation dramatique dans laquelle vit l’écrasante majorité des sujets de Mohammed VI et André Azoulay. En effet, on apprend que 300 000 élèves ont quitté les bancs de l’école en 2024 faute de moyens. Ce n’est plus une déperdition scolaire, mais carrément une hémorragie voulue par le régime pour maintenir le peuple dans une situation permanente d’illettrisme et, ainsi, pérenniser la soumission de la population inculte à la monarchie, sur la base d’hérésie et de mythologie – les Marocains croient à la descendance de la famille régnante de la lignée du Prophète Mohamed (QSSSL) et à l’apparition du visage de Mohamed V sur la lune.

Ce chiffre effarant de 300 000 élèves qui n’arrivent plus à étudier pour cause de pauvreté extrême confirme les statistiques des institutions internationales qui classent le Maroc parmi les bons derniers en matière d’éducation et d’alphabétisation, enregistrant des scores médiocres inférieurs à ceux d’Etats en état de guerre ou appartenant au quart-monde, c’est-à-dire à la catégorie la moins favorisée. Ce, malgré le tapage médiatique franco-marocain qui tente vainement de dépeindre un royaume qui avance à pas de géant dans les domaines économique et social. Un mensonge éhonté qui ne fait qu’aggraver la situation des Marocains, victimes des décisions appliquées par leur gouvernement sur instruction du Fonds monétaire internationale.

Le programme de réajustement structurel imposé par le FMI a été rendu inexorable par la lourde dette du Maroc, qui a atteint 107 milliards de dollars. Une dette impossible à rembourser et qui pousse les créanciers à chercher des alternatives pour récupérer leur argent. Parmi ces alternatives, l’expropriation de Marocains de leurs terres fertiles pour les céder à des investisseurs étrangers, israéliens notamment, et exporter les produits agricoles. Cette démarche a provoqué une pénurie d’eau potable, les investissements étant tournés vers des productions hydrivores, au moment où le Maroc souffre d’un stress hydrique sans pareil.

Pauvreté épouvantable, soif, sous-alimentation et manque d’éducation. Voilà ce qu’offre le régime de Mohammed VI et André Azoulay à ses «chers citoyens» qu’il abreuve de discours lunaires, à l’antipode de la réalité. Les économistes marocains décrivent deux Maroc : un, de façade, qui montre au monde un faux pays qui progresse, et un autre, réel, profond, qui s’enfonce dans la misère, la précarité, la violence, la prostitution, la criminalité et l’exode massif.

300 000 élèves ont cessé d’apprendre en 2024. Autant sinon plus quitteront l’école cette année. Le Maroc est en passe de devenir le pays où l’analphabétisme atteint le plus grand nombre de citoyens, faisant de lui le pays le plus reculé en matière d’enseignement, ce dernier étant réservé à une minorité dans ce gouvernorat, laquelle finit par s’établir en Métropole.

K. M.

Comment (5)

    dz
    23 août 2025 - 11 h 31 min

    faut maintenir la frontiere fermee et avoir un oeil sur la presence marocaine en algerie

    Yeoman
    23 août 2025 - 11 h 04 min

    La monarchie marocaine n’a que faire de sa population. Elle investit dans 2 choses : la transformation de son occupation du Sahara occidental en fait accompli et la déstabilisation de notre pays. Si l’Algérie ne prend pas l’initiative de démolir une bonne fois pour toute ce régime délétère et criminel, elle s’en mordra les doigts bientôt.

    schlomomo6
    23 août 2025 - 10 h 41 min

    on s’en fou du bousbirland enjuivé, ils ont que ce qu’ils méritent cette sale race de traitres.
    L’important c’est que l’état algérien dégage rapidement toutes ça (…)de chez nous

    Dr Kelso
    23 août 2025 - 10 h 27 min

    Qu’attend l’État Algérien pour expulser manu militari en 17 secondes tous les makhnazis et déchéance de nationalité et tous les subsahariens et sahéliens c’est un PRÉ-REQUIS outre la clochardisation de l’Algérie criminalité terrorisme accrus une colonisation qui ne dit pas son nom procédé sioniste de déstabilisation du pays qui est en première ligne.
    FREE WESTERN SAHARA
    FREE NAÂMA ASFARI

    🇩🇿 Fodil Dz
    23 août 2025 - 10 h 23 min

    Le droit à l’éducation fait partie des 4 principes fondamentaux inscrits dans la Convention internationale des droits de l’enfant.
    Il convient à tout pays, à toute société dignes de ce nom de mettre en place tous les moyens nécessaires afin de scolariser tous les enfants. Il est essentiel de les instruire et de les éduquer afin de former leur jugement et de leur donner les savoir-être et les savoir-faire utiles à la vie sociale.
    La déscolarisation est un défi pour les autorités marocaines auquel il faut rajouter la problématique de la non-scolarisation des enfants.
    Il faut prendre en compte plusieurs facteurs pour expliquer ce phénomène : la pauvreté, l’environnement, le contexte territorial, le contexte scolaire, les difficultés spécifiques liées à la ruralité, le travail des enfants, le manque de moyens …
    La scolarisation est un investissement pour l’avenir et la non-scolarisation coûte très cher au maroc.

    « L’éducation est l’arme la plus puissante que vous puissiez utiliser pour changer le monde. » Nelson Mandela

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