L’Algérie appelle le monde à un sursaut de dignité face à l’Etat criminel d’Israël

Amar Bendjama
Amar Bendjama s'est insurgé contre le veto américain. D. R.

Par Nabil D. – L’Algérie a lancé un appel solennel à l’ensemble de la communauté internationale, à travers la voix ferme et déterminée de son représentant permanent à l’ONU, Amar Bendjama. Face à l’Etat voyou d’Israël, l’Algérie exhorte l’humanité, aujourd’hui défaite et flasque dans ses engagements moraux, à un sursaut de dignité. Ce régime, enfant gâté des Etats-Unis, avance sans frein dans sa politique d’agression, de colonisation et de violations répétées des droits humains, au mépris des principes fondamentaux du droit international.

Ce message clair et sans concession a été donné d’emblée lors du Sommet de Doha, à travers un discours incisif du président Tebboune, lu par le ministre des Affaires étrangères. Ce discours a marqué un tournant et un signal fort, tant il a brisé le silence gêné de nombreux pays arabes et musulmans, eux-mêmes aujourd’hui largement muselés par leurs alignements avec Washington. A l’exception notable de l’Iran, la plupart des nations arabes et musulmanes sont prisonnières d’intérêts géopolitiques qui les empêchent d’adopter une posture claire face aux crimes israéliens. Le discours de Tebboune, relayé par Attaf, a donc été un coup de semonce, un appel à sortir de cette complicité tacite qui nourrit l’impunité.

Lors de son intervention devant le Conseil de sécurité, Amar Bendjama n’a pas seulement dénoncé avec force les crimes commis par l’entité sioniste à Gaza et ailleurs. Il a également pointé du doigt l’obstruction systématique des Etats-Unis, qui usent et abusent du droit de veto pour paralyser toute décision internationale susceptible de freiner les dérives d’Israël. Ce mécanisme, que Bendjama a qualifié avec justesse de honteux, est devenu une arme au service de l’impunité. L’ambassadrice américaine, assise à sa droite, n’a pu dissimuler sa gêne face à cette dénonciation claire et nette.

Toutes les paroles de Bendjama sont en réalité dirigées vers Washington, principal responsable, par son soutien aveugle, des crimes commis par Tel-Aviv. L’Algérie met en lumière ce que beaucoup cherchent à dissimuler : le génocide à Gaza, les violations constantes du droit international, et les agressions militaires contre des Etats souverains ne peuvent être dissociés de la politique américaine qui couvre ces agissements.

Plus qu’un simple réquisitoire, le discours d’Amar Bendjama s’inscrit dans une volonté profonde de réforme. L’Algérie réaffirme sa demande constante de transformation en profondeur de l’ONU et de son Conseil de sécurité. Cette institution, telle qu’elle fonctionne aujourd’hui, est non seulement obsolète, mais elle est devenue un instrument qui encourage la perpétration de crimes contre l’humanité par son immobilisme et par le droit de veto qui protège les puissants au détriment des victimes. Cette paralysie est une menace directe pour la paix mondiale et pour la crédibilité même du système international.

L’Algérie, par cette prise de position courageuse et claire, invite la communauté internationale à assumer ses responsabilités, à ne plus fermer les yeux ni détourner le regard face à l’injustice flagrante. Ce n’est pas seulement un appel à la solidarité avec les victimes palestiniennes, mais une exigence morale et politique pour que les principes universels de justice, de dignité et de respect des droits humains soient enfin respectés, sans exception ni privilège.

Le temps des demi-mesures est révolu. Face à la gravité de la situation, le monde doit se lever et agir, sans compromission ni calcul. L’Algérie rappelle à tous que la paix durable ne peut être fondée sur l’impunité d’un Etat qui foule aux pieds les règles fondamentales de coexistence et de respect mutuel. C’est un appel à la conscience collective, un cri qui ne peut rester sans réponse.

Alors, joignons notre voix à celle de notre représentant à New York et demandons pardon à nos frères et sœurs palestiniens pour cette lâcheté universelle aussi dévastatrice que les bombes qui s’abattent sans relâche sur eux depuis de nombreux mois.

N. D.

Comment (2)

    Anonyme
    19 septembre 2025 - 14 h 24 min

    « ………Alors, joignons notre voix à celle de notre représentant à New York et demandons pardon à nos frères et sœurs ……….. »
    Et , SURTOUT ,
    1 /. N oublions jamais que tous les Gouvernement Yankees , ( exception JFK ) ont un PRINCIPE DIRECTEUR : DOMINER LES PEUPLES qui REFUSENT de se …………METTRE DEBOUT !!!
    2 /. Avertir une dernière fois leur BOUGNOULES dans nos institutions de se réveiller et de ne plus se laisser «  ramollir «  par des. FLATTERIES aussi Insipides que leur Auteurs sont des CRETINS CONGÉNITAUX DONC RACISTES. IRRÉCUPÉRABLES .
    Nous devons , pour ceux qui ne l’ont pas fait , apprendre à notre génération montante qu aucune Force au Monde ne peut , ne serait ce que nous «  Chatouiller » , si nous sommes prêt à la faire souffrir au quintuple en utilisant tout ce qui est UTILISABLE en se rappelant que l HOMME qui accepte de Dormir par terre ……n aura jamais Peur de Tomber du Lit !!

    🇩🇿 Fodil Dz
    19 septembre 2025 - 14 h 23 min

    Les instances internationales sont exclusivement au service des impérialistes occidentaux dirigés par les états-unis. Les règles ont été mises en place de façon cynique. Un système inique conçu par la tromperie pour tromper. Imposture ! Il ne faut pas parler de droit international mais de droit international au service du sionisme. L’international sioniste est une réalité.

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