Le général Abdelkader Aït Ouarabi installé à la tête de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI)

Le général Abdelkader Aït Ouarabi a pris ses fonctions à la tête de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

La cérémonie de passation de consignes avec son prédécesseur, Abdelkader Haddad, a été présidée par le ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale et chef d’état-major de l’ANP.

Le général d’armée Saïd Chanegriha a donné aux cadres de cet organe sécuritaire «des instructions et des orientations d’ordre pratique, notamment, en termes de rigueur dans l’accomplissement des lourdes missions qui leur incombent et qui requièrent de consentir davantage d’efforts persévérants et loyaux, afin de parfaitement s’en acquitter», selon un communiqué du MDN.

R. N.

Comment (3)

    Mohamed El Maadi
    24 mai 2025 - 20 h 04 min

    (…)

    Le retour du général Abdelkader Aït Ouarabi, plus connu sous le nom de guerre **Hassan**, à la tête de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), n’est pas une simple nomination administrative. Il marque le retour en force d’un homme symbole : celui du devoir, du sacrifice et de la fidélité silencieuse à l’État algérien.

    Vétéran de la lutte antiterroriste, artisan discret mais décisif de la victoire contre le chaos des années 1990, le général Hassan appartient à cette génération d’officiers formés à la rudesse du terrain, loin des salons et des tribunes. Officier de terrain avant tout, il s’est illustré par sa rigueur, son efficacité, et sa capacité à comprendre les menaces asymétriques dans toute leur complexité. À une époque où la République était prise à la gorge, il fit partie de ceux qui tinrent la ligne de front — sans faille, sans bruit, sans attente de reconnaissance.

    Mais le destin de cet homme d’État bascula en 2015, lorsqu’il fut poursuivi puis emprisonné dans un contexte de recomposition trouble du pouvoir sécuritaire. Son procès souleva un vif malaise parmi les anciens de l’Armée nationale populaire. L’homme qui avait lutté pour préserver l’ordre républicain se retrouvait accusé, isolé, exposé.

    C’est alors que le feu général **Khaled Nezzar**, Allahyarhamou, rompait le silence depuis l’étranger avec des propos d’une rare gravité. Dans un texte resté dans les mémoires, il déclarait :

    « Le procès du général Hassan est une décision infâme, une injustice inqualifiable. Il s’agit d’un acte criminel contre un homme qui a risqué sa vie pour sauver celle des autres. »**

    Plus loin, il ajoutait :

    « Ce n’est pas seulement Hassan qu’on juge : c’est toute une génération de soldats patriotes, fidèles, et compétents qu’on cherche à effacer. »**

    Ces mots, empreints de lucidité et de courage, ont pesé lourd dans la mémoire collective. Le général Hassan n’était plus un simple officier poursuivi : il devenait le visage d’un affront fait à toute une génération, celle qui sauva l’Algérie de la dislocation.

    Aujourd’hui, sa réintégration à la tête de la DGSI ne relève pas de la revanche, mais de la réparation. Elle rappelle qu’en matière de sécurité nationale, **l’expérience, l’intégrité et la fidélité ne peuvent être remplacées par des jeux d’appareils**. À l’heure où l’Algérie fait face à des menaces complexes, mêlant déstabilisation extérieure, pressions régionales et guerre informationnelle, l’État choisit de s’appuyer sur un homme dont l’éthique et la compétence font autorité.

    Le général Hassan ne s’est jamais exprimé publiquement. Il n’a ni plaidé sa cause, ni répondu à ses détracteurs. Son silence est celui des hommes sûrs, formés à la retenue et à la constance. Il n’a pas besoin de parler : **sa carrière, ses actes et le respect qu’il inspire dans les cercles militaires parlent pour lui**.

    Son retour est plus qu’une actualité : c’est un signal. Celui du réarmement moral de l’institution sécuritaire. Celui de la continuité d’un État qui n’oublie pas ses soldats les plus loyaux. Et celui, surtout, d’une mémoire nationale qui refuse que l’ingratitude l’emporte sur la vérité.

    Anonyme
    24 mai 2025 - 19 h 33 min

    Surement dû à la découverte de ce sous terrain sophistiqués où on a retrouvé des documents et des armes et qui reste une énigme pour nous l opinion, oui forcément il y eu faille sécuritaire côté algérien, ça explique peut être ce remplacement. Je vous souhaite bcp de réussite nouveau patron de l intérieur Algérien inch Allah.

    Yacine
    24 mai 2025 - 16 h 23 min

    C’est un non événement pour nous peuple lambda…..

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