Deux nouvelles élucubrations idiotes du «doublement aveugle» Xavier Driencourt
Par Kamel M. – Le plus algérophobe des Français, Xavier Driencourt, est revenu à la charge, ce mardi, dans un entretien à Sud Radio, pour présenter son dernier-né, France-Algérie : le double aveuglement. L’ancien ambassadeur à Alger, outre ses déclarations pléonastiques et redondantes, son disque étant rayé jusqu’à l’usure, a rajouté à sa collection d’idioties deux nouvelles élucubrations complètement surréalistes.
Selon lui, en effet, la date du 24 juin, choisie par le «pouvoir algérien» pour trancher dans l’affaire de Boualem Sansal, est symptomatique de décisions politiques qu’Alger pourrait prendre à l’occasion de la fête nationale du 5 Juillet, une date, comme il l’a dit, proche de celle du verdict qui sera prononcé dans le procès en appel de son ami, dont la mort en prison mettrait le «régime algérien» dans une grande gêne (sic). Xavier Driencourt pense que le président Tebboune pourrait soit accorder une grâce à Boualem Sansal à l’occasion de la célébration du Jour de l’Indépendance, soit faire un geste extrême qui consisterait en l’annonce d’une rupture totale des relations avec la France.
S’agissant de la première hypothèse, le diplomate à la retraite estime que l’Algérie réclamerait, en contrepartie d’une libération du pseudo-écrivain pro-marocain incarcéré à la prison de Koléa, un abandon par la France de toute velléité de dénoncer les accords de 1968 auxquels, nous apprend-il sans ciller, l’Algérie tient absolument (sic). L’autre dividende que l’Algérie glanerait en renvoyant Sansal chez les siens dans sa mère patrie serait un soutien de Paris à Alger dans la renégociation des Accords d’association avec l’Union européenne. La France plaiderait, alors, la cause d’un «régime algérien qui ne connaît que le rapport de force».
En tenant tête à l’ancienne puissance coloniale, l’Algérie ne fait pas preuve de dignité et de fermeté en exigeant d’elle une reconnaissance et des excuses pour les crimes contre l’humanité qu’elle y a commis pendant près d’un siècle et demi, mais elle agit par «calcul politicien», pour «se construire une légitimité». «C’est un peu le propre des régimes faibles», a persisté et signé ce Français, issu d’un pays, dont son bambin de chef d’Etat vient de se faire maraver par son épouse au vu et au su de tous, en pleine visite officielle au Vietnam.
De quel honneur et de quelle grandeur ce diplomate d’un Etat dirigé par un pitchoun peut-il encore se prévaloir ? Pathétique !
K. M.
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