Christophe Gleizes condamné à Alger : journaliste sportif ou agent de la DGSE ?
Par Nabil D. – Mobilisation générale dans les «très indépendantes» rédactions françaises, rameutées, comme de coutume, pour crier à «l’atteinte aux droits de l’Homme par le régime algérien». La victime, cette fois-ci, est un «journaliste sportif», Christophe Gleizes, que la justice algérienne vient de condamner à sept ans de prison ferme pour «apologie du terrorisme». Le concerné a été arrêté en 2024, alors qu’il était censé effectuer un reportage sur la Jeunesse sportive de Kabylie (JSK). La première question qui se pose est celle-ci : quel intérêt la presse française pouvait-elle trouver dans un club qui patauge et qui n’a obtenu ni sacre ni coupe depuis près de vingt ans ? La réponse : le sujet est une couverture pour approcher le MAK, classé organisation terroriste, car y a-t-il meilleur camouflage que celui de journaliste, qui plus est spécialiste de football, donc totalement apolitique ?
Reporter sans frontières (RSF) pousse des cris d’orfraie et dénonce une «peine injuste». Voilà donc que la France se retrouve avec deux agents arrêtés en Algérie, Boualem Sansal et Christophe Gleizes, après la mise en échec d’une autre tentative visant à réveiller les cellules terroristes dormantes actionnées à partir de l’ambassade de France à Alger. Les connaisseurs des méthodes de la DGSE savent que ce service spécialisé dans l’action extérieure travaille d’arrache-pied, depuis de longues années, à placer ses pions islamistes et berbéristes pour diviser le pays, après l’avoir mis à sang et à feu dans les années 1990, sur instigation du nostalgique de l’Algérie française, le tortionnaire François Mitterrand.
La DGSE, c’est connu, a été jusqu’à créer des groupes islamistes armés dans les maquis algériens durant la décennie noire, encadrés par de faux «émirs», en réalité des agents de la DGSE recrutés dans les milieux harkis pour leur maîtrise du parler algérien et leur faciès. Son activisme en Algérie n’a jamais cessé et son agressivité est sans limite, si bien que même l’affaire du détournement sous faux drapeau de l’Airbus d’Air France, en décembre 1994, a été montée de bout en bout par la caserne Mortier. Le but était d’isoler l’Algérie en éloignant les compagnies aériennes mondiales pour des raisons de sécurité. Ce, après avoir convaincu l’Occident complice d’imposer un embargo sur les armes pour empêcher l’armée et les services de sécurité algériens d’éradiquer les groupes terroristes.
Les agents de la DGSE agissent souvent sous la fausse activité de journalistes, et ces derniers comptent dans leurs rangs un certain nombre d’Algériens enrôlés par l’ambassade de France du temps d’Hubert Stock, nom d’emprunt d’un officier traitant d’un certain Farid Alilat, écrivassier parachuté directeur de la publication du défunt Liberté, fermé depuis par Issad Rebrab, lorsqu’il a fini par comprendre que son journal était devenu un tract au service du MAK et un porte-voix de Xavier Driencourt.
Si les services de sécurité algériens ont arrêté ce «journaliste sportif» français, c’est qu’ils ont leurs raisons. Ses contacts et ses déplacements suspects à Tizi Ouzou, et ce qu’ils ont découvert sur lui après l’avoir surveillé de près, sont autant de pièces à conviction qui ont persuadé les juges de son indubitable culpabilité.
N. D.
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