Fort engouement pour le Sommet d’affaires algéro-italien qui se tient à Rome le 23 juillet

Algérie-Italie
Les relations entre Alger et Rome sont au beau fixe. D. R.

De Rome, Mourad Rouighi – Le Sommet d’affaires Italie-Algérie, qui se tiendra à Rome ce 23 juillet, a déjà réussi son pari. En effet, de source proche du dispositif d’organisation, un nombre record d’entreprises des deux pays a entrepris les démarches pour y participer.

Ce rendez-vous, qui accompagnera en quelque sorte l’embellie actuelle dans les échanges tous azimuts entre Alger et Rome, se fixe comme objectif l’obtention de plus de résultats et d’acquis substantiels entre les opérateurs de part et d’autre, avec au programme, outre les interventions institutionnelles, des panels approfondis sur les opportunités d’échange et d’investissement entre les deux économies et sur le soutien financier au partenariat économique bilatéral.

C’est que l’heure est à l’action et à la définition d’un échéancier réaliste qui puisse répondre aux attentes des deux économies, sur fond de bouleversements économiques à l’échelle planétaire.

Fini, nous dit un expert, le temps des forums d’analyse et de traçage de perspectives car, bien qu’utiles, le temps presse et les deux gouvernements veulent marquer des points et, surtout, créer des synergies, de la richesse durable et des emplois.

C’est donc à cet effet que les secteurs qui ont été choisis pour ce sommet sont les plus porteurs à court terme et qui auront plus de chance d’aboutir. On en citera quelques-uns, l’énergie et l’économie circulaire (énergies conventionnelles et renouvelables, dont l’hydrogène vert, les infrastructures énergétiques, la gestion des déchets et l’industrie minière).

Autre pôle d’intérêt, les infrastructures et les transports (la construction, les infrastructures numériques et physiques, le transport maritime, ferroviaire, routier, urbain, logistique, la gestion de l’eau, le tourisme, la santé).

Enfin, l’industrie et l’agriculture, avec une forte participation de l’agroalimentaire, l’industrie mécanique, les machines, l’automobile, la filière pharmaceutique et celle dite des nouvelles technologies.

Un programme ciblé, à la mesure du choix fait par Alger et Rome de procéder de manière réfléchie à la réalisation de tous les objectifs du partenariat stratégique entre les deux pays

M. R.

Comment (4)

    Ciao,
    4 juillet 2025 - 14 h 20 min

    Les Italiens excellent dans de nombreux domaines, et l’Algérie aurait tout à gagner à renforcer ses relations avec ce pays. Cela dit, l’Italie n’est pas exempte de faiblesses. Dans le secteur de la santé publique, par exemple, certaines lacunes restent notables.

    En revanche, le pays se distingue par son efficacité dans la lutte contre l’évasion fiscale et le commerce informel. À ce titre, la Guardia di Finanza joue un rôle clé : véritable force armée dotée de hiérarchie militaire, elle veille rigoureusement à la protection des finances publiques, aux droits de l’État.

    L’économie italienne figure parmi les plus performantes au monde. Pour une nation dépourvue de ressources minières stratégiques telles que le gaz ou le pétrole, c’est un exploit remarquable qui mérite d’être salué.

    Dans cette optique, il est crucial pour l’Algérie de diversifier ses partenariats économiques. Plus nous multiplierons les relations équilibrées et mutuellement avantageuses avec des pays dynamiques, mieux nous nous porterons. Il est temps de repenser les privilèges unilatéraux accordés à certains partenaires, qui en tirent profit sans offrir de véritable contrepartie.

    Anonyme
    4 juillet 2025 - 11 h 39 min

    De mon avis, continuer la guerre n était pas dans l intérêt de l Iran non plus.
    Si l Iran avait sérieusement visé les bases US dans les pays Arabes, une réaction en chaîne aurait été la conséquence : les USA se sersient engagés massivement dans la guerre contre l Iran, ce qui aurait obligé l Iran à fermer le détroit de hormus et là, bonjour les dégâts pour tout le monde.
    L évolution des événements ne seraient plus contrôlables et, tout le monde serait perdant, sauf peut être la Palestine qui profiterait de l affaiblissement militaire, économique de son occupant dont la population perdra l envie de rester.

      Anonyme
      4 juillet 2025 - 12 h 07 min

      Erreur d aiguillage. Ce commentaire se rapporte à l article précédent sur l Iran qui n aurait du accepter le cessez le feu.

    Dr Kelso
    4 juillet 2025 - 10 h 25 min

    Perfect ! Well done !

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