Le consulat de Toulouse célèbre la fête du 5 Juillet : légendes du football et chants patriotiques au rendez-vous

Toulouse Belloumi
Lakhdar Belloumi, légende du football algériens était présent à la cérémonie. D. R.

De Toulouse, Lamia S. – Le consulat d’Algérie à Toulouse a mis le paquet, cette année, pour célébrer la fête de l’Indépendance. Une fête qui a duré trois jours et qui a vu la participation de nombreux concitoyens venus dans la Ville rose pour rendre hommage aux martyrs de la glorieuse Révolution de Novembre 1954 et chanter ensemble l’hymne à la liberté et à la souveraineté chèrement acquises.

A cette occasion, le consul d’Algérie à Toulouse et auprès de la principauté d’Andorre, Nabil Houhou, a prononcé un discours dans lequel il a rappelé les hauts faits d’armes des combattants de l’ALN, dont le sacrifice a permis à l’Algérie de recouvrer son indépendance après 132 ans d’une résistance qui n’a jamais cessé jusqu’au jour du triomphe historique sur la France coloniale et ses alliés de l’Otan.

La fête du 5 Juillet a été rehaussée par la venue à Toulouse des gloires du football national, pionniers du monde arabe dans l’arène mondiale de la balle ronde, qui ont gravé en lettres d’or leur victoire historique face à une Allemagne arrogante à Gijon, en Espagne, en 1982. Les Verts, faut-il le rappeler, ont été à l’origine du changement des règlements du Mondial par la FIFA, au lendemain de l’attitude antisportive du couple germano-autrichien, dont la manigance a privé l’Algérie d’atteindre le second tour et d’aller plus loin dans la compétition. Les grands noms de cette équipe légendaire ont accepté volontiers de croiser le fer amicalement avec un club local, Footballeurs algériens de Toulouse (FAT), au stade Bagatelle.

La fête a également été marquée par une présence nombreuse de compatriotes qui se sont déplacés depuis les départements alentours, pour prendre part à cette célébration et, ainsi, montrer leur attachement à leur pays d’origine. «Ce fut une belle soirée rehaussée par des chants patriotiques, des drapeaux algériens flottant sous le ciel de Toulouse et des scansions en signe d’amour et de fidélité à l’Algérie éternelle», témoignent des concitoyens présents à cette fête qui a duré trois jours. Des jeunes, invités à s’exprimer, ont déclaré : «L’Algérie est dans nos cœurs, et elle le restera à jamais.»

La célébration du 5 Juillet a été clôturée samedi par une grande réception donnée par le consul.

L. S.

Comment (4)

    Brahms
    8 juillet 2025 - 19 h 06 min

    Le problème algérien c’est quoi ?

    En vrai, ils veulent tous devenir des stars, ils veulent de la visibilité en laissant leurs mains dans les poches.

    Il faut se former tout le temps, il faut aller à l’étranger, voir des jeunes, se former aux techniques européennes, avoir une vision du jeu, avoir un staff de professionnels, ne pas attendre les 06 derniers mois avant la coupe du monde pour commencer à courir, à s’entrainer sérieusement car quand vous voyez le rythme des grandes équipes, c’est impressionnant.

    Chez nous, on va aller prendre Rabah Madjer star des années 1982 mais en 2025 = 43 ans sont passés.

    Il faut donc prendre des nouvelles générations en laissant la chance à un futur au lieu de se tirer dans les pattes pour rester en mode jalousie sans arrêt.

    En tous les cas, le repos, l’entrainement, la nutrition, les massages, le thermalisme, fabriquent le champion avec en plus de la volonté et de la vaillance permettant d’atteindre un objectif précis.

    Rien ne vient par hasard.

    Anouar Macta
    8 juillet 2025 - 14 h 01 min

    (…)
    Monsieur Bellamy,

    Il y a parfois, dans l’obsession tranquille des hommes polis, une violence plus grande que celle des brutes. Lorsque vous affirmez que fêter l’indépendance de l’Algérie constitue un « acte de provocation contre la France », vous ne tombez pas dans l’erreur : vous révélez un fond. Ce fond-là, c’est celui d’un esprit rongé par le ressentiment impérial, par une nostalgie amère de l’ordre colonial, par cette vieille idée que la grandeur de la France résidait dans sa capacité à faire plier les peuples à genoux.

    Ce que vous exprimez n’est pas seulement une hostilité contre l’Algérie : c’est une haine larvée contre tous les peuples qui ont eu l’audace de rompre le joug européen. Faut-il vous rappeler que chaque 5 juillet, l’Algérie ne fait pas acte d’agression, mais de mémoire ? Faut-il vous rappeler que cette indépendance fut chèrement payée, non dans les salons feutrés de Versailles mais dans le sang et les hurlements des suppliciés ? Faut-il, en somme, vous réapprendre ce qu’est un peuple libre ?

    Ce que vous ne supportez pas, Monsieur Bellamy, c’est que des indigènes aient cessé de l’être.

    Vous auriez voulu une Algérie silencieuse, reconnaissante, docile, qui honore encore ses anciens maîtres. Vous la trouvez « provocante » parce qu’elle célèbre sa libération. C’est donc que, dans votre inconscient politique, la colonisation n’est pas un crime — elle est un acte civilisateur regrettablement interrompu. Voilà pourquoi, lorsque l’Algérie se souvient de ses martyrs, vous y voyez une gifle : parce que pour vous, la liberté des autres reste une offense à la suprématie que vous fantasmez.

    Mais ce que vous ne comprenez pas, c’est que célébrer l’indépendance n’est pas une haine de la France — c’est une fidélité à soi-même. L’homme libre ne célèbre pas son maître : il célèbre sa délivrance.

    Et si cela vous blesse, c’est peut-être parce que, vous, vous ne fêtez plus rien. Vous êtes enfermé dans un passé que l’Histoire elle-même a balayé.

    Alors oui, le 5 juillet, c’est un pied de nez à l’arrogance. C’est un hymne à la résistance. Et c’est, surtout, un miroir : celui que vous refusez de regarder parce qu’il vous renvoie l’image d’une France qui n’est plus impériale, et d’un monde où l’ordre ancien ne reviendra plus.

    **Et dans ce monde-là, les peuples debout n’ont plus besoin de demander la permission pour être libres.**

    Anonyme
    7 juillet 2025 - 1 h 08 min

    Belloumi le registre de commerce des incompétents car incapables de produire d autres belloumi et pourtant il en existe par milliers mais qu’on les pousse en catimini vers l exile. Et c est le cas pour tous domaines confondus. Si vous avez tant de respect vers belloumi alors pourquoi ne pas lui confier la sélection de l équipe nationale, il pourrait au moins prouver sa compétence en tant que sélectionneur ou l infirmer et Qu on ferme définitivement le dossier belloumi qui a prouvé sa compétence en tant qu’élément clé de l’équipe nationale a l inverse de celui qui passe des heures à se coiffer….
    Bande d incompétents arrivistes enfermés dans les idées des années 70s

    Anonyme
    6 juillet 2025 - 19 h 34 min

    Les consuls et les ambassadeurs ont l’obligation FERME de rendre licite leur paie en ouvrant à promouvoir la culture et algérienne dans les pays où ils sont accrédités, lancer des procédures pénales contre les marrokis qui pillent tout sur leur chemin et non pas faire des عرضات à la con pour des joueurs qui ont eu déjà leur COMPTE en recevant des sommes colossales d argent quand ils JOUAIENT. Ca s’appelle du populisme crasse qui ne renforce pas le sentiment patriotique des algériens devenus sans mémoire quand a leur origine et leur culture. Ce populisme (…) ne fait que droguer momentanément les esprits. (…)

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