Quand des bâtards marocains sans racines jouissent de la mort d’Algériens
Par Abdelkader S. – Pendant que les Algériens pleuraient dix-huit de leurs concitoyens ayant péri dans le tragique accident d’oued El-Harrach, au Maroc maudit, les services secrets d’un régime au bord de l’implosion actionnaient leurs cyber-cafards pour infester les réseaux sociaux et y déverser leur fiel habituel contre l’Algérie, sans aucune vergogne. Les victimes ont été agonies d’immorales injures, les baisemains courbés du royaume de Marrakech faisant preuve, encore une fois, du comportement bestial que le monde entier leur reconnaît.
L’odieuse campagne de dénigrement menée sur la Toile ayant été commanditée par le couple Hammouchi-Mansouri, via leurs moucherons déguisés en simples sujets, l’opération confirme la guerre sourde qui fait rage dans les arcanes du pouvoir à Rabat, sur fond d’une grave crise sociale, économique et politique qui risque de faire tomber la monarchie, près d’un siècle après son instauration par le maréchal Lyautey. En effet, les appels à des manifestations d’envergure, pour ce 20 août, semblent être commandités par des cercles au sein même du régime et visent à destituer le roi pervers Mohammed VI, dont la main tendue à l’Algérie cache mal un malaise interne.
Même si l’opération venait à échouer, la rue marocaine demeure mobilisée et les protestations, bien que sporadiques et éparses, gagnent l’ensemble du territoire marocain et vont en s’amplifiant, au regard de la situation intenable qui règne dans ce qu’une majorité qualifie, à juste titre, d’écuries d’Augias. En effet, aux 48% de Marocains souffrant d’handicap mental, les chiffres des institutions internationales ajoutent un autre taux effarant : celui de 75% de la population vivant sous le seuil de pauvreté. Et, comme si cela ne suffisait pas, le Makhzen s’adonne, depuis la normalisation avec son alter ego voyou de Tel-Aviv, à des expropriations sur ordre des autorités israéliennes, dans le cadre d’une colonisation en cours, qui ne dit pas son nom.
En parallèle, André Azoulay, le gouverneur général de ce protectorat français, mène ouvertement une action de judaïsation du Maroc, en faisant reculer l’islam par des mesures d’interdiction qui ont commencé par concerner le sacrifice rituel de l’Aïd et l’appel à la prière de l’aube, tout en étalant les symboles religieux et linguistiques juifs – étoile de David, enseignes en hébreu, etc. – de façon ostentatoire à travers tout le pays.
L’accident d’El-Harrach a servi au Makhzen d’aubaine pour essayer de détourner – c’est une manie – l’attention de quarante millions d’esclaves marocains de leur propre infortune, en focalisant sur un drame qui aurait dû, au contraire, réveiller un soupçon de décence dont nous aurions pu croire qu’il en existerait encore chez ces bâtards sans racines.
A. S.
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