Usine Fiat d’Oran : lancement prochain de la production d’un nouveau modèle

Fiat El Djazair
Ce véhicule sera fabriqué en CKD avec un taux d'intégration locale de 20 %. D. R.

Fiat El Djazair prévoit de lancer, dans les prochains jours, la production d’un nouveau modèle de la marque italienne dans son usine située à Oran, avec un taux d’intégration atteignant 20 %, selon un communiqué de l’entreprise.

Il s’agit du modèle Grande Panda, présenté lors d’un événement organisé hier jeudi au Jardin d’Essai du Hamma, à Alger, en présence du secrétaire général du ministère de l’Industrie, Salem Ahmed Zaid, du directeur exécutif de la marque Fiat, Olivier François, ainsi que du directeur des opérations du groupe Stellantis pour la région Moyen-Orient et Afrique, Samir Cherfan.

«Avec l’achèvement des installations de ferrage et de peinture sur le site de Tafraoui à Oran, les premières unités de pré-série de ce modèle seront produites dans les prochains jours, avant le lancement de la production en série prévu dans les mois à venir», précise le communiqué.

Ce véhicule sera fabriqué en CKD (Completely Knocked Down) avec un taux d’intégration locale de 20 %, indique Fiat El Djazair, qui s’engage à porter ce taux à plus de 30 % d’ici 2026, en précisant que la production sera assurée grâce aux compétences algériennes.

R. E.

Commentaires

    Anonyme
    5 septembre 2025 - 15 h 17 min

    Les taux d’intégration resteront minables tant qu’il n’y aura pas un tissu de sous-traitants locaux, idéalement des PME, pour fournir les composants et sous-ensembles (câbles, interrupteurs, petits moteurs électriques, diverses pièces en plastique moulé, etc.)… qui font l’essentiel du prix d’une voiture, en dehors de la caisse et du groupe motopropulseur (pour les vitrages, une grosse entreprise nationale serait sans doute mieux placée car ça nécessite des investissements conséquents).
    Peut-être l’Etat algérien pourrait-il encourager cela par des avantages fiscaux bien cadrés et limités dans le temps, éventuellement un appui dans la recherche de partenaires (pas forcément européens, mais plutôt chinois par exemple) qui seraient sincèrement prêts à transférer du savoir-faire, en échange d’un accès au marché africain et/ou de coûts de production (notamment liés à l’énergie) plus faibles qu’en Europe.
    Juste quelques idées comme ça… Vos suggestions/rectifications seront les bienvenues!

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