La présidente Marine Le Pen nomme le ministre des Armées Premier ministre
Par Abdelkader S. – La [vraie] présidente de la France, Marine Le Pen, a nommé le ministre des Armées à la tête du gouvernement. C’est, en effet, la cheffe de file du Rassemblement national qui a limogé François Bayrou via une Assemblée nationale déchirée, et qui fera tomber Ubu Emmanuel Macron, dont elle réclame la tête, et fera dissoudre le Parlement, dès que la «démocratie» française, qui a conduit le pays à une crise politique, économique, sociale et morale inimaginable, le lui permettra.
Selon une information révélée par Le Canard Enchaîné, Marine Le Pen et son poulain Jordan Bardella ont briefé Sébastien Lecornu en avril dernier déjà. Le Rassemblement national connaissait donc le nom du remplaçant du locataire éphémère de Matignon cinq mois avant sa cooptation. Dans le sillage, Algeriepatriotique a appris, de sources généralement informées, que Marine Le Pen maintiendra l’agité Bruno Retailleau au ministère de l’Intérieur pour appliquer le programme de l’extrême-droite, et la ministre ripou marocaine, Rachida Dati, à la Culture, aux fins de verrouiller les médias publics, pendant que les outils de propagande privés continueront à lui paver la voie vers l’Elysée en 2027 et les municipales l’année prochaine.
L’influence croissante de Marine Le Pen et de son clan se manifeste clairement. Sa stratégie de conquête du pouvoir est minutieusement planifiée et sa mainmise sur les rouages de l’Etat et les médias s’installe progressivement, à travers des placements stratégiques de ses fidèles dans des postes clés.
Cette alliance de pouvoir entre figures politiques, médias publics et privés, illustre un scénario qui suscite une vive inquiétude aussi bien en France que chez ses partenaires occidentaux, qui voient ce pays européen aller droit dans le mur et craignent cette montée en puissance d’une extrême-droite qui ne se contente plus d’être une force d’opposition. Le Rassemblement national, qui a «avalé» la droite dite traditionnelle, s’inscrit désormais dans une dynamique de prise de contrôle réelle, tant à l’échelle nationale qu’au niveau local.
L’avenir de la France, qui sera bloquée à partir d’aujourd’hui par un cycle de grèves générales et des manifestations violentes, s’annonce des plus sombre. L’Algérie, qui suit ces événements avec une certaine appréhension, en raison de la présence d’une forte communauté algérienne dans ce pays qui va à la dérive, souhaite un réveil de la majorité silencieuse pour renvoyer tout ce cheptel politique dont l’inconscience, l’amateurisme et l’égocentrisme menacent l’ensemble du bassin méditerranéen.
A. S.
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