Création d’un mouvement BDS : Mustapha Aït Iftène nous écrit

«J'ai été surpris de trouver mon nom cité dans votre article du 8 septembre 2015 intitulé "Boycott d'Israël : un mouvement est né en Algérie" et dont l'auteur me présente comme "militant BDS algérien" (sic). Je tiens à apporter des éclaircissements concernant ce point et relever quelques imprécisions contenues dans ledit article :

«J'ai été surpris de trouver mon nom cité dans votre article du 8 septembre 2015 intitulé "Boycott d'Israël : un mouvement est né en Algérie" et dont l'auteur me présente comme "militant BDS algérien" (sic). Je tiens à apporter des éclaircissements concernant ce point et relever quelques imprécisions contenues dans ledit article :
1. Je suis chercheur dans un établissement de recherche public et c'est en simple citoyen que j'avais participé à la réunion citée dans votre article, citoyen dont l'engagement pour la cause palestinienne est celui de tous les Algériens, en stricte conformité avec la position officielle de la République. Partant de là, je ne puis me permettre de parler de la chimère que d'aucuns qualifient d'Etat d'Israël autrement qu'en utilisant la formulation "Entité sioniste".
2. Pour que je sois "militant BDS algérien", il aurait fallu que ce mouvement ait d'abord vu le jour en Algérie, or, il ne s'agit pour le moment que d'un groupe sur Facebook dénommé "BDS Algérie" auquel j'avais adhéré comme beaucoup d'Algériens au moment où un appel au boycott de l'édition 2015 du festival cinématographique de Locarno avait été lancé en raison de la "carte blanche" donnée par les organisateurs à l'entité sioniste ; des cinéastes algériens étaient concernés.
3. La réunion du 31 août 2015 avait pour objet la structuration du mouvement BDS et était ouverte au public (voir l'appel sur le groupe "BDS Algérie" sur https://www.facebook.com/groups/987664131274341/permalink/1037069043000516/?pnref=story). Mon intervention avait porté sur la nécessité de renommer et réorienter le groupe, estimant que la démarche BDS était plus efficace dans des pays qui entretiennent des relations diplomatiques, économiques ou militaires avec l'entité sioniste, et qu'en Algérie, cela représenterait une régression par rapport à sa position officielle dont le plafond des exigences est autrement plus élevé que celui de BDS.
4. Tout en me gardant de remettre en cause la bonne foi et la sincérité de l'engagement des initiateurs de ce mouvement, je tiens à me démarquer de ce qui est présenté dans votre article, à plus forte raison que je n'ai pas été destinataire du procès-verbal de la réunion auquel vous faites référence.»
Mustapha Aït Iftène
 

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