Avion turc abattu par la DCA syrienne : l’Otan écarte l’éventualité d’une riposte armée

Le Conseil de l'Otan n'a pas étudié la possibilité d'appliquer l'article 5 du Traité de l'Alliance atlantique sur la défense collective des pays membres en réaction à l'accident d'un avion de chasse turc abattu par la DCA syrienne, a annoncé mardi le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen. Cet article définit les fondements de la défense collective des pays membres de l'Alliance. Il stipule notamment qu'une attaque armée contre une ou plusieurs parties signataires du Traité «sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes les parties. La réunion de l’Otan s’est tenue à la demande de la Turquie. L'Otan a exprimé son «soutien» et sa «solidarité» avec la Turquie, jugeant «inacceptable» la destruction d'un avion de combat turc par la Syrie , a déclaré le secrétaire général de l'Alliance atlantique. «Nous considérons cet acte comme étant inacceptable et nous le condamnons dans les termes les plus forts. Les Alliés ont exprimé leur fort soutien et leur solidarité avec la Turquie», a-t-il ajouté. «La sécurité de l'Alliance est indivisible. Nous sommes aux côtés de la Turquie dans un esprit de forte solidarité», a-t-il dit à l'issue de cette réunion qui a rassemblé les ambassadeurs des 28 pays membres de l'Otan au siège de l'Alliance atlantique à Bruxelles. «Nous continuerons à suivre de très près et avec une grande préoccupation, et nous resterons saisis des développements à la frontière sud-est de l'Otan», a encore indiqué M. Rasmussen.
Agence
 

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