L’opposition interne au FFS prépare un meeting populaire

Dans une déclaration, dont une copie a été transmise à «algeriepatriotique», des cadres et militants du FFS annoncent l’organisation, jeudi 12 juillet, à Tizi Ouzou, d’un meeting populaire «pour éviter que notre pays sombre dans le chaos, pour protéger l’avenir des nouvelles générations, pour provoquer un sursaut démocratique et patriotique». Parmi les animateurs du meeting, il y aura Mustapha Bouhadef, Samir Bouakouir, Ali Kerboua, Djoudi Mammeri, Djamel Zenati et d’autres militants et cadres. Les signataires de la déclaration estiment que «cinquante ans après le recouvrement de la souveraineté nationale, le peuple algérien subit toujours la violence d’un système autoritaire et prédateur qui le prive de ses droits historiques légitimes». Ils dressent un constat sans appel de l’état du pays qui «s’enfonce dans l’improvisation, la non-gouvernance et le contre-développement». Pour eux, «la construction de l’alternative démocratique à la catastrophe nationale est une tâche politique d’urgence». Ils critiquent la situation actuelle du FFS qui, d’«instrument de lutte démocratique» qu’il était, a été, selon eux, transformé en «béquille politique d’un pouvoir despotique». Les cadres et militants du FFS, signataires de la déclaration, refusent que le FFS soit «confisqué et instrumentalisé» à cette fin. Mais à aucun moment ils ne désignent les responsables qui ont conduit le FFS vers cette position. Dans la déclaration, leur leader Aït Ahmed n’est pas interpellé et encore moins critiqué, même pas implicitement. Les auteurs de la déclaration se limitent à appeler à «la préservation de la ligne originelle du FFS».
Ramdane Ouahdi
 

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