Lui, il ne vous aurait pas raté
Le juge qui a libéré le terroriste Mourad Dhina sait-il que neuf jeunes enseignantes ont été égorgées à Bel-Abbès parce qu’elles ont bravé l’interdiction qui leur avait été faite par ses acolytes de continuer d’enseigner aux enfants ? Sait-il que des enfants scouts ont été déchiquetés par une bombe posée par ses acolytes dans un cimetière à Mostaganem alors qu’ils s’apprêtaient à déposer des gerbes de fleurs sur les tombes de martyrs ? Sait-il qu’une voiture piégée déposée par ses acolytes à la Maison de la presse Tahar-Djaout a allongé la liste des journalistes tués parce qu’ils ont continué à dénoncer le terrorisme abject au péril de leur vie ? Sait-il que des populations entières ont été massacrées par centaines à travers villes et villages, et que ses acolytes ont égorgé plusieurs centaines de personnes d’une traite, à côté d’une caserne à Bentalha, après avoir miné tous les chemins qui mènent au lieu du carnage, pour empêcher l’armée d’intervenir et faire croire que c’est elle qui tue ? Sait-il que sept moines trappistes ont été étêtés parce que les services secrets français ont préféré négocier avec ses acolytes, bien que connaissant la véritable nature de ces prédateurs déguisés en prédicateurs et de ces monstres sauvages à l’apparence humaine ? Sait-il que ce Dhina et ses acolytes du FIS ont applaudi tous les attentats terroristes qui ont ensanglanté l’Algérie sous prétexte que les victimes du terrorisme devaient s’adonner au djihad ou finir en lambeaux ? Sait-il, enfin, que s’il avait été en exercice en Algérie dans les années de braise, il ne serait plus là, aujourd’hui, à accorder ses largesses à celui qui n’aurait pas hésité un instant à l’exécuter.
M. Aït Amara
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